Taupe d'Aquitaine

Talpa aquitania Nicolas, Martinez-Vargas & Hugot, 2017

Classe : Mammalia Ordre : Eulipotyphla Famille : Talpidae Sous-Famille : Talpinae Tribu : Talpini Genre : Talpa
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  • 32
    observations

  • 16
    communes

  • 16
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    2015

  • Dernière observation
    2024
Boyer Jerome - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Sandrine - Fort Clément - Hennebaut David - Henry Isabelle - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Lamarche Béatrice - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Quillard Valerie - Sulmont Emeric - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 30 Observations
    Part d'aide à la prospection : 93.75 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Taupe d'aquitaine est un petit mammifère du genre Talpa. La Taupe d'Aquitaine était confondue, jusqu’à très récemment, avec la Taupe d’Europe (Nicolas et al. 2017). Ces deux espèces, très proches génétiquement, n’ont été formellement distinguées que grâce aux progrès récents des analyses de l’ADN ayant permis de confirmer des caractéristiques morphologiques qui avaient été remarquées par les naturalistes depuis plusieurs années déjà : ses paupières sont soudées, ses mensurations (Tête+Corps : 149 mm en moyenne, Poids : 89 g en moyenne) en font une espèce un peu plus grande que la Taupe d’Europe, une longueur du pied (21,5 mm en moyenne), elle aussi, significativement plus grande que chez son espèce jumelle. Des particularités ostéologiques crâniennes ainsi que dentaires qui concernent les molaires supérieures permettent de confirmer l'identification (Nicolas et al. 2017, Poitevin in litt.). La Taupe d'Aquitaine occuperait, en France, la moitié méridionale du pays, au Sud et à l’Ouest de la Loire, jusqu’au Nord de l’Espagne. Sa limite Sud-orientale reste à préciser mais on peut considérer à l’heure actuelle, au regard des individus contrôlés, que c’est bien cette espèce qui occupe toute la région languedocienne, jusqu'aux berges occidentales du Rhône. La Taupe d'Aquitaine apprécie les terres meubles, en paysage bocager de préférence. Elle évite les massifs forestiers d'où elle n'est pas totalement absente, profitant sans doute des lisières et clairières. Les tumuli que cet insectivore élabore dans les prairies peuvent être un bon indice de sa présence à condition toutefois de ne pas les confondre avec ceux du Rat taupier (ou Campagnol fouisseur). Si les alignements de taupinières sont assez rectilignes et relativement rayonnants, on peut penser qu’ils sont le fait de la taupe. L’inclinaison et l’orientation des galeries de déblaiement dans une taupinière peuvent aussi être des éléments d’identification de l’espèce responsable : une galerie de taupe débouche en général verticalement au cœur de certaines taupinières.
Plusieurs cadavres, récoltés ces dernières années par les agents du Parc et par d’autres naturalistes, ont été formellement identifiés par des analyses génétiques et/ou sur la base des critères morphologiques discriminants et permettent de confirmer sa présence locale : un spécimen collecté près de Jontanels, à 1120 m sur les pentes de l’Aigoual, a d’ailleurs servi de type génétique et morphologique à la définition de cette espèce (Debussche & Debussche 2017, Poitevin in litt.). Ainsi, depuis 2015, une vingtaine d'individus retrouvés morts, et consignés dans la base de données du Parc national, ont été identifiés comme Taupe d'Aquitaine : des cadavres collectés aussi bien sur le massif Causses-Gorges, (communes de Saint-Étienne-du-Valdonnez et de Lanuéjols, entre 933 m et 1022 m d’altitude), sur le Mont Lozère (commune du Pont-de-Montvert à La Fonchaldette et Le Merlet, entre 946 m et 1164 m d’altitude) que dans les Vallées Cévenoles (communes de Cassagnas, à 726 m et 1034 m d’altitude, de Saint-Juliend'Arpaon, entre 644 m et 824 m, de Barre-des-Cévennes 931 m d’altitude). D'autres données, plus anciennes, mais que l'on peut, sans nul doute, rattacher à cette espèce montrent qu'elle est bien présente sur toute la dition sans toutefois ne jamais sembler très abondante, des plus basses altitudes jusque sur l'Aigoual à 1320 m dans les pelouses des sources de la Jonte (Debussche & Debussche 2017) en évitant toutefois les plateaux caussenards.
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Pas de synonymes pour ce taxon

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