Chevêchette d'Europe

Glaucidium passerinum (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Strigiformes Famille : Strigidae Genre : Glaucidium

  • 84
    observations

  • 12
    communes

  • 19
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1982

  • Dernière observation
    2024
Boulant Nadine - Casse Maël - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Esculier Carine - Hennebaut David - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Molto Jerome - Nappee Christian - Rombaut Cyril - Villaret Célia
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 80 Observations
    Part d'aide à la prospection : 95.24 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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Cette espèce habite les forêts de conifères d’Eurasie au-delà du 50ème parallèle ainsi que les Alpes et les montagnes d’Europe centrale. Ces dernières années, La Chevêchette a tendance à étendre son aire de répartition plus à l’Ouest en direction du Massif Central. Une donnée ancienne, datée du 07 décembre 1982, signale cette chouette dans la forêt du Bougès. Mais cette observation, non confirmée par la suite, n’a fait l’objet d’aucune validation et reste douteuse. Cependant, connaissant la discrétion de cet oiseau, dans un habitat strictement forestier, sa présence peut passer totalement inaperçue si on ne le recherche pas de manière ciblée. C’est ainsi que dans le cadre de prospection visant à mieux connaître la répartition de la Nyctale de Tengmalm, une Chevêchette est détectée au chant, sur le massif de l’Aigoual, les 15 et 18 mars 2016 (Guérin et al. 2017) et constitue le premier contact avec cette espèce sur le territoire du PNC ainsi que pour le Gard et toute la région Languedoc-Roussillon. Puis sur le Causse Méjean, elle est notée au chant en mai 2018. Et sa présence est confirmée sur ces deux secteurs par la suite. Ces découvertes motivent une recherche plus systématique de l’espèce qui est alors repérée sur le flanc occidental de l’Aigoual (secteur de Saint-Sauveur-Camprieu) en septembre 2020 ainsi que sur son versant sud (secteur d’Aumessas) en 2021 puis sur le massif du Mont Lozère, à l’ouest, au nord et à l’est et enfin sur la montagne du Goulet au nord du Mont Lozère. Il semble donc, à ce jour, que tous les massifs forestiers d’altitude du territoire du PNC soient fréquentés par cette petite chouette. L’altitude moyenne des données est de 1200 m et toutes sont comprises entre 930 m sur le Causse Méjean et 1400 m sur le Mont Lozère. Notons cependant, au vu des échecs de prospection, que la densité de cette population cévenole reste faible et les couples connus sont bien localisés. Les connaissances sur ses exigences écologiques ainsi que sur les modalités de sa reproduction n’en sont qu’aux balbutiements même si l’on sait déjà que ce petit rapace nocturne semble surtout actif de jour et si les petits passereaux, notamment les mésanges, ainsi que les micromammifères forestiers, tel le Campagnol roussâtre, sont parmi ses proies de prédilection. Seuls des mâles chanteurs ou des couples territoriaux ont été jusque- là dûment répertoriés. Mais nul doute que dans un avenir proche cette petite chouette énigmatique nous livrera encore bien des secrets.
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Strix passerina Linnaeus, 1758

Vidéo(s) (2)

Chevêchette d'Europe

Auteur: Régis Descamps - Parc national des Cévennes

Chevêchette d'Europe

Auteur: Régis Descamps - Parc national des Cévennes

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles