Petit rhinolophe

Rhinolophus hipposideros (Bechstein, 1800)



  • 1 122
    observations

  • 65
    communes

  • 86
    observateurs

  • Première observation
    1958

  • Dernière observation
    2023
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Informations sur l'espèce

Les Rhinolophes (trois espèces présentes dans le Parc) se reconnaissent facilement à leur museau très particulier constitué d’une feuille nasale en forme de fer à cheval qui entoure les narines et qui est surmontée d’une petite crête. Le nom de cette espèce, dérivé du grec, rappelle bien cette particularité : rhinos : le nez , lophos : la crête et hippos : le cheval, sideros : le fer. Avec ses 4 cm de longueur et ses 20 cm d’envergure, le Petit rhinolophe est le plus petit représentant du genre Rhinolophus. Bien que petit, le Petit Rhinolophe compte un grand nombre de données. Elle est régulièrement contactée d’abord parce qu’elle est facilement repérable : au repos, en gîte diurne estival ou en léthargie hivernale, elle s’accroche au plafond et aux parois par les pieds et pend, librement, la tête en bas. D’autre part, elle est nettement anthropophile et s’installe dans tous types de constructions, vieux bâtiments (châteaux, églises), habitées ou non, dans les maisons forestières... occupant combles et greniers en été ou les caves, souterrains ou galerie de mines en hiver sans compter tous types de cavités naturelles (grottes et avens). Enfin, ses émissions ultrasonores produites par le nez, bien que difficiles à capter car faibles en intensité, sont très faciles à identifier à l’aide d’un détecteur. En hibernation, cette petite chauve-souris est entièrement enveloppée dans ses ailes presque noires, tel un petit parapluie. Avec près d'un millier de contacts dans la base de données, on peut considérer l’espèce comme assez commune, voire commune si l'on en juge par sa répartition relativement homogène sur l’ensemble du territoire du Parc national. En léthargie hivernale, le Petit Rhinolophe est l'une des espèces de chiroptères les plus contactées lors des comptages annuels de janvier.
En léthargie hivernale, chaque cavité accueille au minimum un ou quelques individus, isolément ou en groupes lâches, avec des maxima de 30 à 50 voire plus de 50 individus comme dans des cavités situées sur le versant Nord-occidental du Mont Lozère. En période estivale qui débute dès le mois d'avril en moyenne en Lozère, mais avec un mouvement décelable dès le mois de mars, la présence du Petit Rhinolophe est plus difficilement détectée d'abord parce que les émissions acoustiques, à très hautes fréquences, sont de très faible intensité et ne peuvent être détectées qu'à faible distance (inférieure à 5 m de l’observateur) et c'est, d'autre part, une chauve-souris rarement capturée au filet, sans doute en raison de sa grande faculté à détecter ce genre d'obstacle artificiel. La connaissance de l'activité estivale, et donc de la reproduction, se fait principalement par prospection de gîtes anthropiques potentiels, bâtis peu utilisés ou abandonnés mais encore accessibles (clèdes, greniers, anciennes maisons forestières et filatures, bâtiments miniers, etc.). Les maternités découvertes montrent des effectifs de femelles assez modestes, de l'ordre de quelques unités à quelques dizaines d'individus. Ces nurseries sont, pour la grande majorité d'entre elles, situées dans des habitations (75 %) ou dans des petites constructions (moulin, clède, cabanon, maison de vignes et chazelle... pour 24 %) et accessoirement dans deux ponts et une cavité souterraine bien exposée. Mais une étude a pu mettre en évidence que plusieurs abris ou bâtis étaient aussi utilisés comme sites de transit postnuptiaux lorsqu'à l'automne ces chauves-souris rejoignent leurs quartiers d'hiver sans doute assez peu distants des gîtes estivaux. En activité de chasse, l'espèce a été contactée à plusieurs reprises sur les massifs forestiers lors d'études ciblées, massifs du Bougès, du Sapet et Bois Noir en versant Nord du Mont Lozère mais aussi sur les pentes de l'Aigoual, jusque dans les hêtraies aux sources de la Jonte à près de 1500 m d’altitude (Debussche & Debussche 2017). Les observations estivales sont fréquentes également dans les secteurs karstiques, bordures du Causse Méjean, gorges du Trévezel, piémont cévenol et partout où les cavités naturelles (grottes et avens) sont nombreuses et où la présence d'individus isolés (mâles adultes ou femelles immatures non reproductrices) peut être décelée. Le territoire du Parc national des Cévennes, avec sa topographie accidentée et la grande diversité des habitats offerts, semble propice à maintenir une importante population, sans doute subdivisée en sous-populations localisées. Il est fortement probable que ces sous-populations soient très sédentaires : les gîtes d'hibernation ou d'estivage comme les gîtes de reproduction ou les terrains de chasse, tous semblent très souvent être utilisés dans un même secteur. C'est pourquoi, toute découverte de sites d'hibernation peut inciter à rechercher des gîtes de mise-bas dans les habitats idoines environnants et réciproquement. Le Petit Rhinolophe est reconnu, dans la littérature, pour être une espèce assez sédentaire ne se déplaçant que de quelques dizaines de kilomètres au cours de son cycle annuel. Il est probable que cette sédentarité soit encore plus affirmée dans les Cévennes.
Milieux boisés
Non renseignée pour le moment
Rhinolophus alpinus | Rhinolophus anomalus | Rhinolophus bifer | Rhinolophus bihastatus | Rhinolophus eggenhoffner | Rhinolophus helvetica | Rhinolophus hipposideros hipposideros | Rhinolophus kisnyresiensis | Rhinolophus majori | Rhinolophus minutus | Rhinolophus moravicus | Rhinolophus pallidus | Rhinolophus phasma | Rhinolophus trogophilus | Rhinolophus vespa

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles