Salamandre tachetée (La)

Salamandra salamandra (Linnaeus, 1758)


Classe : Amphibia Ordre : Urodela Famille : Salamandridae Genre : Salamandra
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  • 732
    observations

  • 87
    communes

  • 128
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1963

  • Dernière observation
    2024
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  • Parc National des Cévennes
    Participation à 691 Observations
    Part d'aide à la prospection : 94.40 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Salamandre tachetée, plus grand Urodèle de France, peut atteindre 20 cm de long avec la queue. Elle est très facilement reconnaissable à sa peau noire, lisse et brillante, présentant de grosses tâches jaunes. C’est une espèce typiquement forestière. Sur le territoire du Parc national des Cévennes, elle fréquente principalement les forêts de feuillus avec des ruisseaux ou des points d’eau (châtaigneraies, chênaies, hêtraies), mais elle peut aussi vivre dans les jardins et les villages où elle retrouve en partie son habitat de prédilection. Sur le territoire du Parc national des Cévennes, la Salamandre tachetée se reproduit principalement dans les petits cours d’eau forestiers bien oxygénés, mais des larves ont également été trouvées dans d’autres habitats aquatiques de substitution, tant qu’ils ne sont pas trop temporaires : dans les béals, les sources, les pièces d’eau stagnantes comme les bassins DFCI, ou encore les lavoirs comme à Villes Basses sur le Goulet, à condition qu’ils soient toujours alimentés en une eau fraîche et pure. La Salamandre tachetée pouvant se reproduire toute l’année, avec des pics au printemps et à l’automne, des larves sont notées tout au long de l’année. Néanmoins, la majeure partie des données concerne le courant du mois de mars jusqu’au cœur de l’été.
La Salamandre tachetée est peu notée dans les forêts de résineux pures. Elle est donc logiquement abondamment observée sur l’ensemble des Vallées Cévenoles, jusqu’au Piémont où elle atteint son altitude minimum à Anduze à 123 m. On sait en revanche, hors du territoire du Parc, qu’elle est rare voire absente des plaines méditerranéennes (Geniez & Cheylan 2012). Elle est notée sur le massif du Mont Aigoual, et ce jusqu’à son sommet où elle est mentionnée à 1559 m d’altitude en 1988 et en 1992. Des données plus récentes la mentionnent également non loin du sommet, légèrement plus bas en altitude. L’analyse des données semble néanmoins montrer que la Salamandre tachetée se fait nettement plus rare au-dessus de 1300 m : elle est donc à noter systématiquement au-dessus de cette altitude. Sur le massif de l’Aigoual, elle serait à rechercher sur le plateau du Lingas où elle n’a pas été mentionnée jusqu’à présent. Enfin, l’espèce est présente sur le pourtour du Mont Lozère et du Bougès, mais aucune donnée ne concerne vraiment le cœur de ces massifs où elle serait également à rechercher. Elle est uniquement notée autour de Masméjean, où elle atteint alors 1274 m (le 16/06/2019 à Felgerolles). Enfin, l’espèce est naturellement absente des Causses où le milieu ne lui convient pas, excepté une donnée du 09/10/2019 sur le Causse Méjean où elle est notée en aval de la Volpilière. Elle semble atteindre ce lieu-dit par le Ravin des Eyguières où elle est présente. Pourrait-elle un jour coloniser la partie boisée du Causse Méjean, à la faveur des lavognes ? La Salamandre tachetée fréquente donc les ravins secondaires des gorges, mais ce dernier (les Eyguières) est l’unique ravin de la Jonte où elle est notée, elle serait à rechercher dans la zone. En revanche, elle semble bien présente dans les gorges du Tarn, à la faveur des diverses résurgences notamment. Enfin, elle n’est pas notée dans le secteur de Païolive où le milieu n’est certes pas idéal, mais où sa présence reste potentielle. Les individus adultes sont visibles toute l’année lors de redoux pluvieux, mais les mentions des mois de décembre et janvier restent assez rares. Les individus adultes de Salamandre tachetée, très certainement pour la reproduction, sortent parfois en très grand nombre au début du printemps et à l’automne lors de nuits douces et pluvieuses. Ils sont alors amenés à traverser les routes et on observe des mortalités très importantes. Le Parc national des Cévennes participe à une veille sanitaire sur cette espèce depuis 2014 : en effet, un champignon extrêmement pathogène (Batrachochytrium salamandrivorans) découvert aux Pays-Bas a provoqué la disparition de plus de 90 % des effectifs dans ce pays entre 2010 et 2013. Ce champignon provoque des ulcérations cutanées. Ces altérations importantes de la peau affectent les fonctions vitales et ont pour conséquence la mort des individus infectés en deux à trois semaines. Ce pathogène n’a encore jamais été contacté sur le territoire du Parc national des Cévennes malgré une veille importante de la part des agents du Parc, ainsi qu’une campagne ciblée de prélèvement et d’analyse en laboratoire de mucus d’animaux vivants, réalisée sur 27 individus en 2017 et 2018.
Zones humides
Non renseigné pour le moment
Lacerta salamandra Linnaeus, 1758 | Salamandra maculata Schrank, 1786 | Salamandra maculosa Laurenti, 1768 | Salamandra vulgaris Cloquet in Lerrault, 1827 | Triton corthyphorus Wagler, 1820

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles