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  • 122
    observations

  • 28
    communes

  • 39
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Boyer Jerome - Casse Maël - Chenard Michaël - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Dugueperoux Franck - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Franck Duguépéroux - Gineste Benoit - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herrera Antoine - Jamier Myriam - Jean-pierre Malafosse - Karczewski Gaël - Lucas Philippe - Maccagno Yves - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Moschetti Maily - Palmer Eric - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Riffard Sigrid - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Sulmont Emeric - Taris Jean Paul - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tremauville Y
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 117 Observations
    Part d'aide à la prospection : 95.90 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Comme son cousin le pâtre il aime être posté, sur un arbre , arbuste ou piquet de clôture jouxtant les prairies de fauche qu'il affectionne. Plus élancé , son plumage pour le mâle en période nuptial, est brun noir sur le dessus , le dessous du corps est blanc crème teinté de roux orangé sur le haut de la poitrine et glissant sur les côtés. Un net et large sourcil blanc contraste avec des bandeaux noirs sous l'oeil et le haut de sa tête striée de fines rayures brunes. La femelle elle , est moins colorée mais garde un large sourcil crème.
Le Tarier des prés est un estivant nicheur en Europe occidentale nordique, répandu vers l’est en Russie et jusqu’à la frontière avec la Mongolie. L’espèce hiverne en zone intertropicale africaine. En France, sa répartition est morcelée. Inféodé aux prairies fraîches et humides, le Tarier des prés reste surtout commun dans les massifs montagneux du pays. Sur le territoire du PNC, c’est principalement un migrateur observé au double passage mais quelques petits noyaux se reproduisent sur les hauteurs des massifs de l’Aigoual et du Mont Lozère. Au printemps, l’espèce revient dans le courant du mois d’avril, exceptionnellement dès le mois de mars : une donnée datée du 04 mars 2014 mentionne un mâle adulte au sud du Causse Méjean, mais cette observation extrêmement précoce n’est accompagnée d’aucun commentaire et n’a fait l’objet d’aucune validation ; une autre, plus tardive, datée du 19 mars 2013 au- dessus d’Ispagnac, concernerait trois individus vus ensemble. Globalement, la date moyenne des premiers retours se situe à la mi-avril. En période de reproduction, le Tarier des prés, comme le Pipit farlouse auquel il est souvent étroitement lié, est un hôte des prairies fraîches avec une strate végétale frutescente pouvant être assez fournie. Malheureusement, le drainage des milieux humides conjugué à une reforestation artificielle ou naturelle à la suite de l’abandon de l’élevage extensif, restreignent les habitats propices à l’espèce. Compte tenu de ses exigences écologiques en nidification, toute observation ailleurs que sur les massifs de l’Aigoual et du Mont Lozère, notamment sur les causses (Noir, Méjean et Sauveterre, Can de l’Hospitalet) ne peut concerner que des oiseaux en transit migratoire. Ainsi, des individus en migration sont notés sur les causses jusqu’au 26 mai, en 2013 à la Bazalgette (Causse de Sauveterre), et même jusqu’au 07 juin, en 2019 près de Lanuéjols sur le Causse Noir. Mais le pic de passage se situe dans les premiers jours de mai. D’ailleurs, en migration, il n’est pas rare de voir des groupes d’individus engagés dans un même flux migratoire : 10 ensemble par exemple le 1er mai 2012 sur la Can de l’Hospitalet (commune de Vébron). En reproduction, les comportements d’individus nicheurs sont tous observés à des altitudes comprises entre 1000 m et 1430 m, sur les pelouses du versant nord du Mont Lozère pour les plus hautes altitudes. Ces comportements sont le fait d’adultes alarmant, à proximité de nids ou de jeunes poussins juste envolés et cachés dans les herbes, d’adultes avec becquées ou de juvéniles juste volant. Les mâles se cantonnent dès leur retour, le chant le plus 172 précoce d’un mâle revenu sur son territoire est noté un 19 avril. Alarme, becquées et juvéniles juste volant sont notés entre le 02 juin et le 13 août (9 occurrences dont 5 en juin, 3 en juillet et 3 en août). La dispersion postnuptiale locale ou les premiers migrateurs de retour sont notés, hors secteurs de reproduction, dès le 08 août et le passage automnal, bien marqué, s’amplifie dans le courant de ce mois. Mais le pic de migration se situe dans les premiers jours de septembre : l’observation de 20 individus dans un périmètre restreint, daté du 05 septembre 2012 sur le Causse Méjean (commune de Florac), constitue un record d’effectif groupé de cette espèce qui migre aussi volontiers en troupes lâches à l’automne. Le transit postnuptial s’étire ensuite tout au long du mois de septembre et les derniers oiseaux sont parfois notés jusque tard en octobre : la photo d’un individu le 20 octobre 2017 sur la bordure occidentale du Causse Méjean (commune de La Malène) témoigne de la date extrême de présence de cette espèce sur le Parc qui est ensuite totalement absente en hiver.
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Motacilla rubetra Linnaeus, 1758 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles