Bergeronnette grise

Motacilla alba alba Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Motacillidae Genre : Motacilla Espèce : Motacilla alba
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  • 49
    observations

  • 23
    communes

  • 79
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1975

  • Dernière observation
    2024
Alcaix Gérard - Anglio Gregory - Balsan Raphaël - Barraud Remy - Becquart Claire - Benoist Georges - Berbon Philippe - Bernier Bernard - Besnard Sylvie - Bonnet Jean - Breton - Bussiere Jérome - Citoleux Jacques - Commandre Bernard - Costes Geraldine - Cuénin Christophe - Debussche Max - Deffrennes Benoit - Delvare Gérard - Descamps Régis - Descaves Bruno - Destre Rémi - Digier Marion - Duvallet Gerard - Fabre Jean-marie - Feutry Sébastien - Galouchi Rachida - Garnier Jean - Garrevoet Theo - Granier Nicolas - Guerin Hubert - Guillosson Elisabeth - Guillosson Tristan - Guyot Emile - Hebrard Jp - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Jonard Aymeric - Kocher François - Lacroix André - Lafon Nicolas - Lamarche Béatrice - Lebeau Irène - Lemaitre Olivier - Lemonnier Michèle - Lucas Philippe - Malafosse Jean-pierre - Maldès Jean-michel - Martin Patrice - Meeus Guido - Michel Bruno - Mossot Michèle - Nappee Christian - Noel Pierre - Passet Thierry - Petermann Pierre - Pianalto Sylvie - Picq Hervé - Pierkot Bernard - Pistelli Janine - Poisson Francis - Ponel Philippe - Prasil Vincent - Quillard Valerie - Ravel Pascal - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Rousset Christian - Saran Hervé - Seon Jean - Streito Jean-claude - Szpajdel Christophe - Talhoet Samuel - Thelot Jean-pierre - Timonoz T - Torreilles Gérard - Verdier P - Warnotte Claude
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 48 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.96 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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La Bergeronnette grise est une espèce commune qui a une très vaste répartition sur tout le continent eurasiatique. Déclinée en plusieurs sous-espèces, c’est une estivante nicheuse au centre et à l’est du continent mais elle est davantage sédentaire en Europe occidentale et au Maghreb. Cependant, les populations nordiques descendent hiverner vers le continent africain jusque dans les régions 182 subsahariennes. En France, elle est présente toute l’année mais déserte les régions du nord-est ainsi que la Bretagne en hiver. Sur le territoire du PNC, de même, on la rencontre toute l’année mais elle déserte très nettement les secteurs d’altitude en hiver. Les mouvements migratoires des populations plus nordiques sont bien remarqués. Tandis que les couples locaux s’installent dès la fin février, dans les basses vallées cévenoles, ou surtout en mars et avril plus haut en altitude, de nombreux migrateurs survolent le territoire du Parc. Ce flux migratoire prénuptial atteint un pic vers la mi-mars : 600 individus dénombrés le 13 mars 1990 sur les pentes de l’Aigoual (commune d’Aumessas) et entre 200 et 300 individus le 13 mars 2015 près de Florac. Le passage perdure au moins jusqu’en avril, encore 116 le 1er avril 2015 au col de l’Asclier, sur les contreforts de l’Aigoual (commune de Val-d’Aigoual). Dans le Parc, la Bergeronnette grise est un nicheur sporadique et opportuniste qui s’accommode d’habitats très divers, des prairies les plus naturelles, où elle niche au sol, jusqu’au centre de villages où elle établit son nid sous les tuiles de toits pour aller s’alimenter dans les parcs et jardins. Elle est bien présente aussi le long de certains cours d’eau et autour des fermes, accompagnant volontiers le bétail dans les prairies pour s’alimenter, et peut installer son nid dans des cavités aussi extravagantes que des trous dans des pylônes. Avec cette grande plasticité écologique, elle se reproduit depuis les plus basses altitudes du Piémont Cévenol jusqu’au sommet de l’Aigoual (un adulte nourrit deux juvéniles volants le 10 juillet 2006 au relais météorologique à 1560 m) et, au moins jusqu’à 1420 m, sur les pentes du Mont Lozère (un adulte nourrit un juvénile volant le 15 juin 2013 en haut des rochers de Trenze sur la commune de Vialas). Les couples paradent et se cantonnent en mars. Les premières pontes sont déposées en avril puisque les nids occupés, révélés par l’apport de becquées, sont signalés entre le 26 avril et le 03 août, sachant que cette espèce peut assurer deux nichées dans la saison. La répartition des 78 données de nourrissage se répartissent ainsi : 2 occurrences en avril, 27 en mai, 31 en juin, 16 en juillet et 2 en août. Un nid contenant 5 poussins est noté un 20 juin. Les premiers juvéniles volants mais encore nourris par les parents sont notés à partir du 11 mai et les données s’échelonnent jusqu’au 13 août : 8 occurrences en mai, 7 en juin, 10 en juillet et 2 en août. Des rassemblements de plusieurs familles, ou des migrateurs déjà en transit postnuptial, comptant plus de 10 individus ensemble, sont signalés dès la mi-juillet mais c’est dans le courant du mois d’août que des effectifs plus importants vont commencer à être dénombrés. Le passage postnuptial est sensible dès la fin de ce mois avec les premiers rassemblements en dortoir, le soir venu. Mais c’est surtout en septembre, octobre et même jusqu’en novembre que le flux automnal est remarquable : 111 individus au col de la Serreyrède (commune de Val-d’Aigoual) le 18 octobre 2016 et encore 90 sur le Coudoulous le 02 novembre 2016 près d’Avèze. Puis, l’espèce se raréfie à partir de la mi-novembre, désertant complètement les habitats d’altitude, mais quelques hivernants restent présents ici et là dans les fonds de vallées, surtout sur le Piémont Cévenol
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