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  • 60
    observations

  • 4
    communes

  • 12
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1976

  • Dernière observation
    2023
Bernier Bernard - Bonnet Jean - Descamps Régis - Descaves Bruno - Fayet Francis - Herrera Antoine - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Riffard Sigrid - Roland Jaffuel - Tisne Jean-michel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 60 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

L’Outarde canepetière est un oiseau de la famille des Otididés. C’est une espèce de taille moyenne difficile à observer. Chez les deux sexes, les parties supérieures sont brun-marron à beige, avec du blanc pure du ventre à la poitrine et des rémiges. L’extrémité des rémiges primaires est dotée de noir et bien visible en vol. Le dimorphisme sexuel est maximum en période nuptiale (avril à juillet). A cette période, le plumage nuptial des mâles arbore de remarquables motifs sur la tête et le cou (colliers noirs et blancs). Facilement reconnaissable par le chant bref et sec du mâle : "PRRRRT". L’Outarde canepetière fréquente des milieux dégagés et ouverts, souvent steppiques : pâtures, cultures de céréales et d’autres herbacées.
’Outarde canepetière a une aire disjointe, une population réside en Europe occidentale, France et péninsule ibérique, et une autre en Asie centrale. La présence historique de cette espèce sur le secteur du PNC est difficile à interpréter. Elle semble inconnue à la fin du XIXème siècle (Paparel 1891) ainsi que durant toute la première moitié du XXème Cantuel (1949) précise « qu’elle n’est même pas connue en Lozère » et aucun rapport ornithologique bien circonstancié de cette époque ne la signale, mais elle paraît tout à coup bien établie en période de reproduction sur les causses Méjean et Sauveterre dans les années 1970-1980 (Brugière & Duval 1983, Parayre 1993). La pression d'observation des agents de 43 terrain du Parc, tout récemment créé, avec la circulation croissante d'ornithologues plus attentifs est peut-être une des raisons de la multiplication des contacts de cette espèce somme toute assez discrète sur les vastes espaces caussenards. Peut-on supposer qu'elle ait échappé aux regards des naturalistes de passage, les années antérieures ? Tout aussi curieusement, cette petite population nicheuse locale semble régresser soudainement à partir de 1985 (Destre & coll. 2000). Pourtant les populations nationales ne semblent pas à cette époque être encore trop affectées par le processus de régression que l'on connaît actuellement et les noyaux languedociens et du centre Ouest de la France montrent encore de belles densités. Dans les années 1990 et début du XXIème siècle, l'Outarde canepetière devient une rareté sur les causses et seuls quelques contacts printaniers révèlent un passage migratoire, ou erratique, discret et irrégulier. Les dates extrêmes de présence sur le Causse Méjean, le secteur le plus « assidûment » fréquenté par l’espèce, sont le 14 avril, en 2014, au plus tôt au printemps, et le 10 septembre, en 1978, pour la date la plus tardive. Les dernières observations en date, notamment celles du printemps-été 2017 avec un ou deux mâles chanteurs et celles de juin 2018, toujours sur le seul Causse Méjean, ont laissé imaginer une réinstallation de l'oiseau en reproduction mais sont restées sans suite. Signalons qu'un projet de transplantation d’oiseaux nicheurs, de l'aéroport de Marignane, près de Marseille, vers les causses fut envisagé par la Fédération des chasseurs de Lozère en 2014 mais rapidement abandonné.
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Otis tetrax Linnaeus, 1758 | Otis tetrax orientalis Hartet, 1916 | Tetrax tetrax orientalis (Hartet, 1916) | Tetrax tetrax tetrax (Linnaeus, 1758)

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles