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  • 133
    observations

  • 44
    communes

  • 40
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Baty Stéphane - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Florent Lacoste - Franck Duguépéroux - Garde Maxence - Gautier Grégoire - Gueniot Pierre - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Jamier Myriam - Jean-pierre Malafosse - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Laniece Manon - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Molto Jerome - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Sane Fabien - Seon Jean
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 128 Observations
    Part d'aide à la prospection : 96.24 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Verdier d’Europe est un passereau de la famille des Fringillidés. Son corps est compact avec une queue courte et un gros bec conique. Le mâle adulte est jaune-vert-olive avec du jaune vif sur le bout des ailes et de la queue. La femelle adulte est morphologiquement semblable au mâle, mais nettement différente quant au plumage, beaucoup plus terne. Le verdier d’Europe se nourrit essentiellement de graines, mais aussi de bourgeons et de petits fruits. Le Verdier d’Europe est une espèce de milieux arborés ouverts, on peut l’observer facilement dans les jardins, les vergers, les fermes, les hameaux…
Le Verdier a une répartition limitée au continent eurasiatique occidental et aux contrées septentrionales des pays du Maghreb sous influence méditerranéenne. Estivant nicheur, et donc migrateur aux latitudes scandinaves et russes les plus nordiques, il est considéré comme sédentaire partout ailleurs. En France, il est présent en toutes saisons et, de même, sur le territoire du PNC, le Verdier est noté toute l’année mais avec des fluctuations saisonnières marquées. Habitant les lisières des bois clairs, les landes arborées, les parcs et jardins ainsi que les ripisylves, il est fréquent à basse et moyenne altitude mais devient plus rare sur les hauteurs : seulement 7 % des données dépassent les 1000 m sans excéder les 1370 m hormis quelques rares données d’individus en migration active. En effet, bien que réputé sédentaire, un léger passage postnuptial est noté parfois en octobre mais surtout en novembre, selon les années, avec toutefois des effectifs très modestes n’excédant que rarement la dizaine d’individus : 16 le 25 novembre 2010 à Alzon. Mais ce sont surtout les épisodes neigeux ou les vagues de froid hivernales, poussant les oiseaux vers le sud, qui amènent des effectifs conséquents : une centaine d’individus à Plambel (commune de Gatuzières), dans la haute vallée de la Jonte, le 30 janvier 2000 ou encore 40 le 191 23 février 2020 à Saint-Etienne-du-Valdonnez. Ces arrivées hivernales soudaines sont bien observées aussi aux postes de nourrissage artificiel offerts aux granivores : 25 individus sur une mangeoire le 08 janvier, en 2021 à Saint-Etienne-du-Valdonnez, ou encore 20 le 25 février, en 2015 à Bagnols-les-Bains à 900 m d’altitude dans la haute vallée du Lot. Notons, pour l’anecdote, que cette espèce est signalée comme victime collatérale des tendelles : trois tués le 16 février 1976 sur le Causse Méjean (Brugière & Duval 1983). Dans le même temps, la saison de reproduction, avec les premiers chants, débute assez tôt, dès janvier ou février dans les stations méridionales du Piémont Cévenol mais surtout en mars sur la plus grande partie du territoire. Parades nuptiales et construction de nid sont signalés en mars et avril et des nourrissages au nid, ou de poussins juste envolés, sont notés entre le 26 avril et le 31 août : 1 occurrence en avril, 4 en mai, 6 en juin, 3 en juillet et une tardive en août. L’espèce, adepte des doubles pontes, montre en effet une activité de chant intense entre mars et mai-juin puis devient plus discrète avec une reprise de l’activité de chant courant juillet en lien probablement avec la seconde nichée. L’espèce devient ensuite très discrète et les données en septembre sont curieusement très rares comme si les nichées locales partaient déjà vers le sud avant que n’arrivent les nordiques.
Non renseigné pour le moment
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Carduelis chloris (Linnaeus, 1758) | Loxia chloris Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles