Rougequeue à front blanc

Phoenicurus phoenicurus (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Muscicapidae Genre : Phoenicurus
Chargement...

  • 209
    observations

  • 54
    communes

  • 54
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1971

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Bres Emilie - Brianceau Lucille - Commandre Bernard - Costes Geraldine - David Pierre-antoine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dugueperoux Franck - Fauchier Emilien - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Garnier Gilles - Gineste Benoit - Gueniot Pierre - Guillosson Jean-yves - Guyonvarch Marine - Hache Sébastien - Hennebaut David - Herault Emilien - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Laurent Alban - Legros Régis - Lucas Philippe - Maccagno Yves - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Malinge Marie - Meynet Laurie - Molto Jerome - Moschetti Maily - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Redon Maxime - Ricau Bernard - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Selosse Lucie - Soustelle Cyril - Sulmont Emeric - Thomas Nathalie - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 186 Observations
    Part d'aide à la prospection : 89.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Estivant nicheur dans les pays du Maghreb et sur tout le continent eurasiatique tempéré jusqu’en Mongolie à l’est, le Rougequeue à front blanc est un migrateur transsaharien qui va hiverner en Afrique équatoriale. En France, c’est un nicheur assez largement répandu et, de même sur le territoire du PNC, le Rougequeue à front blanc est présent à la fois au double passage migratoire et en nidification. Habitant les bois clairs, les parcs et les jardins, il revient dès les premiers jours d’avril, en moyenne vers le 10 169 avril, mais quelques oiseaux avant-coureurs sont parfois signalés dès la mi-mars, notamment sur le piémont des Cévennes. Une date précoce est signalée le 14 mars 2009 en basses Cévennes (Sainte-Cécile d’Andorge). Sitôt sur leurs sites de reproduction, les mâles chanteurs se cantonnent tandis qu’un contingent de migrateurs continue de transiter sur le territoire au moins jusqu’à début mai. L’espèce niche dans des cavités naturelles (trou de Pic épeiche le plus fréquemment signalé) ou artificielles (nichoirs), et la recherche du nid et l’aménagement sont notés entre le 12 avril et le 1er mai (8 occurrences). Des nids occupés par une femelle couvant sont notés un 27 avril et un 29 avril. Des nids occupés, trahis par l’apport de becquées, sont signalés entre le 06 mai et le 14 juillet avec 30 occurrences dont 15 en mai, 8 en juin et 7 en juillet. Des deuxièmes nichées sont signalées un 1er juillet et un 26 juillet. Des becquées transportées par les adultes, mais sans précision de l’âge des destinataires (poussins au nid ou hors du nid), sont notées entre le 06 juin et le 11 juillet (5 occurrences dont 4 en juin et 1 en juillet). Puis, des juvéniles juste sortis du nid et/ou encore nourris par les parents sont signalés entre le 1er juin et le 12 juillet (4 occurrences dont 2 en juin et 2 en juillet). Les mâles chanteurs, très actifs d’avril à juin, cessent de chanter au début du mois de juillet (dernière date de chant mentionnée un 07 juillet). Enfin, des juvéniles volants mais émancipés sont mentionnés entre le 15 mai et le 05 août (24 occurrences dont 2 en mai, 16 en juin, 8 en juillet et 1 en août). Une ponte de 6 œufs est signalée un 06 mai et une nichée de 5 poussins au nid un 26 mai. En reproduction, l’espèce peut monter au moins jusqu’à 1430 m d’altitude comme en témoigne ce chanteur cantonné le 23 juin 2021 aux chalets du Bleymard sur le versant nord du Mont Lozère. L’espèce semble avoir progressé spatialement au cours des dernières décennies sur le territoire du Parc, sûrement dans le cadre d’une dynamique favorable de ses effectifs en France. Les données estivales, après la reproduction entre juillet et août, deviennent plus sporadiques sur le territoire du PNC et dans le temps mais un passage postnuptial est décelable à partir de la dernière décade d’août et durant tout le mois de septembre. Jusqu’à 10 individus de cette espèce sont notés dans un périmètre restreint le 05 septembre 2013 sur le Causse Méjean. En migration, le Rougequeue à front blanc transite jusque sur les croupes sommitales des massifs du Mont Lozère et de l’Aigoual. Les derniers contacts ont lieu en octobre avec deux dates ultimes : le 18 octobre, en 2017 à Saint-Privat-de-Vallongue, et le 26 octobre, 1977 près de Cabrillac sur le versant nord de l’Aigoual. L’espèce est ensuite totalement absente en période hivernale et la donnée, d’un mâle – au pattern peu confondable - le 12 novembre 1975 à Bassurels, constitue une date tardive exceptionnelle comme il en apparaît parfois ici ou là chez cette espèce.
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Motacilla phoenicurus Linnaeus, 1758 |

Audio (1)


Common Redstart (Phoenicurus phoenicurus) (W1CDR0001505 BD3).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles