Chargement...

  • 467
    observations

  • 28
    communes

  • 48
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Bernier Bernard - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Giral Cedric - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Hugonnet Serge - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Jys Michel - Karczewski Gaël - Lacoste Florent - Lamarche Béatrice - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Malvaud Frédéric - Marie Julien - Martin Patrice - Mauvais M - Moschetti Maily - Moureau Aurelien - Parc National Cévennes - Patrice Martin - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Riffard Sigrid - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Sulmont Emeric - Taris Jean Paul - Tisne Jean-michel - Tremauville Y - Tyssandier Manon
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 459 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.29 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Monticole de roche est un passereau de la famille des Muscicapidés, de petite à moyenne taille (de10 à 20 cm de longueur). Le mâle a le dessus du dos bleu avec un mouchoir blanc, les ailes brunes, dessous et queue orange. Sa queue est relativement courte. La femelle possède des ailes brunes et le reste du corps brun moucheté et la queue orange. C’est une espèce montagnarde qui fréquente les zones rocheuses ensoleillées (éboulis, ruines…) et les pelouses avec présence de rochers.
Le Monticole de roche est un estivant nicheur dans les montagnes du Maghreb, du Moyen-Orient et du continent eurasiatique jusqu’en Mongolie à l’est. L’espèce s’en va hiverner en Afrique intertropicale de l’Est. En France, le monticole est nicheur sur la chaîne pyrénéenne, dans le Massif Central et les Alpes. Sur le territoire du PNC, c’est un migrateur rare et nicheur relativement localisé, dans des habitats ouverts, parsemés de cailloux et de blocs. Le retour printanier a lieu en avril, principalement durant la dernière décade de ce mois, avec une date précoce rapportée du 04 avril 1982, un mâle près du hameau de Drigas sur le Causse Méjean. Dès leur retour, les mâles chantent et se cantonnent sur leurs sites habituels, un couple bien connu est en place dès le 20 avril 2015 près de Drigas, tandis que les migrateurs passent quasiment inaperçus, sans doute ces derniers sont-ils rares puisque les populations plus au haut en latitude sont restreintes, seulement localisées au nord du Massif Central et aux Alpes du Nord. L’espèce se reproduit depuis les contreforts des Cévennes à basse altitude, dans le secteur de Val- d’Aigoual à 350 m, et plus haut autour de l’Aigoual, sur les plateaux des causses et sur les pentes et hautes croupes du Mont Lozère, jusqu’à 1520 m aux sources du Tarn. Parades et aménagements des nids sont remarqués en mai et en juin. Becquées et nids occupés sont signalés entre le 29 mai et le 1er août avec 19 occurrences dont 1 en mai, 14 en juin, 3 en juillet et 1 en août. Des juvéniles volants, hors du nid mais encore nourris ou quémandant auprès des adultes, sont notés jusqu’au 28 août (7 en juin, 2 en juillet et 2 en août). Les mâles chantent assez fréquemment jusque tard dans l’été, l’un est encore 170 noté chanteur le 24 août 2011 sur le Serre de Fourcat (Causse Méjean) à 1220 m d’altitude. Les contacts par la suite sont plus sporadiques et les derniers oiseaux sont notés dans le courant du mois de septembre, rarement au-delà de la deuxième décade du mois. Il est possible que ces oiseaux de fin de saison soient des migrateurs venus de quelques régions plus au nord. Notons la succession de dates tardives extrêmes des 09 octobre 1985, 19 octobre 1986 et 18 octobre 1987 correspondant à une période où l’espèce semble relativement plus abondante que les deux décennies suivantes. En effet, nombre de sites régulièrement occupés par le passé sont totalement désertés aujourd’hui, notamment sur les causses et leur périphérie ainsi que sur le Mont Lozère, une manifestation locale de la régression de l’aire de répartition de cette espèce constatée, plus généralement au niveau national, au cours du XXème siècle (Dubois et al. 2008). Notons à ce sujet que Lovaty (1990a), à l’issue d’une étude menée entre 1984 et 1989 sur des habitats idoines (la buxaie-junipéraie ouverte) du Causse de Sauveterre (secteur du hameau de Sauveterre, commune de Sainte-Énimie), estime des densités variant entre 4 et 10 mâles cantonnés pour 100 ha selon les années. Le Monticole de roche a totalement abandonné ce secteur caussenard depuis. Au plan phénologique, l’espèce est totalement absente l’hiver.
Milieux rocheux
Non renseigné pour le moment
Turdus saxatilis Linnaeus, 1766

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles