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  • 1 101
    observations

  • 49
    communes

  • 148
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1900

  • Dernière observation
    2024
Alcaix Gérard - Ambroise Lucie - Anglio Gregory - Ausset Alain - Balsan Raphaël - Barraud Remy - Becquart Claire - Benoist Georges - Benoit Mariane - Berbon Philippe - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Besnard Sylvie - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Breton - Brien Yves - Bussiere Jérome - Chapelle Brigitte - Chatellier Andréa - Chenard Michaël - Citoleux Jacques - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Debussche Max - Deffrennes Benoit - Delvare Gérard - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Digier Marion - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Duvallet Gerard - Fabre Jean-marie - Feutry Sébastien - Fivel Agathe - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Forestier Thibault - Fort Clément - Franck Duguépéroux - Galouchi Rachida - Garlenc Jean-christian - Garnier Gilles - Garnier Jean - Garrevoet Theo - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Granier Nicolas - Gueniot Pierre - Guillosson Elisabeth - Guillosson Tristan - Guitton Aude - Guyot Emile - Hache Sébastien - Hebrard Jp - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Hugonnet Serge - Isabelle Malafosse - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Jean-pierre Malafosse - Joly Camille - Jonard Aymeric - Julien Arnaud - Jys Michel - Karczewski Gaël - Kocher François - Lacoste Florent - Lacroix André - Lafon Nicolas - Lamarche Béatrice - Lamy Gérard - Laniece Manon - Laurents Guilhem - Lebeau Irène - Legros Régis - Lemaitre Olivier - Lemonnier Michèle - Lucas Philippe - Majourel Adrien - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Maldès Jean-michel - Manche Yannick - Marie Julien - Martin Evan - Martin Patrice - Meeus Guido - Meynet Laurie - Michel Bruno - Molto Jerome - Moschetti Maily - Mossot Michèle - Nappee Christian - Noel Pierre - Passet Thierry - Patrice Martin - Petermann Pierre - Peyo D'andurain - Pianalto Sylvie - Picq Hervé - Pierkot Bernard - Pinna Jean-louis - Pistelli Janine - Plombat Jean-victor - Poisson Francis - Ponel Philippe - Portalier Johann - Prasil Vincent - Quillard Valerie - Ravel Pascal - Ricau Bernard - Riffard Sigrid - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Rousset Christian - Sagnard Emmanuelle - Sane Fabien - Saran Hervé - Seon Jean - Soliveres Jordi - Streito Jean-claude - Sulmont Emeric - Szpajdel Christophe - Séverin Bouloc - Talhoet Samuel - Thelot Jean-pierre - Timonoz T - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tournaire Armelle - Tremauville Y - Tyssandier Manon - Valerie Quillard - Verdier P - Vernier Rémi - Warnotte Claude
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 1037 Observations
    Part d'aide à la prospection : 94.19 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Ce qui caractérise au premier coup d’oeil ce petit passereau d’une taille supérieure au moineau, c’est sa posture de sentinelle, juchée sur un buisson épineux où sur une ligne électrique. Le mâle vêtu d’une poitrine blanc-rosé éclatant, une tête ronde, grise avec un large bandeau noir sur l’oeil, un bec crochu et un dos roux suivi d’une longue queue noire bordée de blanc. Nous voilà en présence du mâle de cette espèce. Nettement moins contrasté le plumage de la femelle est d’un brun terne, une calotte grise, une poitrine blanc-cassé (marquée en écailles) et elle possède un trait sourcilier brun. Les juvéniles sont semblables à la femelle.
Espèce des contrées eurasiatiques occidentales et tempérées en nidification estivale, la Pie-grièche s’en va hiverner dans le sud-est du continent africain. Largement répandue en France, elle est particulièrement commune en Lozère et bien représentée dans tous les habitats semi-ouverts avec un piqueté buissonnant ou des haies basses en milieux bocagers. Sur le territoire du PNC, les parcours utilisés par l’élevage extensif où alternent landes broussailleuses et pelouses rases représentent un milieu particulièrement favorable à cette espèce en période de nidification. La Pie-grièche écorcheur est plutôt un migrateur tardif qui, par la voie orientale méditerranéenne, ne revient d’Afrique que dans la première décade de mai en moyenne. Quelques retours plus précoces, dès la fin du mois d’avril comme le 28 avril, en 2015 à Mas-Saint-Chély (Causse Méjean), le 27 avril, en 2016 à La Condamine (Causse Méjean) et même le 20 avril, en 2018 près du Bleymard. Ces premières observations précoces en avril ont tendance à devenir plus fréquentes ces dernières années. Au contraire, certaines années, les retours peuvent être freinés par des conditions météorologiques défavorables et les premiers oiseaux ne se manifestent guère avant le 10 mai. Dès leur retour, les couples locaux se cantonnent aussitôt sur leurs sites habituels et manifestent sans tarder des comportements territoriaux, notamment à l’égard de congénères encore en transit migratoire, révélant ainsi un passage prénuptial qui reste discret par ailleurs. Si l’altitude optimale de l’espèce en nidification se situe dans l’étage montagnard, soit entre 900 m à 1100 m (sur l’ensemble des données gardoises et lozériennes – Faune-LR), l’espèce est observée nicheuse dès 230 m, près du Vigan en août 2005, et un couple nourrit une nichée le 11 août 2013 au- dessus des Sagnes (Mont Lozère) à près de 1300 m d’altitude. Les premières constructions de nid sont notées dans les derniers jours de mai (29 mai et 30 mai en 2011), un premier nid avec 5 œufs le 12 juin, en 1991 à Lanuéjols, et des poussins ou des juvéniles nourris hors du nid sont rapportés en nombre de contacts à peu près équivalents sur les mois de juin (24 données), juillet (30 données) et août (27 données). Une ultime donnée, datée du 03 septembre 2016 à La Fajole (Causse Méjean), signale une nichée de 2 poussins juste hors du nid quémandant de la nourriture auprès d’un adulte. Nichée pour le moins tardive puisque les Pies-grièches écorcheurs se retirent discrètement de nos paysages caussenards et cévenols dès la dernière décade d’août. Les derniers oiseaux sont signalés dans le 117 courant de septembre mais les présences tardives dans le courant de ce mois semblent plus fréquentes ces dernières années : aucune date au-delà du 10 septembre n’est rapportée jusque dans les années 2010, tandis que dans la dernière décennie écoulée, dix dates ultimes se situent au-delà du 10 septembre et pour les cinq dernières années, quatre dates vont même au-delà du 15 septembre : dates extrêmes, le 25 septembre 2013 à Vébron et le 26 septembre 2016 à Bassurels. Certes, la pression d’observation, notamment avec la mise en place de différents protocoles de suivis faunistiques, a pu favoriser et augmenter les probabilités de contacts mais ces départs plus tardifs sont observés par ailleurs à une échelle locale et nationale : une Pie-grièche écorcheur mâle a séjourné en halte migratoire près de Marvejols jusqu’au 29 novembre 2020 ! Cette espèce pourrait bien être concernée, à l’avenir, dans son statut phénologique influencé par l’évolution climatique actuelle.
Non renseigné pour le moment
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Lanius collurio collurio Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles