Loriot d'Europe

Oriolus oriolus (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Oriolidae Genre : Oriolus
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  • 50
    observations

  • 31
    communes

  • 26
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2023
Barraud Remy - Belier Laurent - Bonnet Jean - Bonnet Roger - Bruc Yves - Chenard Michaël - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Devevey Caroline - Esculier Carine - Fauchier Emilien - Fayet Christophe - Foubert Dominique - Gueniot Pierre - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Malvaud Frédéric - Pinna Jean-louis - Pistelli Janine - Rombaut Cyril - Soustelle Cyril - Sulmont Emeric
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 50 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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Estivant nicheur en Europe et Eurasie occidentale tempérée, le Loriot s’en va hiverner dans la moitié Sud du continent africain. Bien présent en France, sauf en altitude, il est régulièrement noté sur le territoire du PNC, à la fois comme migrateur et comme nicheur dans les vallées et coteaux du Piémont Cévenol. Le Loriot est de retour d’Afrique dans la dernière décade d’avril, en général après le 25 de ce mois. Une date précoce est signalée le 14 avril 2016 à Saint-Privat-de-Vallongue mais, ce printemps-là, les loriots furent en avance de manière assez générale. Le flux prénuptial, qui atteint son pic autour de la mi-mai, est bien documenté car cette espèce émet son chant flûté caractéristique lors de ses haltes migratoires, si bien qu’il est noté un peu partout mais de manière sporadique. Quelques oiseaux attardés semblent encore en mouvement en juin si l’on en juge par les chants sans lendemain. Mais dans le courant de ce mois et jusqu’en juillet, les mâles chanteurs se cantonnent dans leurs habitats de prédilection : les ripisylves, les peupleraies, les parcs et les boisements clairs de chênes des vallées et contreforts cévenols. L’espèce est bien présente en nidification sur toutes les communes du Vigan, Lassalle, Cendras, Branoux-Les-Taillades, Générargues, Bessèges etc. Sur les massifs d’altitude et sur les plateaux caussenards, le Loriot n’est qu’un simple migrateur mais une petite population nicheuse probable est présente durant les mois d’été sur le Rozier, à la confluence Tarn-Jonte, et jusqu’à Gatuzières en amont de Meyrueis dans la vallée de la Jonte. Cependant, plus en amont des gorges du Tarn, l’espèce ne semble pas implantée comme reproductrice alors que la ripisylve du Tarn paraît pouvoir lui convenir. Des dates tardives, concernant des chanteurs, comme le 28 mai 1983 à Florac laissent imaginer une reproduction locale mais sans aucune preuve jusque-là. Les données de reproduction restent rares, l’oiseau ayant l’habitude de séjourner toujours haut dans les frondaisons pour installer son nid. Des œufs tombés au sol à la suite d’une prédation (22 mai 2016 à Saint-Ambroix et 05 août 2008 à Branoux-Les-Taillades) ou des juvéniles observés en cours de saison (20 juillet 2003 à la bambouseraie d’Anduze, commune de Générargues) sont les seuls indices rapportés. L’espèce s’éclipse ensuite discrètement fin août et quelques rares attardés sont notés jusqu’en septembre : trois contacts seulement dans le courant de ce mois avec la date ultime du 15 septembre 1976 à Vébron
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Coracias oriolus Linnaeus, 1758 |

Audio (1)


Pirol Nähe Dahme-Mark (Andreas Plank, 21.05.2011).ogg

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Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles