Aigle royal

Aquila chrysaetos (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Accipitriformes Famille : Accipitridae Genre : Aquila
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  • 1 242
    observations

  • 61
    communes

  • 154
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1974

  • Dernière observation
    2024
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  • Parc National des Cévennes
    Participation à 1209 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.34 %

    Fiche organisme

Informations espèce

L’aigle royal est l’une des espèces emblématiques des parcs nationaux Français et principalement du Parc National des Cévennes puisque qu’il est présent sur tous les massifs et que 15 couples sont suivis en 2018 en zone cœur et en aire d’adhésion. C’est un grand rapace diurne de 2m20 d’envergure pour les femelles, les mâles étant un peu plus petit, qui s’installe préférentiellement dans les parois rocheuses inaccessibles mais aussi parfois dans de grands arbres.
L’Aigle royal a une très large distribution dans tout l’hémisphère Nord mais n’occupe que les régions montagneuses en France (Pyrénées, Massif Central, Alpes et Corse). C’est une espèce aujourd’hui bien présente dans le Sud du Massif Central, et donc sur tout le territoire du PNC, mais qui a été fort malmenée par le passé. Considérée comme nuisible, du fait de son statut écologique de prédateur, l’Aigle royal était persécuté autrefois ; pour mémoire, une tradition dans certains villages des gorges du Tarn voulait que pour la fête de la Saint-Jean les aires soient brûlées et l’espèce était alors contrainte à s’installer dans les habitats les plus reculés et inaccessibles. Après les mesures de protection qui furent décrétées, pour cette espèce, dès l’année 1958 en Lozère, l’effectif des couples nicheurs s’est d’abord stabilisé avant une reconquête progressive des territoires anciens ces dernières années. On peut considérer 88 qu’actuellement dix couples d’adultes sont présents dans les limites strictes du Parc. Sédentaires, ces couples manifestent leur territorialité par des vols en festons dès le mois de décembre mais les vols de parade avec une plus forte fréquence d’accouplements ont lieu en février et mars. Les pontes sont déposées en moyenne durant la deuxième décade de mars, voire un peu plus tard après le 20 mars pour les couples d’altitude. La majorité des aires sont rupestres et seuls deux couples, sur le territoire du Parc, nichent régulièrement sur des arbres. Ricau & Decorde (2009) citent les dates extrêmes de ponte à fin février et mi-avril. La femelle pond généralement un seul œuf mais les doubles pontes ne sont pas rares et même une nichée de trois aiglons fut réussie en 2021 sur le site du Trévezel (commune de Lanuéjols - Gard). La durée d’incubation est de 44 jours en moyenne chez cette espèce et les deux parents assurent l’élevage au nid pendant 70 jours. La surveillance de l’aire est parfois assurée avec un zèle extrême ; ainsi, le 23 avril 2018, une femelle, posée à l’aire sur ses deux œufs, avise de son œil perçant un Circaète en pleine action de chasse en contrebas de son nid… en l’espace d’un éclair, l’aigle fond sur le circaète, en train de se débattre au sol avec un serpent, et le tue tout net sans chercher à en consommer la moindre part. Sur le territoire du PNC, l’envol des aiglons a lieu en moyenne entre les 15 et 20 juillet. Des suivis télémétriques réalisés ces dernières années, sur une population de couples du Sud Massif Central ont montré que les jeunes aiglons s’émancipent progressivement en prospectant d’abord l’espace vital de leurs parents puis de nouveaux territoires plus lointains (Itty in litt.) avant leur maturité sexuelle qui ne survient guère avant l’âge de 4 ans. En retour, la présence d’oiseaux immatures venus d’autres contrées montagneuses, fréquentent, sans doute en toutes saisons, l’espace lozéro-gardois du Parc. Nombre de données signalent la présence du jeune de l’année en compagnie des parents jusqu’au cœur du premier hiver au cours duquel apparaissent des comportements interprétés comme de l’hostilité parentale à l’égard du jeune. Dans le même temps, les couples renouent et consolident leurs liens par des démonstrations de jeux aériens. Aucune donnée précise ne rend compte des succès de reproduction de cette espèce dans le Parc mais on peut noter que les échecs d’une année à l’autre ne sont pas rares, principalement dus, semble-t-il à une recomposition des couples par suite de la disparition de l’un des partenaires. Les couples se reconstituent alors avec des individus encore immatures dans certains cas. Les proies mentionnées sont principalement les lièvres et les lapins mais les renardeaux ne sont pas rares et même de jeunes ongulés (mouflon et chevreuil) sont signalés.
Milieux boisés
Non renseigné pour le moment
Aquila fulva (Linnaeus, 1758) | Falco chrysaetos Linnaeus, 1758 | Falco fulvus Linnaeus, 1758

Audio (1)


Golden Eagle (Aquila chrysaetos) (W1CDR0001387 BD6).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

Observations par classes d'altitudes

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