Fauvette mélanocéphale

Sylvia melanocephala (Gmelin, 1789)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Sylviidae Genre : Sylvia

  • 89
    observations

  • 21
    communes

  • 76
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1976

  • Dernière observation
    2024
Alcaix Gérard - Anglio Gregory - Balsan Raphaël - Becquart Claire - Benoist Georges - Berbon Philippe - Besnard Sylvie - Breton - Bussiere Jérome - Citoleux Jacques - Cuénin Christophe - Debussche Max - Deffrennes Benoit - Delvare Gérard - Descamps Régis - Descaves Bruno - Destre Rémi - Digier Marion - Dissac Yann - Duvallet Gerard - Fabre Jean-marie - Feutry Sébastien - Fleith Patrick - Galouchi Rachida - Garde Maxence - Garnier Jean - Garrevoet Theo - Granier Nicolas - Guillosson Elisabeth - Guillosson Tristan - Guyot Emile - Hebrard Jp - Hennebaut David - Hentz Jean-laurent - Herault Emilien - Jonard Aymeric - Karczewski Gaël - Kocher François - Lacroix André - Lafon Nicolas - Laurent Alban - Lebeau Irène - Lemaitre Olivier - Lemonnier Michèle - Maldès Jean-michel - Martin Patrice - Meeus Guido - Michel Bruno - Mossot Michèle - Nappee Christian - Noel Pierre - Passet Thierry - Petermann Pierre - Pianalto Sylvie - Picq Hervé - Pierkot Bernard - Pinna Jean-louis - Pistelli Janine - Poisson Francis - Ponel Philippe - Prasil Vincent - Ravel Pascal - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Rousset Christian - Saran Hervé - Seon Jean - Streito Jean-claude - Sulmont Emeric - Szpajdel Christophe - Talhoet Samuel - Thelot Jean-pierre - Timonoz T - Torreilles Gérard - Verdier P - Warnotte Claude
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 79 Observations
    Part d'aide à la prospection : 88.76 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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La Fauvette mélanocéphale est une espèce circumméditerranéenne, principalement sédentaire mais les populations méridionales peuvent pousser jusque vers les régions subsahariennes en hiver. Bien présente dans les garrigues du Languedoc-Roussillon, la majorité des données du PNC proviennent du piémont des Cévennes, vallées cévenoles et pentes de l’Aigoual surtout. Mais l’espèce remonte assez haut en altitude, sur les contreforts méridionaux du massif de l’Aigoual, au printemps comme en hiver : un chanteur aux Plantiers le 21 mars 2004 à 911 m d’altitude et un individu à Val-d’Aigoual le 09 décembre 2011 à 950 m. Cependant, la plupart des contacts hivernaux sont localisés à plus basse altitude, ce qui traduirait une certaine transhumance à la mauvaise saison. Malgré le nombre d’occurrences dans la base de données, aucune information sur la reproduction n’est rapportée, à l’exception d’un mâle alarmant avec insistance le 20 juin 2015 au col des Brousses (Saint-Florent-sur- Auzonnet) sur le Piémont Cévenol. En progression vers le nord ces dernières décennies, des contacts plus haut et plus à l’intérieur du territoire du PNC se multiplient aussi ces dernières années : en mai 2009, un contact visuel avec un individu de cette espèce est signalé sur le Causse Méjean, au-dessus de la Malène à 860 m d’altitude. En juin 2009 puis en juin et juillet 2010, un chanteur seul est signalé sur Causse de Sauveterre (commune de Sainte-Énimie) près du hameau éponyme à 1006 m d’altitude (Lovaty in Faune-LR). En avril 2010 et juin 2016, un individu chaque fois est signalé sur le Causse Noir près de Lanuéjols, à 940 m d’altitude, mais sans commentaire. Le 15 mai 2012, deux individus sont notés dans les gorges de la Jonte (commune de Saint-Pierre-des-Tripiers) et le 28 mai suivant, c’est un chanteur qui est signalé près du Pont-de-Monvert à 880 m d’altitude, mais, soulignons-le, dans un habitat peu habituel pour cette espèce. Le 27 juillet 2013, un record d’altitude est atteint à 1130 m sur la bordure orientale du Causse Méjean (commune de Vébron), l’espèce se tenant généralement à des altitudes bien inférieures et ce record serait même dépassé le 17 mai 2017 à 1289 m d’altitude sur les pentes septentrionales du Mont Aigoual mais cette donnée, non circonstanciée, reste douteuse. Plus récemment, en juin 2019 et en juin 2020, la présence de la Fauvette mélanocéphale est prouvée par des photos au Roc des Bouilhères, dans les gorges de la Jonte, en aval de Meyrueis à 950 m d’altitude et un couple, présent sur ce site le 27 juin 2020, alarme dans un habitat correspondant tout à fait aux exigences de l’espèce, une pente broussailleuse bien exposée. Enfin, le 19 août 2021, un individu est noté au col de Solpérière (Can de l’Hospitalet, commune de Vébron) à 1011 m d’altitude et, très récemment, l’espèce est encore signalée sur le Causse Méjean le 09 septembre 2021 à 1010 m d’altitude. Avec les conditions climatiques qui risquent d’évoluer favorablement pour cette espèce dans les années à venir, l’installation probable sur de nouveaux sites, plus hauts en latitude et en altitude, sera à suivre de près.
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Curruca melanocephala (Gmelin, 1789) | Montacilla melanocephala Gmelin, 1789 | Motacilla melanocephala Gmelin, 1789 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles