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  • 619
    observations

  • 12
    communes

  • 63
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1975

  • Dernière observation
    2024
Baffie Philippe - Bagnolini Constant - Barraud Remy - Bernier Bernard - Bonnel Celine - Bonnet Jean - Bouthet Jean-marc - Boyer Jerome - Caussade Lucas - Chenard Michaël - Chollet Mara - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - D'andurain Peyo - Darenne Charlie - De Kermabon Jean - Deffrennes Benoit - Demange Guillaume - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Destre Rémi - Devevey Caroline - Dugueperoux Franck - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Franck Duguépéroux - Garcia Matos Clara - Garde Maxence - Garlenc Jean-christian - Herrera Antoine - Indetermine - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Julien Arnaud - Lacoste Florent - Lamarche Béatrice - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Marie Julien - Marquis Stéphane - Martin Evan - Martin Patrice - Molto Jerome - Outrebon Juliette - Palmer Eric - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Redon Maxime - Richardier Yves - Riffard Sigrid - Rombaut Cyril - Rousteau Typhaine - Soliveres Jordi - Thomas Nathalie - Tisne Jean-michel - Trescartes Jean-louis - Vernhet Christiane
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 618 Observations
    Part d'aide à la prospection : 99.84 %

    Fiche organisme

Informations espèce

L’Oedicnème criard est un limicole terrestre de la famille des Burhinidae (qui ne comporte que les Oedicnèmes). Très discret car incroyablement mimétique, son chant caractéristique et très sonore permet de le contacter facilement. Il niche au sol, ce qui le rend vulnérable au dérangement et à la destruction des nichées par les machines agricoles.
Espèce de milieux ouverts ou semi-ouverts, de prairies et de steppes, l'Œdicnème a une large distribution depuis l'Europe occidentale jusqu'à l'Asie centrale et le Moyen-Orient. Il hiverne dans la péninsule ibérique, sur le pourtour méridional de la Méditerranée et sur tout le continent nord-africain jusqu'à la limite des habitats subsahariens au Sud. Sur le territoire du PNC, l'Œdicnème est un hôte des pelouses steppiques karstiques, causses de Blandas, Noir, Méjean et Sauveterre. Absent l'hiver, son retour a lieu dans le courant du mois d'avril mais les premiers contacts avec cet oiseau, aux mœurs essentiellement crépusculaires et nocturnes, sont très variables d'une année à l'autre et dépendent pour beaucoup des conditions météorologiques qui règnent au printemps, les soirées chaudes étant propices aux manifestations vocales. Les jours froids et pluvieux, l'oiseau reste plutôt silencieux. Les tout premiers oiseaux sont le plus souvent décelés aux cris et les contacts à fin mars ne sont pas rares ainsi qu'on le remarque notamment ces dernières années. Date la plus précoce : le 07 mars 2017, secteur des Plos (Causse Méjean). Aucune estimation de population n'a été réalisée mais il semblerait que les secteurs les plus propices soient occupés de manière optimale si l'on en juge par la fréquence des données rapportées dans les pelouses caussenardes les plus ouvertes. La reproduction semble battre son plein entre mai et juillet. Les données collectées sur le Causse Méjean apportent des précisions à ce sujet. Une date précoce mentionne une femelle sur son nid dès le 28 avril 2014 mais c'est surtout à partir de la dernière décade de mai que les premières pontes et poussins sont notés. Le mois de juin regroupe la majorité des données de reproduction. Les tailles de pontes et nichées signalent le plus souvent 2 œufs au nid (4 données) ou 2 poussins ou 2 juvéniles (4 données). Deux données de juillet ne mentionnent qu'1 seul jeune avec adultes. Tous les sites de nidification identifiés à ce jour ont été trouvés dans les pelouses des causses et aucun dans les zones de cultures. Les regroupements de familles locales apparaissent dès le début du mois de juillet : un groupe de 7 individus avec 3 juvéniles le 1er juillet 2016. Mais les plus forts effectifs, bien que modestes ces dernières années, sont observés dans la dernière décade d'août, en septembre et jusqu'en octobre, la date du 11 octobre, en 1978 et 2012, étant la date automnale ultime de présence de l'espèce sur le territoire du PNC. Les dernières dates signalées, variant d'une année à l'autre, se situent principalement dans la deuxième quinzaine de 54 septembre. Les plus gros rassemblements postnuptiaux semblent avoir fortement diminué depuis les premiers comptages des années 1970 : sur le Méjean, 40 individus le 13 septembre 1974 (Brugière & Duval 1983), une quarantaine le 18 septembre 1975 et un effectif du même ordre le 11 octobre 1978, puis 15 les 29 août 1996 et 27 septembre 1997, 16 le 23 août 2011, 15 le 25 août 2016 et 16 le 27 juin 2016. Puis ces dernières années, les maximas seulement de 10 le 28 août 2017, 10 le 20 août 2018 et enfin 9 le 24 août 2022, avec l’absence de données au-delà de fin août, montrent à l’évidence le déclin significatif de la population caussenarde et sans doute aussi des effectifs migrants puisqu’on peut supposer que des oiseaux nichant plus au Nord venaient grossir, par le passé, les troupes reproductrices locales en fin de saison. Il est probable que la régression de la pression pastorale, qui s’est accompagnée d’une densification de la strate herbacée et d’un accroissement des ligneux, couplé à une augmentation des surfaces cultivées, soient deux facteurs d’altération de son habitat localement et peut pour partie expliquer la régression observée et suivi sur le territoire du PNC depuis 1995
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Charadrius oedicnemus Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles