Rainette méridionale (La)

Hyla meridionalis Böttger, 1874


Classe : Amphibia Ordre : Anura Famille : Hylidae Sous-Famille : Hylinae Genre : Hyla
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  • 133
    observations

  • 34
    communes

  • 36
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1974

  • Dernière observation
    2023
Allemand Régis - Arnassant Stéphan - Barbanson Bruno - Barraud Remy - Breton François - Carp Erik - Cheylan Marc - Crochet Pierre-andré - Dagron Bruno - De Rivoire Mr Et Mme - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Dissac Yann - Fabre Christine - Foubert Dominique - Garnier Gilles - Geniez Philippe - Guillosson Tristan - Hennebaut David - La Cistude - Lebraud Christian - Malafosse Jean-pierre - Molto Jerome - Néri Frédéric - Pianalto Sylvie - Puddu Alexis - Rombaut Cyril - Schreiber Maxime - Sulmont Emeric - Séon Jean - Taris Jean-paul - Torreilles Gérard
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 133 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Rainette méridionale est une petite grenouille, dépassant rarement les 5 cm de longueur de corps. Seule rainette présente sur le territoire du Parc national des Cévennes, elle est aisément reconnaissable. Sa coloration est souvent vert vif, mais peut être variable selon les individus allant du beige au gris, une ligne noire vient souligner les côtés de sa tête et ses doigts sont munis de ventouses. C’est une espèce qui peut être active en journée, mais qui passe souvent inaperçue dans la végétation. La nuit venue, elle peut être contactée de loin grâce à son chant puissant et grave évoquant une succession lente de rots caverneux. Comme son nom l’indique, son aire de répartition s’étend du pourtour méditerranéen au Bassin aquitain. Comme la Rainette verte, la Rainette méridionale recherche la végétation ligneuse ou herbacée pour se dissimuler en journée et apprécie la présence de milieux boisés et broussailleux. Elle est souvent notée non loin des habitations humaines, sa présence étant ici très souvent liée à la présence de bassins artificiels qu’elle utilise pour la reproduction (mares, lavoirs, mais aussi récupérateurs d’eau de pluies et autres bacs d’eau stagnante). Elle peut également se reproduire dans les vasques rocheuses en bordure de rivière et autres habitats plus ou moins temporaires, à l’abri de la prédation des poissons. La Rainette méridionale peut être entendue plus ou moins toute l’année, au gré des périodes de redoux durant l’hiver (chant le plus précoce le 17/01/1983, commune du Vigan, chant le plus tardif le 20/12/2015, commune de Saint-André-de-Majencoules), même si la période principale de reproduction qui s’étale de mars à juin reste la plus favorable pour la contacter.
Sur le territoire du Parc national des Cévennes on retrouve la Rainette méridionale sur l’ensemble des Vallées Cévenoles, exception faite de la vallée du Galeizon où elle doit être cependant présente, sur les Piémonts Gardois et Ardéchois ainsi que sur les versants méditerranéens de l’Aigoual, de 150 m d’altitude (le 18/06/1988 à Générargues) jusqu’à 850 m d’altitude (en 2005 et 2007, commune d’Aumessas). Il existe également des mentions plus atypiques de la Rainette méridionale en versant atlantique. Ainsi le 22/07/2001, 7 mâles sont entendus au lac des Pises, alors que l’espèce n’avait jamais été contactée malgré le suivi régulier effectué sur ce site. Sans qu’une recherche ciblée n’ait été réalisée par la suite, elle y a été recontactée jusqu’en 2009. C’est la plus haute station connue (1260 m) pour l’espèce en France, qui plus est, dans un environnement montagnard peu favorable (Geniez & Cheylan 2012). Cinq adultes ainsi que des pontes et des têtards ont également été découverts dans une lavogne du Causse Noir, à 990 m d’altitude, le 21/05/2013 à Servillières (commune de Lanuéjols). Cette dernière observation reste à confirmer, tout comme une mention plus douteuse de l’espèce sur le Causse de Sauveterre, à Boisset (commune de Sainte-Enimie) en 2007. Ces observations, sur le haut bassin-versant atlantique, assez éloignées des populations aveyronnaises connues, et à des altitudes élevées, laissent à penser que cette espèce a fait l’objet d’introductions sur le territoire du Parc national des Cévennes. Un suivi de ces sites permettrait de connaître le devenir de ces individus. Peu de données spécifiques à la reproduction sont disponibles sur le territoire du Parc national des Cévennes avec moins d’une dizaine de mentions de têtards et aucunes de pontes. Un manque à combler quand on sait que la Rainette méridionale peut potentiellement se reproduire toute l’année en milieu méditerranéen, phénomène qui pourrait être accentué par le réchauffement climatique, tout comme la distribution de l’espèce qui pourrait connaître une expansion en altitude.
Zones humides
Non renseigné pour le moment
Hyla africana Ahl, 1924 | Hyla arborea meridionalis Böttger, 1874 | Hyla arborea var. meridionalis Böttger, 1874 | Hyla barytonus Heron-Royer, 1884 | Hyla perezii Bosca, 1880

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles