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  • 368
    observations

  • 55
    communes

  • 54
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1977

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Baty Stéphane - Bertrand Nicolas - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Commandre Bernard - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Franck Duguépéroux - Garlenc Jean-christian - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Hopkins Frantz - Hugonnet Serge - Isabelle Malafosse - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Jean-pierre Malafosse - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Martin Patrice - Merlier Laurine - Meynet Laurie - Molto Jerome - Patrice Martin - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Riffard Sigrid - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Trescartes Jean-louis - Tyssandier Manon - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 356 Observations
    Part d'aide à la prospection : 96.74 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Cosmopolite, cette hirondelle passe l’été dans les régions chaudes, tempérées et nordiques de l’hémisphère Nord pour descendre l’hiver dans l’hémisphère Sud. Grande migratrice, elle niche partout en France et son statut sur le territoire du PNC est identique. Son retour est noté dans le courant du mois de mars : au plus tôt le 02 mars 1987 à Aumessas, le 04 mars 2011 à Val-d’Aigoual et le 09 mars 2017 près de Cendras pour cette dernière décennie. Et tandis que le passage migratoire prénuptial bat son plein durant tout le mois d’avril et jusqu’en mai, c’est aussi dans le courant du mois d’avril ou au début de mai que les couples locaux reprennent possession de leurs territoires avec une grande régularité dans les dates de retour. Bergeries, étables, granges mais aussi garages et porches d’habitations sont les lieux d’installation des nids, l’espèce restant fidèle à son commensalisme anthropique. Pendant que ces couples locaux démarrent leur activité de reproduction avec la construction ou la réfection des nids, ainsi que le dépôt des premières pontes, la migration prénuptiale perdure et compte parfois des effectifs remarquables sur certains cols privilégiés : 200 oiseaux le 16 avril 1998 au col de Finiels, sur le Mont Lozère encore enneigé, ou encore ces 900 individus en trois heures d’observation le 02 mai 2004 au col de Bouliech, entre le Vigan et Roquedur. Au regard des effectifs consignés dans la base, il semble que la migration de printemps cesse ensuite rapidement dans les premiers jours de mai. La construction des nids est encore notée jusqu’à la fin de ce mois mais, pour d’autres couples, les premiers nourrissages d’oisillons au nid sont déjà signalés à partir du 02 mai ; ces nourrissages perdurent jusqu’au 12 août : 8 données en mai, 7 en juin, 5 en juillet et 4 en août. Quelques tailles de nichées sont précisées, jusqu’à 5 136 poussins au nid dans trois cas. Des nichées « juste hors du nid » sont notées entre le 19 juin et le 08 août : 3 données en juin, 9 en juillet et 4 en août. En août et septembre, les regroupements familiaux, dans lesquels des juvéniles issus de deuxièmes nichées tardives quémandent encore leur nourriture, comptent rapidement quelques dizaines d’individus. Ces groupes se fondent alors parmi des oiseaux déjà en migration postnuptiale à l’occasion de leurs haltes locales : 120 Hirondelles rustiques en chasse le long des falaises du Causse Méjean le 26 août 2013 (commune de Fraissinet-de-Fourques), en compagnie de nombreuses Hirondelles de fenêtre, ou encore ces 90 individus le 28 août 2016 au Pompidou. Puis les vagues de migrateurs survolent le territoire durant tout le mois de septembre avec des rassemblements parfois remarquables : de l’ordre d’un millier le 10 septembre 2016 près de Gatuzières ou encore ces 400 le 1er octobre près d’Alzon au pied de l’Aigoual. Le flux migratoire s’étire ensuite pour prendre fin en moyenne autour de la mi-octobre avec les dates ultimes des 18 octobre, en 1982, 2011 et 2016, et 19 octobre pour les années 1976 et 2005. Quelques cas d’hivernage sont observés ces dernières années sur le littoral languedocien et c’est sans doute à ce statut encore rare que l’on doit rattacher cette unique donnée hivernale d’une Hirondelle rustique le 1er janvier 2009 à Sainte-Croix-de- Caderle en basses Cévennes. Enfin, bien que l’espèce soit signalée dès 1932 (Meylan 1933) dans les hameaux du Mont Lozère (L’Hôpital) et du Causse Méjean, soulignons que plusieurs témoignages locaux évoquent l’absence ou la grande rareté de cette espèce sur le territoire du PNC, notamment des secteurs caussenards, avant les années 1970. L’Hirondelle de cheminée aurait ainsi progressivement colonisé ce territoire au cours des dernières décennies puisqu’elle y est bien présente actuellement
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Chelidon rustica (Linnaeus, 1758) |

Audio (1)


Hirundo rustica - Barn Swallow - XC83449.ogg

CC-BY-SA-3.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Jonathon Jongsma

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