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  • 929
    observations

  • 74
    communes

  • 79
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Ausset Alain - Bagnolini Constant - Barraud Remy - Baty Stéphane - Baudoin Jean-marie - Benoit Mariane - Bernardi Catherine - Bertrand Nicolas - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Brien Yves - Cardon Hervé - Chapelle Brigitte - Chautard Michel - Chenard Michaël - Coenders Sylvie - Commandre Bernard - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Darenne Charlie - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dinocheau Emmanuel - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Foubert Dominique - Garde Maxence - Garlenc Jean-christian - Garnier Gilles - Gautier Grégoire - Giraud Sophie - Gueniot Pierre - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Hopkins Frantz - Hugonnet Serge - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Kocher François - Lamarche Béatrice - Laurents Guilhem - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Molto Jerome - Moschetti Maily - Parc National Cévennes - Patrice Martin - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Redon Maxime - Richardier Yves - Riffard Sigrid - Rival Andre - Rombaut Cyril - Sagnard Emmanuelle - Seon Jean - Solier Eléonore - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon - Vernhet Christiane - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 903 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.20 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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Le Milan noir, au contraire du Milan royal, a une aire de distribution très étendue, il est estivant nicheur sur tout le continent eurasiatique tempéré, mais sédentaire sur toute l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Océanie. Ces oiseaux méridionaux reçoivent l’afflux des migrateurs qui descendent de l’hémisphère Nord durant l’hiver. Ainsi, le territoire du PNC est survolé au double passage migratoire mais reçoit aussi une population clairsemée qui séjourne et se reproduit durant la saison estivale. Très charognard, il est probable que la mise en place des charniers et placettes naturelles d’équarrissage, au début du programme de réintroduction du Vautour fauve dans les années 1980, ait largement favorisé l’installation de nouveaux couples sur le territoire du Parc. Le Milan noir revient très tôt, dès le mois de février pour quelques oiseaux précurseurs (4 occurrences) avec une date très précoce, le 17 février en 2014 au pied de l’Aigoual (commune de Sumène). Mais la migration prénuptiale démarre vraiment dans la deuxième décade de mars et le gros des effectifs transitent dans la dernière décade de ce mois avec quelques records signalés : 150 oiseaux le 21 mars, en 1999 au col de Portes en Cévennes, 486 le 25 mars, en 2006 dans les gorges du Tarn (commune des Vignes), et 168 le 27 mars, en 2013 à Sumène. Sitôt de retour, les reproducteurs locaux réinvestissent leurs sites de nidification, vols de parade et accouplements sont notés entre le 23 mars et le 13 avril (7 occurrences), et les couples réaménagent leurs aires, entre le 20 mars et le 11 avril (12 occurrences dont 11 en avril). Les nids sont en général construits dans des grands arbres, de préférence tout près de l’eau, rivières et lacs. Les oiseaux sont ensuite sur leurs nids, occupés à couver ou à nourrir, jusqu’en juin mais les premiers envols, qui semblent plus précoces dans les secteurs des Basses Cévennes, sont notés dès le 29 mai, en 2009 à Sumène. Cinq envols sont précisés entre les 29 mai et 14 juin tandis que des poussins sont encore nourris le 16 juin. En juillet, les jeunes s’émancipent progressivement mais des juvéniles quémandant leur nourriture auprès des parents sont signalés jusqu’au 19 juillet. Et dès la fin de ce mois, on observe les premiers rassemblements familiaux et troupes déjà en mouvement migratoire : 31 individus le 24 juillet, en 2011 à Saint-André-de-Majencoules, 35 le 28 juillet, en 1980 à Saint-Pierre-des-Tripiers, 38 le 30 juillet, en 2007 à Saint-André-de-Majencoules et 112 le 30 juillet, en 2002 à Générargues. La migration postnuptiale culmine vers mi-août et des effectifs encore conséquents continuent de passer jusqu’à la fin de ce mois : 80 le 26 août 2010 au Mont Lozère. Quelques retardataires se manifestent isolément en septembre se joignant à l’occasion à d’autres migrateurs comme les Bondrées, et des contacts sporadiques sont notés presque chaque année en octobre jusqu’à la date ultime du 26 octobre, accompagnant parfois des troupes de Milans royaux en migration. Quelques rares observations sont même signalées au-delà de cette date dont une ancienne et hivernale du 02 décembre 1980 à Saint- Pierre-des-Tripiers (Brugière & Duval 1983), observation qui n’a toutefois fait l’objet d’aucune validation collective. Bien que l’espèce montre ici ou là quelques velléités d’hivernage, notamment dans le sud de la France, on peut quand même considérer que le Milan noir est absent du PNC de novembre à février.
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Accipiter korschun Gmelin, 1771 | Falco migrans Boddaert, 1783 | Milvus korschun (Gmelin, 1771) |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles