Grive musicienne

Turdus philomelos C. L. Brehm, 1831


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Turdidae Genre : Turdus
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  • 1 386
    observations

  • 74
    communes

  • 125
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
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  • Parc National des Cévennes
    Participation à 1243 Observations
    Part d'aide à la prospection : 89.68 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Grive musicienne est un des oiseaux les plus communs de notre avifaune. On la reconnait à son dos brun-olive. Son ventre beige-clair et sa poitrine plus foncée sont ponctués de nombreuses tâches brunes. On peut la confondre avec la Grive draine, mais sa taille est beaucoup plus réduite.
La Grive musicienne a une vaste répartition sur le continent eurasiatique occidental et central, habitant les régions forestières tempérées et nordiques. Les populations d’Europe du Nord et de Russie descendent hiverner en Europe atlantique et sur le pourtour méditerranéen jusqu’au Moyen-Orient. En France, elle est largement répandue en toutes saisons, à l’exception toutefois du littoral méditerranéen qu’elle ne fréquente qu’en hiver. Sur le territoire du PNC, elle est présente toute l’année. Toutefois, les densités hivernales sont nettement plus fortes sur le piémont des Cévennes ou les contreforts de l’Aigoual que sur les plateaux des causses ou sur les pentes du Mont Lozère plus ou moins désertés en fonction des rigueurs météorologiques. Un maximum de 54 oiseaux est signalé le 23 janvier 1988 à Aumessas. La Grive musicienne se mêle, elle aussi, volontiers aux autres turdidés de son genre dans ses prospections alimentaires. Les baies des arbustes locaux (lierre, sorbier, houx, raisins, etc.) constituent sa base alimentaire hivernale complétée par la recherche des vers de terre en fin d’hiver lorsque les prairies dégagées du gel, notamment en altitude, redeviennent accessibles. Les mâles chanteurs se manifestent très tôt, dès le mois de février, encore en pleine saison d’hivernage, d’abord dans les vallées puis courant mars à haute altitude tandis que dans le même temps, mais assez discrètement, se déroule la migration prénuptiale. Le passage printanier, dans le courant du mois de mars, est bien documenté. Celui-ci se remarque par des regroupements lâches de l’ordre de la dizaine à quelques dizaines d’individus avec un pic de passage autour de la mi-mars. Un maximum de 50 individus est noté le 20 mars 2018 à Grizac (commune du Pont-de-Montvert). Si les mâles affirment leur territorialité durant tout le printemps et souvent jusqu’en juillet, surtout en altitude, les données de reproduction locale sont rarissimes : quelques couples cantonnés en avril, des juvéniles volant dès le 25 mai mais encore une becquée un 24 juin. Notons, au sujet de la reproduction de cette espèce, que Duckert (1961) dans sa « faune ornithologique des environs de Florac » précise que la Grive musicienne est un hôte d’hiver et de passage, entre les dates extrêmes des 13 octobre et 22 avril, pour lequel aucun indice de nidification n'a été obtenu. Le chant de cette espèce étant puissant et facile à reconnaître, le constat de cet ornithologue semble confirmer une évolution du statut de la Grive musicienne qui, absente ou rare en nidification à l’époque, s’est bien implantée aujourd’hui, peut-être à la faveur d’une reforestation à la fois artificielle et naturelle. Au terme de la saison de reproduction, les premières troupes migrantes, ou encore simplement issues du regroupement de familles locales, apparaissent courant août mais l’arrivée des migrateurs postnuptiaux nordiques ne devient sensible qu’à partir de la fin septembre. La migration postnuptiale bat son plein durant tout le mois d’octobre avec des journées particulièrement fastes comme le 07 octobre 2007 où 148 individus sont dénombrés à Roquedur et 95 près de Sumène, stations toutes deux situées au pied des Cévennes. Les troupes hivernantes se dispersent ensuite en fonction des ressources alimentaires exploitant systématiquement, en compagnie des autres espèces de grives, les buissons chargés de baies. Le Genévrier commun et l’Aubépine sur les causses ou le sorbier sur les pentes des massifs de l’Aigoual et du Mont Lozère sont particulièrement recherchés. Pour l’anecdote, une donnée ancienne de reprise de bague signale une Grive musicienne à Meyrueis le 30 novembre 1972, auparavant baguée en Finlande le 20 août 1970 (in Destre et coll. 2000)
Non renseigné pour le moment
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Turdus ericetorum Turton, 1807 | Turdus philomelos clarkei Hartert, 1909 | Turdus philomelos philomelos Brehm, 1831

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles