Pélodyte ponctué (Le)

Pelodytes punctatus (Daudin, 1803)


Classe : Amphibia Ordre : Anura Famille : Pelodytidae Genre : Pelodytes
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  • 258
    observations

  • 23
    communes

  • 35
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1981

  • Dernière observation
    2024
Baffie Philippe - Barraud Remy - Breton François - Buisson Olivier - Cochet Gilles - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Dissac Yann - Déana Thomas - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Garnier Gilles - Geniez Philippe - Gineste Benoit - Hennebaut David - Jamier Myriam - Lamarche Béatrice - Lebraud Christian - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Mourgues Robin - Parayre Christophe - Pianalto Sylvie - Ravayrol Alain - Rombaut Cyril - Scher Olivier - Sulmont Emeric - Séon Jean - Torreilles Gérard - Vecker Jacques - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 254 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.45 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Pélodyte ponctué est un petit amphibien à l’aspect très élancé et ne dépassant guère les 4,5 cm. Son allure longiligne due à ses longues pattes arrière ainsi que son dos gris parsemé de verrues d’un beau vert clair lui ont valu le surnom de « Grenouille persillée », mais il s’agit en fait d’un crapaud. On remarque sur son dos une tache caractéristique plus claire en forme de X faisant penser à un « sac à dos ». Sa pupille est verticale et son iris jaune. La répartition du Pélodyte ponctué au sein du Parc national des Cévennes, entre 147 m (Berrias et Casteljeau) et 1168 m (Plo de la Borie, Saint-Etienne-du-Valdonnez), semble liée à la nature du substrat : on le retrouve quasi exclusivement sur calcaire où il montre une attirance pour les paysages plutôt dénudés mais riches en petites cavités souterraines qu’affectionne ce batracien pour son repos hivernal. Le Pélodyte ponctué se reproduit dans les lavognes temporaires ou permanentes, les mares temporaires, voire même les grandes flaques, ou encore les cours d’eau à caractère temporaire (le 13/04/2021, Goule de Sauvas, Saint-Paul-le-Jeune). La ponte prend la forme d’un manchon d’une dizaine de centimètres déposé autour d’une tige, ou à défaut, dans les lavognes dépourvues de végétation, sur une feuille de chardon roulant voire sur une plume qu’un vautour aura laissé lors d’un bain ! En période de reproduction, le chant des mâles est facilement reconnaissable, mais audible uniquement à faible distance car généralement émis sous l'eau. Il ressemble au son de deux boules de pétanque qui se percutent répétitivement l’une contre l’autre ou au grincement d’une chaussure ! Le Pélodyte ponctué fait partie des amphibiens les plus précoces à se reproduire et on peut l’entendre dès le mois de février dans les Basses Cévennes (chant le plus précoce le 05/02/2007 sur la commune de Blandas, en limite du Parc). Cette espèce a la capacité de produire une deuxième ponte en fin d’été (quatre pontes dans la lavogne de Villeneuve, Causse Méjean, le 22/09/2020) notamment si les points d’eau temporaires sont restés en eau.
Le Pélodyte ponctué se rencontre donc essentiellement sur l’ensemble des Causses, du Sauveterre à Blandas et sur la Can de l’Hospitalet où il a été revu récemment, le 26/03/2021 au col des Faïsses, mais également sur l’ensemble du Piémont Cévenol depuis le viganais jusqu'à l’Ardèche. Il ne semble pas fréquenter les gorges du Tarn et de la Jonte ni les Vallées Cévenoles, exception faite d’une mention, par un observateur confirmé, le 09/05/2002 le long du Gardon de Sainte-Croix sur la commune de Moissac-ValléeFrançaise. Enfin, il fréquente l’ensemble des mines et carrières houillères de Champclauson et de Portes où il retrouve les paysages rocheux et dénudés qui lui conviennent. Citons aussi sa présence sur la partie calcaire du massif du Mont Lozère où il atteint son altitude maximale, sa reproduction étant avérée dans une mare temporaire non loin du parking des menhirs le 16/04/2018. Il serait à rechercher dans la plaine du Valdonnez où figure une donnée ancienne : le 20/04/2000 à Varazoux, ainsi que dans tous les habitats pionniers tels que les carrières, comme par exemple au col des Tribes au nord du Mont Lozère. Les changements climatiques en cours font que les épisodes cévenols de fin d’été et début d’automne se décalent de plus en plus sur les mois d’octobre et novembre, privant de plus en plus régulièrement l’espèce de l'opportunité d'une seconde ponte.
Zones humides
Non renseigné pour le moment
Rana daudini Merrem, 1820 | Rana plicata Daudin, 1802 | Rana punctata Daudin, 1803

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles