Mésange charbonnière

Parus major Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Paridae Genre : Parus
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  • 1 444
    observations

  • 89
    communes

  • 87
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1974

  • Dernière observation
    2024

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  • Parc National des Cévennes
    Participation à 1394 Observations
    Part d'aide à la prospection : 96.54 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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La Mésange charbonnière a une très large répartition dans toute l’Eurasie tempérée et chaude, depuis l’Afrique du Nord jusqu’en Inde et Asie du Sud-Est, où elle se décline en de multiples sous-espèces. L’un des passereaux les plus communs en France, la Mésange charbonnière l’est aussi sur le territoire du PNC. Principalement sédentaires, les populations les plus exposées aux rigueurs climatiques, nordiques ou montagnardes, ont tendance à être migratrices ou transhumantes. Sur le territoire du Parc, elle est notée, en toutes saisons, des plus basses altitudes des vallées du Piémont Cévenol aux plus hautes lisières des massifs du Mont Lozère ou de l’Aigoual. Inféodée à des habitats semi-ouverts, avec des ligneux hauts offrant un minimum de cavités naturelles, elle a su s’adapter aux environnements humains et les milieux anthropisés que sont les parcs ou les jardins dans les hameaux, les villages et les villes lui conviennent tout autant. Non rebutée par toutes sortes de cavités artificielles, à condition que le diamètre de l’ouverture lui convienne, elle s’accommode de tout accessoire anthropique pour établir son nid. Les nichoirs mis à disposition des mésanges sont rapidement convoités et adoptés, parfois au détriment de sa jumelle la Mésange bleue lorsque les deux espèces sont en concurrence. La période de reproduction démarre tôt en saison, dès les mois de janvier ou février à la faveur de belles journées. Le chant des mâles, pouvant être entendu tous les mois, redouble d’intensité en février et mars et la formation ou consolidation des couples, l’exploration de nouvelles cavités ou d’anciens nids ou nichoirs sont les prémices de cette période. Le couple s’investit dans l’aménagement du nid dès la fin mars, ce comportement est noté du 26 mars au 25 mai (4 données en mars, 10 en avril et 1 en mai). La période d’incubation, discrète, est peu documentée : une ponte de 8 œufs est notée un 27 mars, une autre de 10 œufs un 19 avril et une femelle couve encore un 04 mai. Au contraire, le nourrissage des poussins au nid, avec les nombreux allers-retours des adultes portant leurs becquées, est bien renseigné : 73 données se répartissent entre le 1er avril et le 06 août, 9 en avril, 38 en mai, 21 en juin puis 4 encore en juillet et 1 ultime en août. De même, les envols de nichées sont précisés pour 50 données, entre le 02 mai et le 29 juillet (21 données en mai, 14 en juin et 14 en juillet) avec un envol exceptionnellement tardif un 27 août, une deuxième ponte probablement plutôt qu’une ponte de remplacement pour une date aussi tardive. Les tailles des nichées, très fragmentaires, vont de 2 à 7 juvéniles vus ensemble. Les familles se regroupent ensuite dans le courant de l’été et en automne, en même temps qu’un léger passage migratoire est décelé en octobre et en novembre, entre les 07 octobre et 20 novembre si l’on s’en réfère aux effectifs les plus élevés signalés dans l’intervalle de cette fourchette, avec des maximas de 37 individus le 22 octobre 2005 à Rieisse (Causse Méjean) et 42 les 04 et 08 novembre 2010 près d’Alzon, effectifs dénombrés à l’occasion de journées de suivis de la migration. Au cœur de l’hiver, des bandes de Mésange charbonnière se font occasionnellement remarquer au sein de rondes mixtes de mésanges, comme ces 25 individus un 27 janvier ou encore ces 13 individus un 30 janvier, mais ces rassemblements semblent se produire à l’occasion de coups de froid avec un manteau neigeux important. Au contraire de l’automne, aucun mouvement migratoire printanier n’est signalé ; sans doute, le départ des quelques nordiques venus passer l’hiver dans nos contrées se déroule-t-il de manière progressive.
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Parus corsus Kleinschmidt, 1903 | Parus major corsus Kleinschmidt, 1903 | Parus major major Linnaeus, 1758

Audio (3)


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Auteur: Oona Räisänen (Mysid)

Great Tit (Parus major) (W1CDR0001393 BD1).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

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PD (Wikimedia Commons)
Auteur: Oona Räisänen (Mysid)

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