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  • 83
    observations

  • 16
    communes

  • 29
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Bagnolini Constant - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Bruc Yves - Bruce Nicolas - Commandre Bernard - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Franck Duguépéroux - Herault Emilien - Holstein Véronique - Hugonnet Serge - Jamier Myriam - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Parc National Cévennes - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Redon Maxime - Rival Andre - Rombaut Cyril - Roumejon Thierry - Tisne Jean-michel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 81 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.59 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Le Vanneau huppé est une espèce eurasiatique, à vaste répartition, qui vient hiverner en nombre en Europe occidentale et en Afrique du Nord. Cette espèce niche sur les grandes prairies, plus ou moins humides, et dans les cultures. En France, le Vanneau est surtout localisé dans les deux-tiers Nord du territoire, évitant les terrains trop secs du sud. Mais la proximité de zones humides peut le retenir en nidification comme autour des étangs du littoral languedocien. Le territoire du PNC est, pour cette espèce, un espace de transit migratoire, avec quelques brèves visites hivernales, en général à l’unité ou en tout petits groupes, lorsque les conditions météorologiques sont favorables. Hivernant en nombre sur les plaines et étangs du Languedoc, le Vanneau remonte tôt en saison pour rejoindre ses sites de reproduction plus au nord. Dès le mois de février, des troupes de 30 à 60 individus peuvent déjà être observées en halte migratoire sur les espaces ouverts des Causses Noir, Méjean et Sauveterre, secteurs du PNC les plus prisés par cette espèce qui fréquente de préférence les vastes parcelles cultivées pour se nourrir. Mais c’est dans la première quinzaine de mars que culmine le passage prénuptial avec des records d’effectifs en général dans les premiers jours de mars : 260 individus sur le Causse Méjean le 02 mars 1987, 200 sur le Causse Noir (secteur de Causse-Bégon) le 03 mars 2015 ou encore 105 oiseaux au sud du Causse Méjean (commune de Meyrueis) le 04 mars de ce même printemps. Le passage cesse totalement à la fin de ce même mois de mars, date ultime les 26 mars en 1985 et 1988 avec respectivement 8 individus sur le Causse Méjean et 15 individus sur la Cham des Bondons. A partir d’avril et jusqu’en période estivale, le Vanneau est globalement absent mais un contact avec 4 individus le 08 juin 2017 aux Bondons pourrait laisser envisager une nidification locale. En effet, le plateau cultivé du secteur de la Cham des Bondons paraît tout à fait pouvoir offrir un habitat favorable à cette espèce. Quelques rares autres données de juillet, le 1er juillet 2016, 1 juvénile volant sur Lanuéjols (Causse Noir), 2 individus à Ispagnac le 13 juillet 2019 ou 1 individu sur le Méjean au-dessus de Vébron le 16 juillet 2017 auxquels s’ajoutent des données du mois d’août, 11 et 12 août 2016, avec respectivement 5 et 2 individus sur Ispagnac de nouveau, pourraient bien correspondre à une reproduction locale mais sans que l’on puisse exclure les premiers erratismes postnuptiaux d’oiseaux issus de sites de reproduction périphériques plus nordiques, du Cantal ou de la Haute-Loire par exemple. En septembre, deux données, toujours sur le Causse Méjean dans le secteur de Perjuret, 1 individu le 06 septembre 2016 et 1 autre le 21 septembre 2015, qui sans exclure une reproduction discrète locale dans ce secteur méridional du causse au moins certaines années, révèlent sans doute plus sûrement les tout premiers mouvements migratoires. En effet, le passage postnuptial, de moindre importance que celui du printemps, en termes d’effectifs groupés, est manifeste dès le mois d’octobre, avec un maximum de 16 oiseaux le 30 octobre 1988 aux Bondons, pour culminer courant novembre avec des troupes de quelques individus, en transit jusqu’en décembre. Les parcelles en cultures de la Cham des Bondons et du Causse Méjean semblent être les habitats les plus régulièrement fréquentés par le Vanneau huppé lors de ses transits migratoires et brefs stationnements hivernaux. Dans le courant de janvier des oiseaux circulent sporadiquement sans stationnements durables cependant. La reproduction de cette espèce, certaines années aux conditions météorologiques plus « fraîches », serait à rechercher sur les secteurs évoqués ci-avant : Cham des Bondons, bordure du Causse Méjean au-dessus d’Ispagnac ou sur la bordure méridionale de ce même causse entre le col de Perjuret et Aures.
Zones humides
Non renseigné pour le moment
Tringa vanellus Linnaeus, 1758 | Vanellus cristatus Wolf & Meyer, 1805 |

Audio (1)


Northern Lapwing (Vanellus vanellus) (W1CDR0001471 BD4).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles