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1
commune -
4
observateurs
1
organisme -
Première observation
1980 -
Dernière observation
2019
Andre G
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Bernier Bernard
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Fonderflick Jocelyn
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Picq Hervé
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Parc National des Cévennes
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 100.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
Non renseigné pour le moment
C’est une espèce qui niche en été en Europe continentale et méditerranéenne, depuis l’Afrique du Nord
jusqu’en Asie centrale, dans des habitats ouverts plutôt secs et steppiques. Elle descend l’hiver dans la
moitié Nord du continent africain, dans la péninsule arabique et jusqu’en Inde pour les populations
orientales. En France, très localisée dans le bassin inférieur de la Loire, elle est plus commune sur le
littoral méditerranéen surtout en Camargue et dans la plaine de la Crau. Sur le territoire du PNC,
l’Alouette calandrelle atteint une de ses limites d’extension à la fois vers le nord et en altitude. Déjà
signalée dès 1933 sur le Causse Méjean (Meylan 1933), elle est présente en période de reproduction sur
les pelouses steppiques les plus sèches, rases et caillouteuses, des espaces caussenards du Sauveterre,
du Méjean et du Causse Noir, jusqu’à 1000 à 1050 m d’altitude. Migratrice stricte, elle n’arrive qu’en
avril. Le 19 avril 2011 sur la plaine de Chanet (Causse Méjean) constitue la date la plus précoce des
retours observés. Avec deux autres dates en avril, cette dernière décade du mois semble bien être la
période des retours prénuptiaux de l’espèce. Les secteurs de présence sont très localisés, serre de l’Aspic
sur le Causse de Sauveterre, plaine de Chanet et environs du Redoundous sur le Causse Méjean, plateaux
à l’ouest de Lanuéjols et au nord de Revens sur le Causse Noir. La Calandrelle chante activement en mai
et juin, plus sporadiquement en juillet. Connue comme nicheuse sur le Causse Méjean au moins depuis
1970 (Duckert 1971), les données de reproduction sont rares : le nourrissage de poussins au nid le 26
134
juin et le 04 juillet, toutes deux en 2005 sur la plaine de Chanet (Causse Méjean), un adulte avec becquée
le 06 juillet, en 1981 sur le Causse de Sauveterre et une ponte avec 4 œufs le 08 juillet, en 1983 sur le
Causse Méjean. Ces rares données corroborent les précisions apportées par Duckert (1971) qui donnent
une période de nidification entre le 25 mai et le 17 juillet. Cet auteur signale en outre une dizaine de nids
sur le Causse Méjean avec des pontes de 4 à 6 œufs. Après la nidification, les contacts sont rares et les
dernières données sont datées du 30 août, en 2011 et 2013. Les mentions de cette espèce sur le territoire
du PNC sont cependant irrégulières d’une année à l’autre. Et, hormis les difficultés à révéler sa présence,
à cause d’une population de toute façon frêle et sporadique et d’un chant subtil souvent difficile à
distinguer dans le fond sonore de celui des Alouettes des champs, il semblerait que cette espèce soit plus
rare voire absente certaines années. Bien qu’aucune évolution sensible ne soit perceptible au fil de la
décennie écoulée, un suivi plus systématique en période de reproduction apporterait peut-être, dans
l’avenir, des précisions sur le statut interannuel local de cette espèce qui pourrait être favorisée par une
évolution climatique plus sèche mais contrecarré par une moindre pression pastorale ayant pour
conséquence une densification de la strate herbacée moins favorable à l’espèce.
Pelouses | Prairies
Non renseigné pour le moment
Alauda brachydactila Leisler, 1814
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Alauda cinerea Gmelin, 1789
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Calandrella cinerea (Gmelin, 1789)