Accenteur alpin

Prunella collaris (Scopoli, 1769)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Prunellidae Genre : Prunella
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  • 338
    observations

  • 34
    communes

  • 44
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1975

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Dahier Thierry - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Fivel Agathe - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Garde Maxence - Gineste Benoit - Guerin Hubert - Guillosson Elisabeth - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lecuyer Philippe - Lucas Philippe - Maccagno Yves - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Molto Jerome - Outrebon Juliette - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Soliveres Jordi - Tyssandier Manon
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 336 Observations
    Part d'aide à la prospection : 99.41 %

    Fiche organisme

Informations espèce

L'Accenteur alpin est un passereau d'aspect robuste relativement facile à reconnaître avec ses flancs roux contrastant avec son corps gris et sa bavette blanche en arc de cercle. Comme son nom l'indique, cet oiseau est un montagnard qui en France se reproduit en Corse, dans les Alpes et les Pyrénées, ainsi que sur le Jura et dans quelques localités du Massif central où sa nidification est rare.
L’Accenteur alpin est une espèce montagnarde du Maghreb, de l’Europe méridionale et méditerranéenne orientale, du Moyen-Orient, des montagnes de l’Asie jusqu’aux rivages du Pacifique. Nicheur en altitude, l’espèce transhume ou migre vers des contrées plus clémentes à l’automne. En France, hôte typique de l’étage alpin, il niche sur les hauteurs des Pyrénées, du Massif Central (très localement sur les massifs du Sancy et du Cantal), de Corse et des Alpes. En hiver, il descend sur la périphérie des massifs montagneux et, sur le territoire du PNC, l’Accenteur alpin, à l’instar du Tichodrome et de la Niverolle, autres espèces montagnardes, est un visiteur d’hiver. Les premiers contacts ont lieu en moyenne dans la dernière décade d’octobre mais, certaines années, il est noté plus tôt dans le courant de ce mois. Un individu le 1er octobre 2004 sur le mont Gargo (point culminant du Causse Méjean à 1247 m) constitue la date la plus précoce signalée à ce jour. Dans le courant de l’hiver, on peut rencontrer l’Accenteur alpin depuis les plus basses altitudes du piémont des Cévennes, dès 120 m, jusqu’aux plus hautes altitudes notamment sur le mont Aigoual. L’enneigement est le seul facteur qui semble le pousser plus bas. Il exploite volontiers les pentes caillouteuses où une strate herbacée et ligneuse basse lui permet de trouver sa provende, des petites graines qu’il exploite seul ou en petites troupes : 59 % des données rapportent au moins deux individus ensemble et 6% des données des petites bandes de 10 à 25 individus. Les bordures des causses en adret ainsi que les talus de route ou chemins escarpés sont les lieux de rencontre les plus fréquents avec l’espèce mais les fermes, hameaux et villages sont aussi des lieux de villégiature hivernale appréciés, l’oiseau ne craignant pas de se risquer aux mangeoires à l’occasion. Si la ressource alimentaire est satisfaisante, une troupe semble pouvoir exploiter un même secteur durant tout l’hiver et ses quartiers de prédilection sont réinvestis d’années en années avec une grande régularité. L’Accenteur alpin quitte discrètement ses territoires d’hivernage et les dates des derniers contacts s’étirent sur mars et avril selon les années. A fin avril, en général, 179 l’espèce a disparu mais quelques observations en mai et même en juin, sans doute le fait de migrateurs tardifs, laissent parfois penser à une possible reproduction locale : notons, à ce sujet, ces deux individus au sommet du Mont Lozère à 1660 m, dans l’ambiance d’une pelouse alpine le 04 mai 2019, mais antérieurement, le 05 mai 2016, six individus sur ces mêmes pentes du Mont Lozère étaient notés ensemble, une troupe vraisemblablement encore en transit migratoire. Sur les pentes de l’Aigoual, un individu tardif avait déjà été noté le 07 mai 1989 au-dessus du col des Portes à 1100 m (commune d’Aumessas). On peut d’ailleurs remarquer que les premiers territoires investis à l’automne, comme les derniers quittés au printemps, sont situés en altitude sur les éminences du Causse Méjean, de l’Aigoual et du Mont Lozère. Les troupes hivernantes transhument ainsi au fil des mois, et en fonction des rigueurs météorologiques, à l’échelle locale, sur leur vaste territoire d’hivernage cévenol : les oiseaux descendent progressivement vers les vallées en novembre et décembre pour remonter vers les hauteurs en mars et avril avant de quitter ce territoire pour rejoindre les Alpes ou les Pyrénées… des montagnes à portée de regard les jours de grand beau temps !
Milieux rocheux
Non renseigné pour le moment
Laiscopus collaris | Sturnus collaris Scopoli, 1769

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles