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    observations

  • 34
    communes

  • 131
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Alcaix Gérard - Anglio Gregory - Balsan Raphaël - Barraud Remy - Baty Stéphane - Becquart Claire - Benoist Georges - Benoit Mariane - Berbon Philippe - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Besnard Sylvie - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Breton - Brien Yves - Bussiere Jérome - Chapelle Brigitte - Chatellier Andréa - Chenard Michaël - Citoleux Jacques - Constant Guillaume - Costes Geraldine - Cuénin Christophe - Debussche Max - Deffrennes Benoit - Delvare Gérard - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Digier Marion - Dinocheau Emmanuel - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Duvallet Gerard - Fabre Jean-marie - Feutry Sébastien - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Franck Duguépéroux - Galouchi Rachida - Garde Maxence - Garnier Jean - Garrevoet Theo - Gineste Benoit - Granier Nicolas - Guillosson Elisabeth - Guillosson Jean-yves - Guillosson Tristan - Guyot Emile - Hebrard Jp - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Isabelle Malafosse - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Jean-pierre Malafosse - Jonard Aymeric - Jys Michel - Karczewski Gaël - Kocher François - Lacoste Florent - Lacroix André - Lafon Nicolas - Lamarche Béatrice - Laurent Alban - Lebeau Irène - Legros Régis - Lemaitre Olivier - Lemonnier Michèle - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Maldès Jean-michel - Marie Julien - Martin Patrice - Mauvais M - Meeus Guido - Meynet Laurie - Michel Bruno - Molto Jerome - Moschetti Maily - Mossot Michèle - Nappee Christian - Noel Pierre - Passet Thierry - Patrice Martin - Petermann Pierre - Peyo D'andurain - Pianalto Sylvie - Picq Hervé - Pierkot Bernard - Pinna Jean-louis - Pistelli Janine - Poisson Francis - Ponel Philippe - Prasil Vincent - Quillard Valerie - Ravel Pascal - Ricau Bernard - Riffard Sigrid - Rival Andre - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Rousset Christian - Sagnard Emmanuelle - Sane Fabien - Saran Hervé - Seon Jean - Solier Eléonore - Soliveres Jordi - Streito Jean-claude - Sulmont Emeric - Szpajdel Christophe - Talhoet Samuel - Taris Jean Paul - Thelot Jean-pierre - Timonoz T - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tremauville Y - Tyssandier Manon - Valerie Quillard - Verdier P - Warnotte Claude
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 797 Observations
    Part d'aide à la prospection : 94.99 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Traquet motteux est une espèce de passereaux insectivores migrateurs de la famille des Muscicapidae. Il mesure entre 14.5 et 16 cm de long. Le traquet motteux possède une queue et le croupion blancs avec une tâche noire en forme de T inversé au bout de la queue. En été, le mâle a les parties supérieures gris pâle, la gorge beige et les ailes noires. La femelle est brun pâle sur le dessus, les parties inférieures sont beiges à roux pâle et les ailes sont brun foncé. Le Traquet motteux est inféodé aux milieux ouverts à strate herbacée plutôt rase avec la présence de blocs de rocher et de sol nu. Le Traquet motteux niche dans les rochers, les clapas, les terriers de lapins, parfois sous une pierre.
Sur le territoire du PNC, c’est un nicheur localement commun mais aussi un migrateur au double passage très remarqué. Les premiers retours ont lieu dans la dernière décade du mois de mars, avec la date précoce du 20 mars signalée en 1979, 1981, 2014 et 2017. Un mâle, très en avance, est même noté le 16 mars 2018 au Veygalier au sud du Causse Méjean. Puis le gros des troupes revient en avril et les nicheurs locaux se cantonnent dès leur retour : mâles chanteurs et femelles sur leurs sites habituels sont signalés dès le 10 avril mais plus fréquemment à partir du 14 avril. Une femelle est même observée en train de visiter une cavité dans un enrochement un 08 avril. Et, tandis que les couples s’installent, des oiseaux en transit migratoire sont notés un peu partout sur le territoire au moins jusqu’au 18 mai. Un pic migratoire est sensible à la charnière avril-mai : jusqu’à 30 individus dans un périmètre restreint le 29 avril 2016 près de Causse-Bégon sur le Causse Noir et encore 24 individus le 15 mai 2018, ensemble dans un même semis, sur le Causse Méjean (commune de La Malène). Il s’agit, pour les plus tardifs, d’individus repérés dans des milieux où ils ne nichent pas. L’habitat privilégié du Traquet motteux est la prairie plutôt sèche ou bien la pelouse steppique, parsemées de blocs, de cailloux ou d’affleurements rocheux. La surface des causses et ses nombreux « clapas », tas de pierres édifiés par l’activité pastorale au cours des temps passés, offre un habitat de prédilection. Malheureusement, l’agriculture moderne fait disparaître inexorablement ces « tas de pierres encombrants » et l’abandon des parcours ovins qui favorise en conséquence la recolonisation d’une strate ligneuse encombrante, restreignent les milieux favorables à l’espèce (Fonderflick et al. 2010). En nidification, l’espèce est aussi bien présente sur les pentes et les pâtures sommitales du Mont Lozère, jusqu’à 1697 m. Des nids occupés, révélés par les apports de proies, sont notés entre le 29 mai et le 31 juillet avec 66 occurrences dont 3 en mai, 56 en juin et 7 en juillet ; pour deux d’entre elles, il est précisé qu’il s’agit d’une deuxième nichée, les 09 et 31 juillet. Des poussins juste envolés mais encore nourris par les parents, le mâle prenant lui aussi une part active au nourrissage, sont notés entre le 29 mai et le 26 août, avec 41 occurrences dont 1 en mai, 16 en juin, 15 en juillet et 9 en août. Des juvéniles totalement émancipés sont signalés au plus tôt le 14 juin. A la fin du mois d’août, les regroupements familiaux, sur des secteurs attractifs au plan alimentaire, comptant de 20 à 30 individus ne sont pas rares. Ces effectifs sont ensuite localement gonflés par le passage postnuptial perceptible autour de la mi-septembre : 73 dans une même parcelle le 17 septembre 2011 au Serre du Bouyssou sur le Causse Méjean (commune de Hures-La-Parade) et même 80 sur un périmètre restreint le 11 septembre 2013 sur les pentes du Serre de l’Aspic sur le Causse de Sauveterre (commune d’Ispagnac). Lors de ces regroupements, la stature plus forte de certains individus évoque immanquablement la sous-espèce leucorhoa, grande migratrice, qui nous vient des contrées nordiques du Groenland. Puis les données se font plus rares en octobre, les derniers contacts ayant lieu en général dans le courant de ce mois. Mais des individus attardés sont signalés jusqu’en novembre, le 02 de ce mois en 1986, le 03 en 2017, le 08 en 2014 et même le 12 en 1977. Deux dates hivernales exceptionnelles sont même mentionnées : un individu à Val-d’Aigoual, à 776 m d’altitude le 1er décembre, en 2019 et une plus tardive encore d’un autre individu le 27 décembre, en 2011 au-dessus des Bondons à 1100 m d’altitude, cette dernière donnée ayant été validée sur photo. Le Traquet motteux est ensuite totalement absent jusqu’à son retour printanier.
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Motacilla oeanthe Linnaeus, 1758 | Oenanthe oenanthe schiöleri Salomonsen, 1927

Audio (1)


Northern Wheatear (Oenanthe oenanthe) (W1CDR0001421 BD16).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles