Pie-grièche à tête rousse

Lanius senator Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Laniidae Genre : Lanius
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  • 32
    observations

  • 12
    communes

  • 73
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1972

  • Dernière observation
    2023
Alcaix Gérard - Anglio Gregory - Balsan Raphaël - Becquart Claire - Benoist Georges - Berbon Philippe - Bernier Bernard - Besnard Sylvie - Bonnet Jean - Breton - Bussiere Jérome - Citoleux Jacques - Costes Geraldine - Cuénin Christophe - Debussche Max - Delvare Gérard - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Digier Marion - Duvallet Gerard - Fabre Jean-marie - Feutry Sébastien - Galouchi Rachida - Garnier Jean - Garrevoet Theo - Granier Nicolas - Guillosson Elisabeth - Guillosson Tristan - Guyot Emile - Hebrard Jp - Hugonnet Serge - Jamier Myriam - Jonard Aymeric - Kocher François - Lacroix André - Lafon Nicolas - Lebeau Irène - Lemaitre Olivier - Lemonnier Michèle - Malafosse Isabelle - Maldès Jean-michel - Martin Patrice - Mauvais M - Meeus Guido - Michel Bruno - Mossot Michèle - Nappee Christian - Noel Pierre - Passet Thierry - Petermann Pierre - Pianalto Sylvie - Pierkot Bernard - Pistelli Janine - Plombat Jean-victor - Poisson Francis - Ponel Philippe - Prasil Vincent - Ravel Pascal - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Rousset Christian - Saran Hervé - Seon Jean - Streito Jean-claude - Szpajdel Christophe - Talhoet Samuel - Thelot Jean-pierre - Timonoz T - Torreilles Gérard - Van Esbroeck Jacques Et Josette - Verdier P - Warnotte Claude
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 32 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
La Pie-grièche à tête rousse est une estivante nicheuse en Europe méridionale et en Asie mineure qui s’en va hiverner en Afrique subsaharienne au nord de l’équateur. Ses populations sont donc strictement migratrices et, en France, en nidification, elle est surtout présente sur le pourtour méditerranéen, plus sporadique à l’ouest et dans le centre du pays jusqu’au nord-est. Bien que ne montant guère en altitude, sous nos climats, il semble qu’elle ait été plus commune dans les décennies passées : Meylan (1933) la signale à proximité de plusieurs hameaux du Causse Méjean, souvent associée au Moineau soulcie, et retrouve même un oiseau mort sur le Mont Lozère en mai 1932 qu’il soupçonne être un migrateur. Plus récemment, elle était connue nicheuse dans les années 1970 en Lozère (Brugière & Duval 1983) et communément rencontrée. Depuis, les observations de cette espèce se sont raréfiées et les dernières données de reproduction formelle sur les hauteurs de ce département datent de l’année 1977. Sur le territoire du PNC, c’est surtout un migrateur mais quelques couples se reproduisent sur le piémont des Cévennes. Les premiers oiseaux reviennent dans le courant de la deuxième quinzaine d’avril, cinq données après le 15 avril, avec une date précoce le 13 avril 2016 à Finiels, sur les pentes méridionales du Mont Lozère. La présence de l’espèce est sporadique sur l’ensemble du territoire et il est difficile de distinguer les oiseaux en migration d’éventuels reproducteurs locaux qui pourraient rester discrets dans le courant de la belle saison. Cependant, la plus grande fréquence des contacts en mai laisse supposer un léger flux de migrateurs et la présence de juin à août est sans doute révélatrice de couples reproducteurs ou de tentatives de reproduction ici ou là. La nidification de l’espèce est encore soupçonnée sur le Causse Méjean en 1994 : une femelle avec une plaque incubatrice est capturée le 20 juin à Drigas (Destre et coll. 2000). Elle n’est prouvée que dans les basses vallées et collines cévenoles : anciennement, à Robiac-Rochessadoule près de Bessèges le 16 juillet 1988 (couples avec juvéniles), et plus récemment le 10 août 2005 près du Vigan (4 adultes et 5 jeunes), le 15 août 2007 à Molières- Cavaillac (1 couple nourrissant 2 juvéniles), le 10 juillet 2011 aux Mages (couple nourrissant 2 jeunes) et le 07 août suivant au même endroit, des adultes et juvéniles encore présents. Courant août, l’espèce s’éclipse discrètement, sans passage postnuptial notable, et le 24 août, en 1997 près de l’aven Armand et en 2012 au mont Gargo sur le Causse Méjean, constitue la dernière date de présence de l’espèce. Aucune autre donnée de reproduction n’a été signalée dans la dernière décennie écoulée laissant 120 entrevoir une régression très nette de cette espèce qui n’a fait que s’amplifier au cours des années passées.
Pelouses | Prairies
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