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  • 273
    observations

  • 57
    communes

  • 54
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Ambroise Lucie - Barraud Remy - Benoit Mariane - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Bonnet Roger - Boyer Jerome - Bruce Nicolas - Coenders Sylvie - Commandre Bernard - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dilhan Pierre - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Foubert Dominique - Franck Duguépéroux - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Guillosson Jean-yves - Guitton Aude - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Laurent Alban - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Martin Patrice - Meynet Laurie - Molto Jerome - Patrice Martin - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tremauville Y - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 268 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.17 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Passereau de petite taille avec ses ailes en forme de faux, le Martinet noir arbore une coloration sombre et unicolore excepté la gorge. Avec un vol et son cri caractéristique, cet oiseau grégaire vole sans relâche dans le ciel d’été.
Le Martinet noir est un estivant nicheur sur tout le continent eurasiatique et le pourtour méditerranéen. Hivernant dans la moitié Sud de l’Afrique, il est de retour de ses quartiers d’hiver dans le courant du mois d'avril. Sur le territoire du PNC, les premiers oiseaux sont parfois notés, à l’unité, avant la mi-avril sur le Piémont Cévenol, exceptionnellement fin mars : les données les plus précoces sont signalées le 26 mars 1976 à Saint-André-de-Lancize (1 individu) et le 27 mars 2017 à Val-d’Aigoual (2 individus). Mais les reproducteurs locaux reviennent en moyenne entre les 15 et 20 avril et réinvestissent en nombre 42 leurs sites cévenols ainsi que les sites d’altitude dans la dernière décade d'avril voire début mai selon les conditions météorologiques souvent capricieuses en début de printemps. Le gros du passage printanier se situe dans le courant de la première décade de mai : plusieurs centaines d’oiseaux peuvent alors être notés en transit, un maximum de 1000 individus étant signalé le 02 mai 2018 à Saint-Privat- de-Vallongue. Strictement anthropophile, bien que parfois vue en vol près des falaises, l'espèce niche principalement sous les toits des maisons mais aussi dans des trous de murs, le plus souvent en colonie lâche mais parfois par couples isolés dans les hameaux ou les vieilles fermes. Tous les villages du Parc national semblent occupés mais en densité variable en fonction des disponibilités d'accueil. Dans le courant de mai, des migrateurs non reproducteurs se joignent probablement aux groupes d'oiseaux locaux en chasse. Quelques précisions sur la reproduction indiquent que les oiseaux regagnent leurs anciens nids dès leur retour. L’incubation est discrète mais le nourrissage des parents au nid est bien documenté : les martinets nourrissent dès la fin mai et en moyenne jusqu’à la mi-juillet entre les 20 mai et 13 juillet (2 occurrences en mai, 11 en juin et 5 en juillet). L’envol des jeunes est signalé dès le 12 juin, en basse Cévennes, mais a lieu principalement dans le courant de juillet (3 occurrences en juin, 9 en juillet), c’est d’ailleurs dans le courant de ce mois que sont en général récupérés les jeunes tombés des toits, encore inaptes au vol mais sans doute poussés hors des nids par les températures excessives qui règnent sous les toits. A fin juillet, le départ de l’espèce est rapide et les vols de migrateurs postnuptiaux sont parfois spectaculaires dans les premiers jours d’août avec des effectifs pouvant compter plusieurs milliers d’individus : 7 500 le 05 août 2011 à Alzon voire 40 000 le 04 août 2013 au Pont-de-Montvert, les oiseaux étant bloqués par une cellule orageuse. Après les départs et passage massif des reproducteurs et migrateurs, quelques attardés achèvent isolément ici ou là leur cycle de reproduction. C’est ainsi que quelques rares nourrissages sont encore signalés les 06, 11 et 16 août. Après la mi-août, les gros vols de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’individus cessent, une dernière troupe de 15 est signalée le 25 août 2005, et seuls quelques retardataires se manifestent encore dans le courant de septembre, de manière régulière cependant chaque année, à l’unité ou par paires. La date ultime est datée du 1er octobre 2006 à Saint-André-de-Majencoules
Non renseigné pour le moment
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Cypselus apus (Linnaeus, 1758) | Hirundo Apus Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles