Coronelle lisse (La)

Coronella austriaca Laurenti, 1768


Ordre : Squamata Famille : Colubridae Genre : Coronella
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  • 123
    observations

  • 35
    communes

  • 57
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2023
Allemand Régis - Anglio Grégory - Baffie Philippe - Barraud Remy - Barraud Rémy - Belier Laurent - Boissier Florence - Boyer Jerome - Brogard Jacques - Chapelle Brigitte - Chenard Michaël - Christophe Cuenin - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Crochet Pierre-andré - Dabonneville Francis - Deffrennes Benoit - Delforge Jean-claude - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Dilhan Pierre - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Feltgen Alexandre - Feutry François - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Garnier Gilles - Geniez Philippe - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Kocher François - Lamarche Béatrice - Legendre François - Lhermet Vincent - Lucas Philippe - Maccagno Yves - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Nappée Christian - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Pinna Louis - Pédel Xavier - Redon Maxime - Ricau Bernard - Sulmont Emeric - Séon Jean - Thirion Jean-marc - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 122 Observations
    Part d'aide à la prospection : 99.19 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Coronelle lisse est une couleuvre de taille modeste, le plus souvent inférieure à 60 cm. Elle est reconnaissable à son bandeau sombre qui part du cou, traverse l’œil et se prolonge en avant presque jusqu'au museau contrairement à la Coronelle girondine, autre espèce proche, dont le bandeau s’arrête au niveau de l’œil. Elle se différencie aussi de son homologue par sa face ventrale uniformément sombre de rouge brique à noire, le plus souvent rouge saumoné. La Coronelle girondine possède elle des taches noires en damier sur le ventre.
La Coronelle lisse est une espèce d'affinité médio-européenne. Elle est donc sur le territoire du Parc national des Cévennes en limite de distribution méridionale pour le Massif Central. De fait, bien qu’elle soit présente sur l'ensemble des massifs du Parc, elle est surtout mentionnée en altitude et évite les secteurs chauds et secs de la zone méditerranéenne. Sa distribution altitudinale s'échelonne de 325 m au pied du Mont Lozère (Pied-de-Borne, le 17/05/2000) à 1510 m sur les crêtes du Mont Lozère (commune du Pont-de-Montvert, Rocher du Luc, le 10/07/2019). On la retrouve aussi avec une grande amplitude altitudinale sur le massif de l'Aigoual où elle est présente de 480 m sur le versant Sud du Lingas (Aumessas, en 1990), à la faveur d’un vallon frais et humide, à 1500 m sur les hauteurs de la vallée de l’Hérault (Valleraugue, le 31/10/1984). Elle est aussi assez commune sur le Causse Méjean et le Causse de Sauveterre, même dans les parties les plus dénudées, et plus rare dans les Gorges du Tarn et de la Jonte. Sur le versant méditerranéen des Vallées Cévenoles, elle se cantonne dans les secteurs d’altitude de Saint-Germain-de-Calberte à Barre-des-Cévennes. On rencontre la Coronelle lisse essentiellement au-dessus de 700 m : plus bas dans les vallées et les Gorges en versant atlantique, elle est souvent remplacée par la Coronelle girondine (Gorges du Tarn, de la Jonte, du Trévezel, vallées du Tarnon et de la Mimente), tout comme dans le bas des vallées méditerranéennes, plus chaudes, où elle est absente. De mœurs relativement discrètes et le plus souvent nocturne, la Coronelle lisse s'observe tôt le matin en été ou au crépuscule, plus rarement en pleine journée. Elle affectionne particulièrement les milieux relativement ouverts, mais ombragés à son échelle, pourvus de blocs rocheux comme les landes à Genêts purgatifs sur le Mont Lozère et les chaos rocheux sur les Causses. Elle est aussi présente dans des habitats plus forestiers où elle fréquente préférentiellement les lisières ensoleillées. La présence de blocs rocheux ou de murets pourrait être un élément important dans la sélection de ses habitats, peut-être parce qu'ils abritent également le Lézard des murailles et le Lézard catalan, ses principales proies. La Coronelle lisse hiverne de la première décade de novembre à la dernière décade de mars avec comme dates extrêmes le 25/03/1993 à Ispagnac et le 07/11/1995 à Mandagout.
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Coluber coronella Bonnaterre, 1790 | Coluber levis Lacepède, 1789 | Natrix coronilla Schrank, 1798

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles