Coronelle girondine (La)

Coronella girondica (Daudin, 1803)


Ordre : Squamata Famille : Colubridae Genre : Coronella
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  • 193
    observations

  • 53
    communes

  • 56
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1972

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bertrand Nicolas - Bousquet Dominique - Breton François - Callegari Guy - Cheylan Marc - Colomer Albert - Costes Geraldine - Costes Géraldine - Cramm Patrice - Crochet Pierre-andré - Dagron Bruno - Debussche Max - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Dugueperoux Franck - Fonda Guilhem - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Foubert Dominique - Garnier Gilles - Geniez Philippe - Graziani J. - Guillosson Jean-yves - Guillosson Tristan - Hennebaut David - Herault Emilien - Lacroix André - Lamarche Béatrice - Legendre François - Lhéritier Jean-noël - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Miss Jean-marie - Métral Vincent - Nappée Christian - Parchoux Franck - Pianalto Sylvie - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Richardier Yves - Righetti Bruno - Rombaut Cyril - Rossignol Tom - Rufray Vincent - Schreiber Maxime - Stage Aten - Sulmont Emeric - Séon Jean - Torreilles Gérard
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 186 Observations
    Part d'aide à la prospection : 96.37 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Coronelle girondine, tout comme la Coronelle lisse, possède comme un bandeau sombre qui part du cou et barre sa tête longitudinalement mais contrairement à cette dernière, ce bandeau ne se prolonge pas en avant de l’œil. La coronelle girondine possède également souvent une petite “larme” noire sous son œil et une bride sombre entre les deux yeux ; enfin elle se différencie nettement de la Coronelle lisse par sa face ventrale bicolore où alternent des taches noires et claires en damier. Cette couleuvre de taille moyenne, souvent inférieure à 60 cm, est une espèce d'affinité méridionale.
Sur le territoire du Parc national des Cévennes, elle évite donc les secteurs d'altitude et la quasi-totalité des observations sont réalisées à des altitudes inférieures à 1000 m avec toutefois une observation record réalisée à 1400 m au plot du Four sur la commune de Gatuzières le 21/08/2015. Si elle est présente sur l'ensemble des massifs du Parc, elle est le plus souvent contactée dans le fond ou sur les pentes des vallées bien exposées. Elle y recherche comme la Coronelle lisse des biotopes avec présence de murets ou de rocailles. Elle occupe une large gamme d'habitats : les zones herbeuses et rocheuses sèches, landes à Genêts, ou encore les forêts claires à Chêne vert, à Châtaignier ou à Pin sylvestre. Elle s'accommode assez bien de la présence humaine et il n'est pas rare de l'observer dans les parcs et jardins proches des habitations. Sur le territoire du Parc, elle est présente sur les versants méditerranéens de l'Aigoual, du Mont Lozère, des Vallées Cévenoles et des Basses Cévennes. Elle est aussi notée dans les vallées de l’Altier et du Chassezac où elle atteint sa limite septentrionale sur le territoire du Parc (le 01/04/2015, les Baumes, commune de Pied-de-Borne). Sur le versant atlantique, elle est plus rare mais présente dans la vallée de la Mimente, du Tarnon, du Trévezel, de la haute Jonte et sur le haut Tarn jusqu'au Pont-de-Montvert. Sur le massif Causses-Gorges, elle évite les plateaux du Causse Méjean et du Causse de Sauveterre et n'est essentiellement présente que dans les Gorges du Tarn et de la Jonte mais, en adret, jusqu'au rebord du plateau : plusieurs observations en témoignent aux alentours des hameaux de la Viale et de Hielzas sur la commune de Saint-Pierre-des-Tripiers, montrant ainsi que l’espèce peut faire quelques incursions sur les secteurs les plus chauds des plateaux caussenards. Un premier contact en plein Causse Noir (le 16/05/2018 à proximité de Pradines, commune de Lanuéjols) pourrait augurer d’une arrivée de l’espèce sur ces plateaux en lien avec le réchauffement climatique, et plus généralement sur les secteurs de plus haute altitude ou plus septentrionaux. Il sera intéressant à l’avenir d’observer si dans ce contexte, la progression prévisible de cette espèce se fait au détriment de la Coronelle lisse. Enfin, elle hiverne sur notre territoire de la première décade de novembre à la deuxième décade de mars avec comme dates extrêmes le 25/02/2019 à Montbrun et le 13/11/1984 à Vébron.
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Coluber girondicus Daudin, 1803 | Coluber meridionalis Daudin, 1803 | Coluber riccioli Metaxa, 1823 | Coluber rubens Gachet, 1829 | Coronella leavis var. hispanica Boetgger, 1869

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles