Considérée comme sédentaire, voire erratique, en Europe occidentale atlantique et méditerranéenne, la Bouscarle de Cetti est inféodée aux strates frutescentes et buissonnantes à proximité de l’eau sous climat chaud ou tempéré. En France, elle est bien présente sur une large frange méditerranéenne et atlantique pénétrant plus ou moins profondément dans les bassins des grands fleuves, Loire, Garonne et Rhône, à la faveur des ripisylves. Sur le territoire du PNC, cette espèce est surtout signalée le long des cours d’eau du Piémont Cévenol, Gardons de Sainte-Croix Vallée Française, gorges de la Vis, bassin de l’Hérault mais aussi sur le bassin du Tarn au moins jusqu’au Rozier vers l’amont à près de 400 m d’altitude. Notée en 139 général à son chant, entendu tous les mois de l’année avec une fréquence nettement plus faible entre novembre et février. Quelques rares données, plus haut en altitude ou plus à l’intérieur du Parc, sont rapportées mais paraissent douteuses, tant par leurs localisations que par les dates. Cependant, lors d’une succession d’hivers doux, la Bouscarle de Cetti montre une nette propension à coloniser vers l’amont les réseaux hydrographiques et un certain erratisme est connu chez cette espèce, ce qui pourrait expliquer ces incursions occasionnelles. Une seule donnée de reproduction est signalée, le 10 juin 2015, année plutôt favorable à l’espèce à en juger au nombre de données, sur le Gardon d’Anduze (125 m d’altitude) : 1 adulte avec au moins 3 juvéniles.

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Sylvia cetti Temminck, 1820