Triton palmé (Le)

Lissotriton helveticus (Razoumowsky, 1789)


Classe : Amphibia Ordre : Urodela Famille : Salamandridae Genre : Lissotriton
Chargement...

  • 261
    observations

  • 40
    communes

  • 54
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1976

  • Dernière observation
    2024
Anglio Grégory - Baffie Philippe - Barraud Remy - Barraud Rémy - Bres Emilie - Breton François - Costes Geraldine - Cournac Stéphane - Cozannet Adrien - Deffrennes Benoit - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Dissac Yann - Duguépéroux Franck - Désecures Rémy - Fauchier Emilien - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Garde Maxence - Garnier Gilles - Geniez Philippe - Gineste Benoit - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Laurents Guilhem - Leblanc Olivier - Lebraud Christian - Legendre François - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Néri Frédéric - Parayre Christophe - Picq Hervé - Puddu Alexis - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Scher Olivier - Soliveres Jordi - Sorais Pierre - Soustelle Cyril - Sulmont Emeric - Séon Jean - Thomas Nathalie - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon - Vacher Jean-pierre - Valentine Aumont - Vecker Jacques - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 252 Observations
    Part d'aide à la prospection : 96.55 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Triton palmé est une espèce d’urodèle de famille des Salamandridae. Il possède une petite taille (moins de 10 cm de longueur totale) et présente une coloration allant du brun noir au beige orangé. La face ventrale est blanchâtre, souvent parsemée de petites taches sombres, avec la partie centrale colorée de jaune ou d’orange. Les mâles, lorsqu’ils sont en phase aquatique, ont le bout de leur queue terminé par un petit filament, et leurs pattes postérieures possèdent une palmure noire entre les doigts. Ce triton apprécie les zones boisées, et plus particulièrement les lisières et les haies qui favorisent vraisemblablement le déplacement des jeunes individus en phase terrestre facilitant ainsi la colonisation des points d’eau calme. Le Triton palmé se reproduit dans une grande variété d’habitats aquatiques, avec une préférence pour les milieux stagnants : petits lacs, étangs, marais, mares, abreuvoirs, fontaines, bassins, lavognes, flaques temporaires. La phase aquatique marquant la période de reproduction s’étale en général de mars à mai-juin en fonction de l'altitude, mais nous avons à ce jour peu de données spécifiques dans notre base : sept mentions de parades et accouplements, entre le 31 mars et le 14 mai. Le développement larvaire dure ensuite environ trois mois entre l'œuf et la métamorphose : peu de mentions dans les bases de données concernent les larves, mais une mention de trois larves datant du 26/11/2019 à la ferme d’Aurières, non loin d'Alzon, suggérerait une reproduction automnale en milieu méditerranéen.
Sa présence est très hétérogène au sein du Parc national des Cévennes. Sur l’ensemble des Causses, l’espèce est bien présente : elle est dépendante des lavognes situées à proximité de milieux boisés, mais semble avoir une dynamique de conquête dans les secteurs de pelouses steppiques, bénéficiant probablement de la fermeture progressive de ces milieux. L’espèce est également présente sur la partie occidentale du Mont Lozère, plutôt en altitude, la principale population se situant sur l'étang de Barrandon à 1370 m. On retrouve enfin le Triton palmé sur une bonne partie du Piémont Cévenol méridional, ainsi que sur le bassin du Viganais. Il s’observe sur une large gamme d’altitudes, allant de 149 m (commune de Saint-Martin-de-Valgalgue) à 1540 m dans une tourbière de la forêt des Laubies sur le Mont Lozère (commune de Saint-Etienne-du-Valdonnez). L’espèce n’est donc pas observée partout sur le territoire du Parc et semble absente des gorges du Tarn et de la Jonte, de tout le cœur des Cévennes schisteuses, de la partie orientale du Mont Lozère, du Bougès, de Fontmort, de la Can de l’Hospitalet et de la quasi-totalité du massif de l’Aigoual, exceptée cette récente mention au Lac des Pises le 14/05/2019, très éloignée des stations connues jusqu’à présent. Il peut parfois tolérer la présence de poissons comme sur l’étang de Barrandon, pourvu qu’il trouve des herbiers pour s’abriter en bordure. Il serait particulièrement intéressant de préciser la phénologie de la reproduction de cette espèce sur le territoire du Parc national des Cévennes. Les adultes pouvant également vivre dans l’eau la majeure partie de l’année, les observations de l’espèce en phase aquatique s’étalent sur toute l’année, avec néanmoins un net pic au printemps. Enfin, on peut parfois observer des individus néoténiques, c’est-à-dire des individus capables de se reproduire mais qui restent en permanence dans le milieu aquatique tout en conservant leur morphologie larvaire, notamment leurs branchies : deux individus sont signalés le 29/05/2015 dans la lavogne du Buffre sur le Causse Méjean, et un autre, toujours sur le même Causse, parmi deux autres adultes le 03/01/2020 à Villeneuve.
Zones humides
Non renseigné pour le moment
Lacerta helvetica Razoumowsky, 1789 | Lacerta paradoxa var. helvetica Razoumowsky, 1789 | Salamandra palmata Schneider, 1799 | Salamandra palmipes Latreille, 1800 | Triturus helveticus (Razoumowsky, 1789)

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles