Tichodrome échelette

Tichodroma muraria (Linnaeus, 1766)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Sittidae Genre : Tichodroma
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  • 309
    observations

  • 40
    communes

  • 48
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Bagnolini Constant - Barraud Remy - Bertrand Claude - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Chenard Michaël - Costes Geraldine - Cozannet Adrien - Cuénin Christophe - Dabin Philippe - De Feraudy Edwige - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fivel Agathe - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Gineste Benoit - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Jeannin Bastien - Karczewski Gaël - Lecuyer Philippe - Lucas Philippe - Maccagno Yves - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Nappee Christian - Picq Hervé - Pinna Frédéric - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Rombaut Cyril - Soliveres Jordi - Tabone Laure - Tisne Jean-michel - Toutain Yann
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 305 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.71 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le tichodrome échelette de la famille des passereaux est un magnifique oiseau au vol papillonnant et aux couleurs chatoyantes . Ailes larges et arrondies , de couleur gris-noir et rouge carmin parsemées de quelques taches blanches aux extrémités, il est doté d’ un long bec fin et recourbé, le tout sur un corps gris cendré. Ces couleurs sont bien prononcées en plumage nuptial, il ne peut être confondu . C’est un grimpeur de parois abruptes, telles les falaises et autres verticalités ( cathédrale, château ,barrages). Il peut passer inaperçu lorsqu’il escalade ailes repliées le relief minéral, à la recherche d’insectes et araignées parmi les failles et fissures de la roche. Mais il est étincelant lors de son vol.
Le Tichodrome est une espèce des massifs montagneux du continent eurasiatique, depuis la péninsule ibérique jusqu’à l’Himalaya. En hiver, les oiseaux désertent leurs sites de reproduction et des mouvements de migration courte ou de transhumance les amènent sur des territoires d’alimentation nouveaux mais toujours de types rupestres (falaises) ou apparentés (façades d’habitations ou de grands monuments, murs de barrage). En France, le Tichodrome échelette se reproduit dans les Alpes et les Pyrénées et se disperse sur presque tout le pays en hiver. Sur le territoire du PNC, l’oiseau revient à l’automne, en moyenne dans le courant du mois d’octobre, avec la date précoce de deux individus le 02 octobre 2011 dans les falaises des gorges de la Jonte (commune de Saint-Pierre-des-Tripiers). Il séjourne principalement sur les falaises en périphérie des causses, mais aussi sur les petites falaises et chaos granitiques du Piémont Cévenol, à la recherche quotidienne de minuscules proies invertébrées dont il se nourrit durant tout l’hiver. Le départ, en fin d'hiver, est progressif et discret mais les derniers oiseaux sont en général notés dans le courant de la première décade du mois d’avril, dates extrêmes : les 08 avril des années 2014, 2018 et 2019. Si de brefs chants nuptiaux sont parfois émis en pleine saison hivernale, peut-être à la faveur de périodes de redoux, ils restent sans suite et l’oiseau dans son exploration minutieuse des moindres fissures reste en général silencieux et solitaire. Il n’est pas 156 impossible aussi que quelques individus fidèles plusieurs années durant à leurs sites d’hivernage manifestent leur territorialité à l’égard d’intrus, de jeunes oiseaux peut-être, en quête de territoires d’alimentation. Quelques données, cependant, au-delà de ces dates extrêmes ont pu laisser supposer une reproduction locale : un individu est contacté très tôt le 12 septembre 1974 à Aumessas sur les pentes de l’Aigoual et, dans les gorges de la Jonte, des individus sont signalés le 10 mai 1983 et le 29 juin 1993 mais précisons que ces données anciennes n’ont pu être examinées par aucune instance de validation collective à cette époque. En effet, si l’identification de cette espèce est assez peu problématique, des erreurs lors de la saisie des dates ne sont pas à exclure. Plus récemment, dans les falaises de Rochefort au-dessus de Florac, une donnée validée fait état d’un chanteur en plumage nuptial le 14 juin 1998 (Destre et al. 2000). Et, enfin, une donnée datée du 23 août 2017 dans les falaises des gorges de la Jonte (commune de Saint-Pierre-des-Tripiers) vient clore cette liste. Ces rares présences printanières tardives ou estivales n’ont jamais apporté la preuve formelle d’une reproduction locale soupçonnée, pourtant historiquement, dès les années 1920 (Heim de Balsac 1922, Mayaud 1934). Une telle reproduction resterait de toute façon anecdotique.
Milieux rocheux
Non renseigné pour le moment
Certhia muraria Linnaeus, 1766 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles