Sur les pentes de l’Aigoual, près du pont du hameau de Jontanels, à 890 m, une crossope morte est découverte en 2008 : après examen, l’espèce Neomys milleri est confirmée par Françoise Poitevin (in litt.) (Debussche & Debussche 2017). Antérieurement, un individu trouvé mort le sur la commune du Pont-de-Montvert, à 1050 m d'altitude, et conservé par Christian Nappée avait été identifié par Françoise Poitevin comme appartenant bien à cette espèce. Ces deux seuls contacts confirment sa présence sur le territoire du Parc national. En marge de sa répartition méridionale pour ce secteur Sud du Massif Central, seuls des individus collectés et soumis à une double analyse morphologique et génétique fine apporteraient des preuves irréfutables de sa présence dans l'avenir. En effet, signalée et connue par ailleurs sur certains secteurs du Massif Central, plus au Nord, cette espèce est vraisemblablement plus implantée qu’il n’y paraît sur le Parc national des Cévennes. Elle serait à rechercher dans les habitats frais et humides d'altitude, très semblables à ceux fréquentés par la Crossope aquatique bien qu'elle paraisse, d’après la littérature et du moins dans les secteurs de syntopie, moins inféodée à l’eau que cette dernière. Plus grégaire et moins agressive que la Crossope aquatique, le Crossope de Miller est sans doute contrainte à adopter des habitats plus variés dans les secteurs où ces deux musaraignes cohabitent.

Milieux aquatiques

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Neomys anomalus auct. non Cabrera, 1907 | Neomys anomalus anomalus auct. non Cabrera, 1907 | Neomys anomalus milleri Mottaz, 1907 | Neomys anomalus mokrzecki Martino, 1917 | Neomys josti | Neomys soricoides