Vautour moine

Aegypius monachus (Linnaeus, 1766)


Classe : Aves Ordre : Accipitriformes Famille : Accipitridae Genre : Aegypius
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  • 231
    observations

  • 37
    communes

  • 59
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1992

  • Dernière observation
    2024
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  • Parc National des Cévennes
    Participation à 226 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.84 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Vautour moine est le plus grand des Vautours, son envergure atteint les 2 m 80, son plumage est brun -foncé pour l’adulte et très sombre pour le juvénile. Son cou est entouré d’une collerette de plumes érectiles plus claire que le reste du plumage. La calotte crânienne est couverte d’un duvet blanchâtre, ce qui passe pour une tonsure et lui vaut le mon vernaculaire de moine. Sa silhouette en vol est plus celle d’un Aigle de part la largeur de ses ailes, très digitées au bout, lui procurant une tenue plate quand il cercle et légèrement tombante quand il plane. Il relève souvent sa queue avant de se poser au contraire du Vautour fauve, qui lui laisse pendre ses pattes. Doté d’un bec puissant et très tranchant c’est un nécrophage strict. Il est spécialisé dans la découpe de la peau, des tendons et des cartilage
Espèce eurasiatique méridionale comme le Vautour fauve, l’espèce est plus individualiste et, sur le territoire du PNC, niche de loin en loin sur les grands arbres dans les secteurs des gorges du Tarn, de la Jonte et de la Dourbie. Disparu vraisemblablement depuis très longtemps de la région, ce vautour a profité de la réussite de réintroduction du Vautour fauve et un programme de réintroduction a été lancé en 1996 dans le but de renforcer la guilde des rapaces nécrophages locaux. Ainsi, à la suite de lâchers dans les premières années du projet d’introduction, une population locale s’est peu à peu établie et, à ce jour, sur le secteur Aveyron-Lozère à la confluence Tarn–Jonte, 28 couples au printemps 2022 ont produit 15 jeunes à l’envol soit un succès de reproduction de 54 %, ce qui correspond à la valeur moyenne observée au cours de la décennie écoulée. Bien que de morphologie et corpulence à peu près comparables à son cousin le Fauve, le Vautour moine se caractérise par des comportements spécifiques. Les couples établissent leurs nids, individuellement, sur des arbres et non en falaises, et les vieux Pins sylvestres des pentes des gorges lui offrent des supports tout à fait propices aux lourds amoncellements de branchages que les adultes, très fidèles à leur site de nidification, rapportent d’année en année. Le Vautour moine accompagne souvent les vautours fauves lors des curées mais sait aussi se contenter de bêtes mortes de gabarits divers ne dédaignant pas les cadavres de petits animaux comme les lièvres ou les lapins. Beaucoup moins grégaire que son cousin le Vautour fauve, le Vautour moine peut prospecter et descendre seul sur un cadavre parfois même dans des habitats escarpés et relativement embroussaillés. On peut le voir alors remonter une pente à pied ou s’extirper d’une lisière et aller chercher un point élevé pour pouvoir s’envoler. Cet ensemble de caractères lui confèrent une dynamique propre et, la croissance de cette population réintroduite, est beaucoup plus lente et localisée que celle du Vautour fauve mais révèlent, après trente ans de présence, une réelle adaptation aux conditions offertes par l’environnement karstique de la partie caussenarde du territoire du PNC. Cependant, cette population reste elle aussi fragile et les incendies, comme ceux que la région caussenarde a connu au cours de l’été 2022 causant la mort d’un poussin, viennent s’ajouter aux périls qui menacent déjà l’espèce (lignes électriques, produits phytosanitaires toxiques, malveillance).
Milieux rocheux
Non renseigné pour le moment
Vultur monachus Linnaeus, 1766

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles