Pinson du nord

Fringilla montifringilla Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Fringillidae Genre : Fringilla
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  • 176
    observations

  • 30
    communes

  • 36
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1975

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Baty Stéphane - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Bonnet Roger - Boyer Jerome - Broussignac Thomas - Casse Maël - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dissac Yann - Fabre Jean-marie - Fonderflick Jocelyn - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Maccagno Yves - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Nappee Christian - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Pistelli Janine - Quillard Valerie - Rombaut Cyril - Seon Jean
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 174 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.86 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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Le Pinson du Nord, appelé autrefois Pinson des Ardennes, est un fringillidé typique de la grande forêt boréale de tout le continent eurasiatique. Estivant nicheur sous les hautes latitudes, les populations occidentales de Scandinavie et Russie descendent hiverner vers les contrées plus clémentes d’Europe occidentale, atlantique et méditerranéenne, jusqu’en Afrique du Nord. En France, c’est un visiteur d’hiver et il en est de même sur le territoire du PNC. Cette espèce montre des fluctuations interannuelles d’abondance tout à fait remarquables. A l’échelle d’un modeste territoire comme celui du Parc, les paramètres de ces fluctuations sont complexes. A à la fois soumis aux fluctuations interannuelles de productions forestières (graines et entomofaune) dans ses territoires de reproduction mais aussi aux fluctuations des rigueurs climatiques, et surtout d’enneigement, variables d’un hiver à l’autre, la présence du Pinson du Nord ainsi que son abondance sont en plus dictées, localement, par la ressource alimentaire sur ses lieux potentiels d’hivernage : la production ou non de faînes dans les hêtraies locales, par exemple, très variable selon les années, induisent une présence plus ou moins durable et une abondance variable des populations d’hivernants. En moyenne, au cours des quatre dernières décennies écoulées, les premiers contacts postnuptiaux sont rapportés, pour moitié, dans le courant de la deuxième quinzaine d’octobre et, pour l’autre moitié, dans le courant de première décade de novembre. Une date exceptionnellement précoce est signalée le 13 septembre 2013 à Bez-et-Esparon au pied de la montagne du Lingas. On peut souligner à ce sujet, que les années d’arrivées précoces comme les départs les plus tardifs sont souvent corrélés à une affluence plus forte ces hivers-là voire des hivers précédents. Ce qui paraît assez logique puisque l’abondance populationnelle augmente les probabilités de contact avec l’espèce. Ainsi, dans la décennie écoulée, 2012-2013 fut un hiver d’abondance ce qui pourrait expliquer cette date précoce du 13 septembre suivant, certains individus ayant connu un retour précoce ? Comme celle, la plus tardive, du 08 avril 2013 près de La Parade sur le Causse Méjean en fin d’hiver. En effet, les derniers signalements printaniers sont en général datés du mois de mars. Mais quelques dates tardives en avril, le 07 avril en 2016, le 04 avril en 2018 ou le 03 avril en 2020, correspondant toutes trois à des fins d’hivernage abondant de l’espèce ces années-là. L’espèce est le plus souvent notée par individus isolés ou petites troupes, se mêlant volontiers aux bandes hivernantes et migrantes de Pinsons des arbres, mais peut constituer ses propres bandes aux effectifs de l’ordre de plusieurs dizaines ou centaines les hivers d’affluence : 400 le 17 janvier 1971 à Cocurès par exemple. L’espèce vient aussi volontiers aux mangeoires surtout lors des épisodes neigeux. Soulignons que les chiffres du passé, 365 000 en février 1988 à Aumessas ou 40 000 en décembre 1989 dans le même secteur n’ont plus cours aujourd’hui puisque depuis les années 2000, aucun effectif signalé ne dépasse les 200 individus. Les causes de cette diminution des effectifs sont, elles aussi, multiples mais sans doute à rechercher dans l’évolution climatique actuelle qui engendre des modifications dans tous les grands écosystèmes et leurs cycles de production. Un point positif aujourd’hui pour l’espèce, sa protection, ce qui n’était pas le cas autrefois ! Un oiseau bagué au Danemark en février 1963 est tué à la Vernarède au pied des Cévennes en mars 1964
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