Chamois

Rupicapra rupicapra (Linnaeus, 1758)



  • 49
    observations

  • 10
    communes

  • 26
    observateurs

  • Première observation
    1998

  • Dernière observation
    2023
Boyer Jerome - Capelier François - Costes Geraldine - De Kermabon Jean - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Devevey Caroline - Gineste Benoit - Hache Sébastien - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Hoksbergen Ingrid - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Molto Jerome - Parchoux Franck - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Riffard Sigrid - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel

Informations sur l'espèce

Le Chamois est un animal qui porte bien son nom scientifique, Rupicapra signifiant littéralement « chèvre des rochers ». Le Chamois ressemble bien à une chèvre mais avec des cornes recourbées en crochets, plus longs et plus épais chez le mâle. Avec sa tête blanche masquée de noir, entre le museau et les yeux, le Chamois est très facilement identifiable. Bien qu'il soit associé dans l'imaginaire collectif à la haute montagne, c'est bien à une topographie accidentée mais non à l'altitude qu'il est particulièrement attaché : il fréquente ainsi les zones pentues et escarpées et tolère, voire apprécie, le couvert forestier.
Disparu du Massif Central au cours des temps historiques, il a été réintroduit entre 1978 et 1979 dans le Cantal au Puy Mary (45 Chamois en provenance des Vosges issus eux-mêmes de la Forêt Noire en Allemagne) (Jullien & Cornillon 2012). En 2015, la Fédération des chasseurs de Lozère initie le programme de réintroduction de l’espèce qui s'est déroulé sur quatre ans. Les premiers animaux (six mâles et deux femelles) sont relâchés dans les gorges du Tarn, sur le secteur de La Malène. Ce sont en tout 27 chamois qui ont été réintroduits en 2015, 2017 et 2018, en provenance de trois régions différentes, les Alpes-Maritimes, le Cantal et le massif des Bauges en Savoie. La population Lozérienne est donc, actuellement, en phase d'acclimatation, cette petite population pionnière ayant assuré sa descendance dès 2015, avec une naissance, puis en 2017 (sept naissances) et en 2018 (deux naissances), la plupart provenant de femelles déjà gravides lors des lâchers. La zone de présence principale est donc localisée dans les gorges du Tarn, mais des individus erratiques sont rapidement observés sur l'ensemble des massifs du Parc, et de nouveaux noyaux de population pourraient bien s'établir dans tout milieu suffisamment escarpé et tranquille. Sur le Mont Lozère, un individu mâle a été observé vers Fraissinet-de-Lozère en 2018.
Non renseigné pour le moment
Non renseignée pour le moment
Capra rupicapra Linnaeus, 1758 | Rupicapra rupicapra asiatica Lyddekker, 1910 | Rupicapra rupicapra caucasica Lydekker, 1910 | Rupicapra tragus Gray, 1843

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles