Chargement...

  • 42
    observations

  • 15
    communes

  • 12
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2023
Bernier Bernard - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Picq Hervé - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 41 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.62 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Le Pipit spioncelle est inféodé aux pelouses de l’étage alpin des montagnes de l’Eurasie continentale, à l’exception de l’Himalaya. Il descend hiverner dans les régions limitrophes sous des latitudes et à des altitudes plus clémentes, atteignant l’Afrique du Nord et le pourtour méditerranéen pour les populations d’Europe occidentale. En France, le Pipit spioncelle se reproduit sur les hauteurs des massifs montagneux : Pyrénées, Massif Central, Alpes, Jura et Corse. En hiver, l’espèce se disperse sur tous les milieux ouverts, frais et humides (prés, marais, berges du réseau hydrographique et littoraux marins). Sur le territoire du PNC, le Pipit spioncelle est noté tous les mois de l’année (cf. tableau ci-dessous) mais on peut considérer trois modalités au sujet de sa présence : les hivernants, rares et notés sporadiquement plutôt à basse altitude sur le piémont des Cévennes, avec des effectifs de troupes ne dépassant jamais la dizaine d’individus. Des oiseaux migrateurs, notés un peu partout au double passage, avec un pic en avril et quelques rares contacts début mai au printemps et un autre pic en octobre à l’automne. Au passage prénuptial, une troupe de 69 individus est observée le 14 avril 2011, dans un labour frais sur le Causse Méjean (commune de Hures-la-Parade), et soulignons que les six autres petites bandes de plus de 20 individus sont toutes notées entre le 31 mars et le 24 avril. A l’automne, les effectifs des troupes migrantes sont plus modestes : 16 au maximum le 12 octobre 2011 au lac des Pises (commune de Dourbies). Enfin, entre ces deux périodes, la présence remarquable aux mois de juin et juillet d’une petite population nicheuse locale qui occupe les prairies et pâtures d’altitude. Les données de reproduction sont rares : sur le Mont Lozère, où Brugière et Duval (1983) le considérait nicheur par le passé, à l’exception de chanteurs régulièrement signalés entre le 24 avril et la fin juin, seul un adulte est observé avec une becquée le 21 juin 2016 en haut du ruisseau de Banassac près du col de Finiels à 1580 m d’altitude (commune du Bleymard) et confirme ainsi la reproduction locale, toujours actuelle, de l’espèce. Sur le massif de l’Aigoual, à 1490 m dans les pentes herbacées en dessous du sommet, seule l’observation d’un chanteur le 26 juin 2020 laisse envisager la reproduction. Au-delà de ces rares données, cette espèce, aux confins altitudinaux du territoire, mériterait une plus grande attention et il est probable qu’une prospection méthodique des pelouses d’altitude de ces deux massifs montagneux, Mont Lozère et Aigoual, permettrait de mettre en évidence une nidification plus régulière qu’il n’y paraît et en tout cas d’en suivre son évolution dans le contexte du réchauffement climatique qui se profile actuellement. Soulignons que par le passé Meylan (1933) considère l’espèce comme « commune et régulière » sur les hauteurs du Mont Lozère, entre 1400 m et la crête sommitale à 1700 m, ainsi que sur l’Aigoual
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Alauda spinoletta Linnaeus, 1758 | Anthus spinoletta spinoletta (Linnaeus, 1758)

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles