Sittelle torchepot

Sitta europaea Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Sittidae Genre : Sitta
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  • 925
    observations

  • 77
    communes

  • 71
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Ambroise Lucie - Baconnet Mathieu - Barraud Remy - Baty Stéphane - Belier Laurent - Benoit Mariane - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Bonnel Celine - Boyer Jerome - Bruce Nicolas - Chatellier Andréa - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Fivel Agathe - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Garde Maxence - Garlenc Jean-christian - Garnier Gilles - Gineste Benoit - Giral Cedric - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Guitton Aude - Guyonvarch Marine - Hache Sébastien - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Jamier Myriam - Jys Michel - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Laurent Alban - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Molto Jerome - Palmer Eric - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Redon Maxime - Ricau Bernard - Rival Andre - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Sarrazin Françoise - Selosse Lucie - Seon Jean - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Tremauville Y - Tyssandier Manon - Valentine Aumont - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 830 Observations
    Part d'aide à la prospection : 89.73 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Sittelle est un petit passereau au corps trapu, qui possède un trait sourcilier noir du bec à la nuque. Le dessus de l’oiseau est gris-bleu ardoisé, la gorge blanche et le dessous du corps beige-roux. Les deux sexes sont identiques, et ne peuvent pas être confondus avec une autre espèce. Cet oiseau, assez démonstratif par son chant et ses cris, grimpe activement le long des troncs et des branches et descend souvent la tête en bas.
La Sittelle torchepot est considérée comme sédentaire sur toute son aire de répartition qui s’étend des 155 montagnes du Maroc jusqu’à l’océan Pacifique à travers tout le continent eurasiatique boisé et tempéré. Bien présente en France, à l’exception d’une frange méditerranéenne languedocienne, elle l’est aussi sur tout le territoire du PNC. Contactée tous les mois de l’année, elle fréquente tout habitat doté de grands arbres : hêtraies, chênaies, châtaigneraies, parcs et jardins, ripisylves. Il n’est pas rare d’entendre son chant en plein hiver et le repérage des nids par les couples est signalé dès le mois de janvier. Mais c’est surtout dans le courant du mois de mars que le couple s’active à la construction ou la réfection des nids (8 occurrences rapportées entre le 04 mars et le 20 avril) puis au cœur de la saison de reproduction, à partir d’avril, l’espèce devient plus silencieuse. Les cavités creusées par les pics, surtout celles du Pic épeiche mais aussi les loges de Pic noir, dans diverses essences d’arbres sont utilisées mais l’espèce s’accommode aussi volontiers des nichoirs à mésanges et même de cavités minérales comme les génoises des toits à Branoux-les-Taillades au pied des Cévennes par exemple. Deux accouplements sont notés un 18 avril et une femelle couve ses œufs un 03 avril. Le nourrissage de poussins au nid est signalé entre le 03 avril et le 27 juin (16 occurrences dont 3 en avril, 9 en mai et 4 en juin). Un envol de 4 poussins est observé le 23 mai 2020 dans les gorges du Tarn à La Malène. Des juvéniles volants, encore nourris ou non, sont notés entre le 07 mai et le 13 juillet. L’espèce ne semble guère souffrir des rigueurs hivernales et reste volontiers sur ses secteurs de reproduction même en plein hiver, à l’exception peut- être des plus hautes forêts des massifs du Mont Lozère et de l’Aigoual. L’espèce consomme à cette saison toutes sortes de graines, notamment les faînes en hêtraies ou les cônes des essences résineuses, et vient volontiers sur les mangeoires alimentées en tournesol. Sur les pentes du Mont Lozère, le nid le plus haut est connu à 1400 m d’altitude. Une tentative de reproduction hivernale est à souligner : le 02 février 2012, un couple est vu transportant des becquées vers un nid situé dans un marronnier sur la place de Vébron alors que la température au petit matin est de -9°C. Le mâle chanteur est toujours présent le lendemain 03 février, il fait -11°C ce matin-là. Le 09 suivant, le couple est toujours à l’œuvre, alarmant et apportant des becquées au nid ainsi que le 10 février alors qu’il règne toujours un grand froid avec même un -12°C ce matin-là ! Il est probable que, de manière exceptionnelle, ce couple ait mis en route une nichée à l’occasion de la période de grande douceur qui a précédé cette vague de froid. La suite de cette tentative n’est pas connue mais témoigne des capacités d’adaptation et de résistance de cette espèce à des conditions météorologiques extrêmes.
Non renseigné pour le moment
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Sitta europaea hassica Kleinschmidt, 1917

Audio (3)


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Auteur: Vulcano

Eurasian Nuthatch (Sitta europaea) (W1CDR0001520 BD24).ogg

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Auteur: Ndalyrose

Eurasian Nuthatch (Sitta europaea) (W1CDR0001532 BD13).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

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