Niverolle alpine

Montifringilla nivalis (Linnaeus, 1766)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Passeridae Genre : Montifringilla
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  • 78
    observations

  • 16
    communes

  • 30
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1978

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Bonnet Roger - Costes Geraldine - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Fonderflick Jocelyn - Guillosson Jean-yves - Guillosson Tristan - Hache Sébastien - Hennebaut David - Jaffuel Roland - Jamier Myriam - Jonard Aymeric - Karczewski Gaël - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Martin Patrice - Molto Jerome - Passet Thierry - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Savineau Morgane - Seon Jean - Thomas Nathalie
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 74 Observations
    Part d'aide à la prospection : 94.87 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Communément appelée « pinson des neiges » elle a effectivement une allure de pinson, plus grande et plus élancée, manteau brun et dessous blanc. Ses ailes blanches avec le bout des rémiges noires, sont surtout bien visibles en vol. La tête est grisâtre , son bec jaune est conique et elle possède une bavette noire sur la gorge, ainsi qu’une longue queue blanche et nettement barrée de noir au centre. Assez confiante envers l’homme, elle se laisse observer en l’approchant prudemment. Cette espèce peut être confondue avec le Bruant des neiges.
La Niverolle alpine est répandue dans les montagnes de l’Europe méridionale, au Moyen-Orient, dans les massifs montagneux d’Eurasie centrale et, en Asie, de l’Himalaya jusqu’en Mongolie. En France, elle se reproduit à haute altitude dans les Pyrénées, la Corse et les Alpes. Elle descend en hiver vers des altitudes plus clémentes mais un contingent non négligeable passe cette mauvaise saison dans le Massif Central. Ainsi, sur le territoire du PNC, la Niverolle alpine est signalée entre les mois d’octobre et avril, entre les dates extrêmes des 27 octobre, en 2013 au sommet de l’Aigoual, et 18 avril, en 2016 au signal 178 des Laubies sur le Mont Lozère occidental (commune de Saint-Etienne-du-Valdonnez). Irrégulière, mais signalée dès l’hiver 1972-1973 (Brugière & Duval 1983), elle semble davantage présente certains hivers : aucune donnée entre 1991 et 1998, alors que les ornithologues locaux sont très actifs sur le terrain dans le but de la rédaction de « Faune sauvage de Lozère » (Destre et coll. 2000) ; au contraire, 13 contacts au cours des deux seuls hivers 2013-2014 et 2014-2015. Quoiqu’il en soit, un mouvement postnuptial est perceptible en novembre. L’espèce est parfois notée à l’unité mais le plus souvent en petites troupes et quelques fois en bandes importantes : un effectif maximum de 50 individus est rapporté du 1er décembre 1972 sur la bordure méridionale du Causse Méjean (commune de Meyrueis), un autre de 44 en février et décembre 1977 sur le massif de l’Aigoual, puis 30 le 1er avril 1984 sur le Mont Lozère et encore 42, sur ce même massif, le 15 décembre 1985. Un dernier effectif d’importance est encore signalé en 2005, 24 au mont Aigoual le 05 novembre. Mais par la suite, on observe que les effectifs des bandes contactées ne dépassent plus les onze individus. Le réchauffement climatique, mis en évidence ces dernières années, est-il déjà responsable d’une atténuation du nombre des transhumants de l’espèce ? Soulignons que la Niverolle est toujours contactée à haute altitude, supérieure à 760 m et que 82 % des données sont même localisées à plus de 1000 m. Durant son séjour hivernal, l’espèce est fréquente sur les hauteurs du Causse Méjean, de l’Aigoual et du Mont Lozère sur les espaces dégagés jusque sur les plus hautes éminences.
Pelouses | Prairies
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Fringilla nivalis Linnaeus, 1766 |

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