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  • 275
    observations

  • 39
    communes

  • 48
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1975

  • Dernière observation
    2024
Argoud Philippe - Barraud Remy - Baty Stéphane - Beaury Pascal - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Bruc Yves - Brun Olivier - Casse Maël - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dugueperoux Franck - Fleith Patrick - Fonderflick Jocelyn - Garlenc Jean-christian - Gineste Benoit - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Melet Didier - Molto Jerome - Moreau Michel - Nappee Christian - Palmer Eric - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Riffard Sigrid - Rombaut Cyril - Soliveres Jordi - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 274 Observations
    Part d'aide à la prospection : 99.64 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
La Grive litorne est largement répandue sur tout le continent eurasiatique. Estivante nicheuse dans les régions forestières montagnardes, nordiques et boréales, elle descend hiverner en Europe occidentale atlantique, tout autour du bassin méditerranéen et au Moyen-Orient jusqu’en Afghanistan. En France, elle se reproduit dans les massifs forestiers du nord et de l’est, ainsi que dans les montagnes du Massif Central et des Alpes au Sud mais hiverne dans tout le pays. Sur le territoire du PNC, elle est observée au double passage migratoire et séjourne en hiver avec une abondance directement corrélée à la ressource alimentaire, cette grive consommant essentiellement en hiver les baies du Sorbier des oiseleurs, du houx ainsi que les baies du Genévrier commun. L’arrivée des premiers migrateurs postnuptiaux a lieu autour de la mi-octobre et les effectifs s’amplifient dans la dernière décade du mois. L’hivernage est régulier mais les effectifs des bandes à la recherche de nourriture sont très variables d’une année à l’autre. Tandis que des bandes de 200 à 600 individus sont plusieurs fois notées au cours de l’hiver 2016-2017 en divers lieux du Parc, aucune bande dûment décomptée n’a dépassé les 124 individus au cours de l’hiver 2011- 2012. En période hivernale, cette espèce se mêle volontiers aux autres espèces de turdidés (merles et autres grives) notamment au retour de belles journées de février lorsque les vers de terre sont accessibles et abondants dans les prairies naturelles bien exposées. Les dernières bandes hivernantes quittent en général le territoire dans le courant de la deuxième décade de mars. Une troupe de 1100 individus le 22 mars 1988 à Dourbies rappelle un temps où les effectifs d’oiseaux hivernants et migrateurs étaient nettement plus élevés. Mais dans un contexte d’évolution des mouvements de population, soulignons que depuis 2011, la présence printanière et estivale de cette espèce est notée quasiment chaque année : d’abord dans les secteurs du Causse Méjean et du Mont Lozère (Altier, 162 Cubières) en 2011, de nouveau sur le Mont Lozère (Cubières) et Méjean (Ispagnac) en 2013 et 2014 mais aussi sur le massif de l’Aigoual cette année-là. Puis, des chanteurs cantonnés en période de nidification se font remarquer, sur le secteur de Barre-des-Cévennes en 2015 et de nouveau dans le secteur du Mont Lozère (Saint-Etienne-du-Valdonnez et Le Pont-de-Montvert) en 2016 mais aussi sur le pourtour de l’Aigoual (Dourbies) et le Causse Noir (Lanuéjols) cette même année 2016. Et de nouveau sur le Mont Lozère en 2018. Il est probable que dans la dynamique de la colonisation du Massif Central ces dernières décennies, la Grive litorne se reproduise sur le territoire du PNC mais les preuves formelles restent à apporter. Des reprises d’oiseaux bagués par le passé apportent quelques précisions sur les mouvements de l’espèce : une femelle adulte baguée en Suisse le 07 octobre 1959 est reprise le 15 décembre à Sumène ; un adulte bagué en Belgique le 07 novembre 1969 est repris à La Malène le 10 mars 1971 ; un poussin bagué en Suède le 22 mai 1970 est repris à Sainte-Énimie en décembre 1970 ; un adulte bagué en Finlande le 09 mai 1971 est repris à La Parade le 25 novembre 1971 ; un individu bagué en RFA le 24 octobre 1975 est repris à Sainte-Énimie le 06 décembre 1975 ; un individu bagué en Grande-Bretagne 02 janvier 1977 est repris à Sainte-Énimie le 28 janvier 1979 ; un individu bagué en RDA le 12 mai 1977 est repris à Sainte-Énimie le 23 décembre 1980 ; un adulte bagué en Norvège le 24 octobre 1982 est repris à Sainte-Énimie le 15 janvier 1984 ; un individu bagué en Italie le 25 novembre 1986 est repris à Florac le 21 novembre 1988 ; un individu bagué en Suisse en le 17 août 1987 est repris à Montbrun le 1er décembre 1990 ; un individu bagué aux Pays-Bas le 25 octobre 1987 est repris à Saint- Maurice-de-Ventalon le 25 novembre 1990 ; un poussin bagué en Finlande le 04 juin 1988 est repris à Sainte-Énimie le 1er janvier 1992 ; un individu bagué en Suède le 21 mai 1989 est repris sur le Causse Méjean le 08 décembre 1990 (in Destre et coll. 2000.
Milieux boisés
Non renseigné pour le moment
Pas de synonymes pour ce taxon

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