Bergeronnette des Balkans
Motacilla flava feldegg Michahelles, 1830
Classe :
Aves
Ordre :
Passeriformes
Famille :
Motacillidae
Genre :
Motacilla
Espèce :
Motacilla flava
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- 1 observation
-
1
commune -
2
observateurs
1
organisme -
Première observation
2020 -
Dernière observation
2020
Gineste Benoit
-
Lamarche Béatrice
-
Parc National des Cévennes
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 100.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
Non renseigné pour le moment
La Bergeronnette printanière est une estivante nicheuse en Europe occidentale et dans toute l’Eurasie
centrale tempérée et nordique. Les populations occidentales s’en vont hiverner en Afrique subtropicale
et jusqu’en Afrique du Sud. Un faible contingent reste en hivernage dans les pays du Maghreb. En France,
sa répartition en nidification est morcelée, plutôt plus commune dans les régions atlantiques et du
centre Nord. Sur le territoire du PNC, c’est une espèce migratrice au double passage, notée à toute
altitude. Au printemps, cinq contacts sont rapportés en mars, dès le 02 de ce mois, mais c’est surtout en
avril et mai que le passage prénuptial est marqué et l’espèce passe alors en nombre. Souvent contactée
en petites troupes, au pied du bétail (chevaux, bovins, moutons), indifféremment dans les prairies
fraîches ou sèches, la sous-espèce M. flava flava est de loin la plus commune. Quelques autres sous-
espèces sont rarement signalées, notamment M. f. cinereocapilla (italienne) et M. f. thunbergi
(Scandinavie et Russie). Quelques contacts estivaux, trois en juin et deux en juillet concernent sans
aucun doute, du moins pour ceux de juin, des oiseaux non reproducteurs en transit tardif. Mais le contact
de juillet, 2 individus ensemble le 26 juillet 2012 à 1257 m d’altitude, pas loin des Tourrières, entre les
massifs du Bougès et du Mont Lozère, mérite une attention particulière. En effet, ces oiseaux sont
observés dans des prairies humides qui pourraient bien correspondre à un habitat potentiel de
reproduction. D’autres prairies humides, tourbières et périphérie de l’étang de Barrandon ou des
habitats de type tourbières sur le Mont Lozère ou l’Aigoual et leurs périphéries mériteraient d’être
prospectées en période de nidification. A l’automne, le passage postnuptial est sensible dès le mois
d’août mais un pic se dégage très nettement en septembre. Les troupes comptant quelques unités à
quelques dizaines sont davantage contactées sur les labours. Les plus gros effectifs observés sont de 40
individus ensemble le 23 avril 2014 sur la lavogne des Crottes à 1030 m d’altitude, Can de l’Hospitalet
(commune de Vébron) et 41 le 27 septembre 2012 à 966 m sur le Causse Méjean (commune de Hures-
la-Parade). La dernière donnée d’automne est datée du 14 octobre 2013, 1 individu près de Saint-
Georges-de-Lévéjac. L’espèce est ensuite totalement absente en hiver.
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Motacilla feldegg Michahelles, 1830
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