Lapin de garenne

Oryctolagus cuniculus (Linnaeus, 1758)

Classe : Mammalia Ordre : Lagomorpha Famille : Leporidae Genre : Oryctolagus
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  • 156
    observations

  • 27
    communes

  • 37
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1974

  • Dernière observation
    2024
Ambroise Lucie - Baffie Philippe - Barraud Remy - Bertrand Nicolas - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Garde Maxence - Gineste Benoit - Grandadam Jimmy - Herault Emilien - Jamier Myriam - Jys Michel - Lamarche Béatrice - Lecomte Caroline - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Marie Julien - Meynet Laurie - Parchoux Franck - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Redon Maxime - Riffard Sigrid - Rombaut Cyril - Roumejon Thierry - Sagnard Emmanuelle - Seon Jean - Tisne Jean-michel - Tyssandier Manon
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 145 Observations
    Part d'aide à la prospection : 92.95 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Au sein du Parc national, on ne peux confondre le Lapin de garenne qu'avec le Lièvre d'Europe. Ce dernier, plus commun sur le territoire du Parc, diffère du lapin par ses oreilles plus grandes avec un point noir à leurs extrémités, ainsi que par le dessus de sa queue noir bordé de blanc. Le Lapin, lui, possède le dessus de sa queue gris-brun tout comme le reste de son pelage, il est aussi plus petit et d'allure générale moins élancée.
Selon les connaissances locales, le Lapin était abondant sur le territoire du Parc avant les années 1950 où il fréquentait les nombreux milieux ouverts. Nous ne disposons que de 71 données entre 1974 et 2018 ! dans notre base d'observations datant de cette époque, mais il semble évident, que s'il a pu être courant par le passé, cela n'est plus le cas désormais. Les causes expliquant cette tendance à la baisse des effectifs sont complexes et multifactorielles, mais les deux grandes épidémies qui ont touché l'espèce en Europe et en France, d'abord la myxomatose en 1952, puis le virus VHD en 1986, lui ont été très défavorables. Désormais, les principales observations se répartissent sur les Causses de Sauveterre et Méjean avec trois noyaux principaux comptabilisant une dizaine d'observations chacun : les alentours de Hures et Nivoliers, Montbrun avec une population au bord du Tarn dans les gorges et une autres située sur le plateau et les Cheyrouses sur le Sauveterre. Quelques données éparses concernent le pourtour du Mont Lozère, deux observations sur les Cans (Le Pompidou le 29/10/2015 et le col du Rey le 05/07/2016), et quelques observations concernent les vallées cévenoles (Les Mages le 08/08/2010, Cendras le 03/04/2012, Ste Croix de Caderle le 01/01/2009 et trois observations au niveau du lieu-dit Puech Arnal à Mandagout). Enfin, une seule observation concerne le massif de l'Aigoual non loin de Rousses le 01/12/1987. Cette espèce est difficile à suivre puisqu'elle connaît de grandes fluctuations dans la dynamique de ses populations. De plus, des lâchers éparses peuvent avoir lieu de par son intérêt cynégétique. Il est certain que cette espèce mérite une grande attention sur le territoire du Parc national pour son rôle écologique dans les chaînes alimentaires en tant que proie des grands rapaces et des petits carnivores, mais aussi par sa capacité à creuser des terriers pouvant être réutilisés par d'autres espèces d'amphibiens, reptiles et mammifères.
Non renseigné pour le moment
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Lepus cuniculus Linnaeus, 1758 | Oryctogalus fodiens | Oryctolagus cnossius | Oryctolagus cuniculus borkumensis

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles