Alouette des champs

Alauda arvensis Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Alaudidae Genre : Alauda
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  • 1 707
    observations

  • 47
    communes

  • 133
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Alcaix Gérard - Ambroise Lucie - Anglio Gregory - Balsan Raphaël - Barraud Remy - Baty Stéphane - Becquart Claire - Benoist Georges - Berbon Philippe - Bertrand Nicolas - Besnard Sylvie - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Breton - Brien Yves - Bruce Nicolas - Bussiere Jérome - Casse Maël - Chenard Michaël - Citoleux Jacques - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - David Pierre-antoine - Debussche Max - Deffrennes Benoit - Delvare Gérard - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Digier Marion - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Duvallet Gerard - Fabre Jean-marie - Feutry Sébastien - Fivel Agathe - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Franck Duguépéroux - Galouchi Rachida - Garde Maxence - Garnier Gilles - Garnier Jean - Garrevoet Theo - Gineste Benoit - Grandadam Jimmy - Granier Nicolas - Guillosson Elisabeth - Guillosson Jean-yves - Guillosson Tristan - Guyot Emile - Hebrard Jp - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Holstein Véronique - Hugonnet Serge - Isabelle Malafosse - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Jean-pierre Malafosse - Joly Camille - Jonard Aymeric - Julien Arnaud - Jys Michel - Karczewski Gaël - Kocher François - Lacoste Florent - Lacroix André - Lafon Nicolas - Lamarche Béatrice - Laurent Alban - Lebeau Irène - Lemaitre Olivier - Lemonnier Michèle - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Maldès Jean-michel - Marie Julien - Martin Evan - Martin Patrice - Meeus Guido - Michel Bruno - Molto Jerome - Moschetti Maily - Mossot Michèle - Nappee Christian - Noel Pierre - Passet Thierry - Patrice Martin - Petermann Pierre - Peyo D'andurain - Pianalto Sylvie - Picq Hervé - Pierkot Bernard - Pistelli Janine - Poisson Francis - Ponel Philippe - Portalier Johann - Prasil Vincent - Quillard Valerie - Ravel Pascal - Ricau Bernard - Riffard Sigrid - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Rousset Christian - Sane Fabien - Saran Hervé - Saulnier-blache Hugo - Seon Jean - Solier Eléonore - Soliveres Jordi - Streito Jean-claude - Sulmont Emeric - Szpajdel Christophe - Talhoet Samuel - Taris Jean Paul - Thelot Jean-pierre - Timonoz T - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tremauville Y - Tyssandier Manon - Valerie Quillard - Verdier P - Warnotte Claude
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 1614 Observations
    Part d'aide à la prospection : 94.55 %

    Fiche organisme

Informations espèce

L’Alouette des champs est un oiseau migrateur. Son plumage est de couleur brune striée de sombre. Elle à un corps rondelet, des ailes assez courtes, larges et pointues. Le dessous du corps est blanc-crème et sa poitrine lavée de fauve est striée de brun-noir. En vol on distingue les rectrices externes blanches et sur sa tête une petite touffe érectile forme une courte huppe. Sa taille frôle les 18 cm, son envergure est d’une trentaine de cm et son poids d’environ 40 g. L'Alouette des champs possède un chant caractéristique, qu’elle émet au cours d’un vol ascensionnel, pouvant durer sans relâche plusieurs minutes.
C’est une espèce à large distribution sur tout le continent eurasiatique, des îles britanniques jusqu’au Japon, présente aussi en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Les populations des contrées les plus froides sont migratrices et descendent l’hiver vers des régions plus tempérées. En France, l’espèce reste très commune, malgré la régression actuelle constatée ces dernières décennies, et son statut est identique sur le territoire du PNC. L’espèce est notée toute l’année mais, si elle est largement répandue en période de reproduction sur tous les vastes espaces de plaine et plateaux largement ouverts, pelouses steppiques caussenardes ou cultures pas trop perturbées par les traitements agricoles herbicides, elle déserte l’hiver ces espaces pour se regrouper ici ou là dans les secteurs de plaines où elles recherchent leur nourriture en bandes. Dans le même temps, très tôt, dès janvier ou février, à la faveur de belles journées, les premiers chanteurs se manifestent mais c’est surtout courant mars que les couples semblent regagner leurs territoires, au-dessus de 600 m, et se cantonnent. Cantonnements souvent momentanément interrompus, en altitude, par les dernières giboulées de neige de fin mars ou début avril, voire de mai certaines années, l’espèce nichant jusque sur les plus hautes crêtes sommitales du Mont Lozère à près de 1700 m. Ainsi, les nourrissages de poussins au nid, notés du 30 avril au 14 juillet, se concentrent surtout entre la mi-mai et juin (1 donnée en avril, 26 en mai, 23 en juin et 7 en juillet) et 5 nids contrôlés entre le 07 mai et le 22 juin comptaient respectivement 2 x 3 œufs, 2 x 4 œufs et 1 x 5 œufs. Des nichées juste envolées sont signalées entre le 14 mai et le 08 août : 3 données en mai, 7 en juin et 2 en août, ces deux dernières concernant sans doute des deuxièmes nichées. D’août à septembre, on remarque les premiers regroupements familiaux locaux, souvent de l’ordre d’une dizaine d’individus, mais c’est à la fin du mois de septembre et début octobre que débute franchement le passage postnuptial avec des bandes d’oiseaux comptant plusieurs dizaines d’individus : 20 le 30 septembre, en 2018 à Lanuéjols (Causse Noir), 30 le 02 octobre, en 2014 sur le Causse Méjean (commune de Vébron), 40 le 04 octobre, en 2012 sur le même causse (commune de Hures-la-Parade), 50 le 05 octobre, en 2012 au- dessus d’Ispagnac, et 130 le 06 de ce mois, en 2007 à Dourbies. Puis la migration s’amplifie à la fin octobre avec des grosses bandes, comme ces 200 individus le 21 octobre, en 2016 toujours sur le Causse Méjean (commune de Gatuzières) ou ces 324 le 27 octobre, en 2006 sur le versant Sud de l’Aigoual. Puis l’espèce se raréfie au cœur de l’hiver avec le retour de grosses troupes en février et mars lorsqu’a lieu la remontée prénuptiale : 200 individus le 11 février, en 2020 sur le Causse Méjean (commune de Fraissinet-de-Fourques), 500 le 24 février, en 2016 près de Saint-Etienne-du-Valdonnez ou encore 250 le 03 mars, en 2015 près de Causse-Bégon. Les dernières bandes migratrices, de quelques dizaines encore, se succèdent jusqu’à fin mars : encore 50 individus le 28 mars, en 2014 sur le Méjean. Au matin des dernières chutes de neige de début d’avril, quelques regroupements peuvent encore s’observer sur les prairies les plus en altitude tandis que les mâles cantonnés affirment leur présence par leur chant soutenu.
Non renseigné pour le moment
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Alauda arvensis arvensis Linnaeus, 1758 | Alauda arvensis cantarella Bonaparte, 1841 | Alauda cantarella Bonaparte, 1841

Audio (2)


Eurasian Skylark (Alauda arvensis) (W1CDR0001421 BD2).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

XN Alauda arvensis.ogg

CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0; GFDL (Wikimedia Commons)

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles