Fauvette orphée

Sylvia hortensis (Gmelin, 1789)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Sylviidae Genre : Sylvia
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  • 247
    observations

  • 23
    communes

  • 45
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1974

  • Dernière observation
    2023
Barraud Remy - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dissac Yann - Drouard Florian - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Garde Maxence - Garnier Gilles - Hache Sébastien - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Isabelle Malafosse - Jamier Myriam - Jean-pierre Malafosse - Jys Michel - Karczewski Gaël - Lucas Philippe - Maccagno Yves - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Martin Patrice - Molto Jerome - Patrice Martin - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Riffard Sigrid - Rombaut Cyril - Sane Fabien - Selosse Lucie - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon - Valerie Quillard
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 247 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Fauvette orphée est la plus massive des fauvettes méditerranéennes que l’on peut rencontrer sur le Parc National des Cévennes. D’aspect général robuste avec un bec long et fort, elle apparaît peu contrastée avec un plumage à dominante grise ressemblant à celui de la Fauvette à tête noire. Cependant, l’allure générale élancée, la gorge bien blanche qui contraste avec la calotte gris foncé, la queue longue noire à rebords blancs et la forme de la tête anguleuse l’apparente aux autres fauvettes méditerranéennes. Le mâle a l'iris jaune (critère nettement visible) et un bandeau noir qui s'étend du bec à l'arrière de l’œil. Parfois discrète et pas toujours facile à observer, c’est souvent par son chant caractéristique qu’elle nous indique sa présence. Son chant est structuré, puissant et mélodieux avec de deux à quatre strophes courtes et explosives rappelant à la fois le Merle à plastron et le Rossignol en plus grinçant.
C’est une espèce migratrice méditerranéenne, présentant une vaste répartition paléarctique jusqu’en Asie centrale. Le territoire du Parc est concerné par la sous-espèce nominale (hortensis) qui se trouve en position limite d’altitude notamment sur les Causses (1243 m pour la donnée la plus haute). Quelques données isolées sur le Mont Lozère peuvent même dépasser les 1300 mètres (1418 m à l’est de Finiels). En zone méditerranéenne, l’espèce semble inféodée aux taillis clairs de chênes verts hétérogènes alternant des zones buissonnantes et des zones ouvertes sur les versants orientés sud. Sur les plateaux calcaires caussenard en revanche, elle affectionne particulièrement les haies denses épineuses. Sur le territoire du Parc National des Cévennes où les densités restent faibles, l’espèce est franchement Caussenarde se concentrant sur le Causse Méjean, le Causse noir, le Sauveterre et les Causses méridionaux (Campestre et Blandas). On la retrouve de façon plus anecdotiques dans les Vallées Cévenoles et sur la vallée de l’Arre. La Fauvette orphée est donc à rechercher au printemps sur les marges méridionales du Parc, mais aussi sur le Mont Lozère où nous notons quelques données sporadiques. L’espèce étant une migratrice tardive, les données de mâles chanteurs se distribuent sur le Parc de mi-avril (première mention le 13 avril) à début juillet (période des premiers départs en migration postnuptiale) avec optimum fin mai début juin (dernière mention de mâle chanteur le 19 juin, mais dernier contact auditif le 3 juillet) . C’est donc à cette période qu’il faudra rechercher les mâles chanteurs principalement sur les pentes sud du Lingas, les vallées cévenoles et le Mont Lozère.
Milieux boisés
Non renseigné pour le moment
Curruca hortensis (Gmelin, 1789) | Motacilla hortensis Gmelin, 1789 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles