Ragondin

Myocastor coypus (Molina, 1782)


Classe : Mammalia Ordre : Rodentia Famille : Echimyidae Sous-Famille : Echimyinae Genre : Myocastor
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  • 15
    observations

  • 10
    communes

  • 10
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1998

  • Dernière observation
    2024
Bertrand Nicolas - Broussignac Thomas - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Dugueperoux Franck - Henry Isabelle - Herault Emilien - Lucas Philippe - Picq Hervé - Pinna Jean-louis
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 13 Observations
    Part d'aide à la prospection : 86.67 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Ragondin ou Myocastor est un rongeur originaire d’Amérique du Sud. Il a d’abord été introduit en France pour l’exploitation de sa fourrure à la fin du XIXe siècle, avant de coloniser progressivement une grande partie du territoire national. Il peut être confondu avec le Castor mais s’en distingue facilement si l’on peut voir sa longue queue cylindrique ou ses grosses moustaches blanches. D’autre part, il est d’un format plus petit avec une longueur « Tête + Corps » de l’ordre de 50 cm et un poids de 5 à 8 kg. Surtout crépusculaire et nocturne, il mène aussi une activité diurne et on peut alors facilement le voir en train de consommer des végétaux, dans l’eau ou sur les berges.
Réputé pour être sensible au froid, le Ragondin n'est signalé en Lozère, et dans le Parc national des Cévennes, qu'à partir de 1994 (sur la commune de Saint-André-de-Lancize). Dans le courant de la fin de cette décennie 1990, les contacts se multiplient, tant sur le bassin-versant méditerranéen que sur le bassin atlantique (à partir de 1995). En ce début du XXIème siècle, le Ragondin a largement colonisé le département de la Lozère et il est maintenant régulièrement observé jusque sur le plateau de l’Aubrac à 1000 m d’altitude. Dans la base de données du Parc national, 12 mentions seulement, depuis 1998, le signalent. Espèce semi-aquatique, il a été observée sur le Tarn, la Jonte, les Gardons de Saint-Jean et de Mialet. L’observation la plus récente concerne un individu capturé en amont du Pont-de-Montvert, à 930 m d’altitude, après avoir consommé les blettes et les carottes d’un potager. Aucune donnée de reproduction n’a été rapportée jusque-là bien que celle-ci soit possible au moins sporadiquement sur la partie aval du Tarn ou sur les Gardons cévenols. Limité jusqu'à présent par les rigueurs hivernales, le Ragondin pourrait bien profiter du réchauffement climatique pour affirmer sa présence et faire souche localement. Globalement, il reste encore assez rare mais les localisations et les milieux fréquentés se multiplient pour cette espèce considérée, par ailleurs, comme invasive.
Non renseigné pour le moment
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Mus coypus Molina, 1782 |

Vidéo(s) (1)

Ragondin

Auteur: Yann Dissac - Parc national des Cévennes

Observations par classes d'altitudes

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