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  • 21
    observations

  • 6
    communes

  • 15
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1978

  • Dernière observation
    2024
Baffie Philippe - Barraud Remy - Bonnet Jean - Brun Olivier - Costes Geraldine - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Garnier Gilles - Jamier Myriam - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Rombaut Cyril
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 20 Observations
    Part d'aide à la prospection : 95.24 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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Cette espèce, qui a une répartition principalement africaine subtropicale, revient l’été pour nicher sur le pourtour méditerranéen. Parasite de la Pie bavarde, c’est donc un estivant nicheur, migrateur qui, ces dernières années, a tendance à montrer une certaine sédentarisation hivernale sur le littoral méditerranéen. C'est dans ce contexte que des oiseaux s'enhardissent à remonter de manière plus régulière sur les espaces caussenards qu'ils ne semblaient fréquenter autrefois qu'en été à des fins alimentaires en exploitant l'entomofaune disponible à cette période. Bien que par le passé Brugière & Duval (1983) signalent un juvénile en juillet 1975 sur le Causse Méjean et un autre juvénile fin août 1978 à Saint-Laurent-de-Trèves, la reproduction locale n’est pas soupçonnée à cette époque. D’août 1978 jusqu'à la fin des années 1990, cinq autres données seulement, sporadiques dans le temps, viennent confirmer sa présence durant les mois d'été, en juin, juillet et août, qui restent les principaux mois de présence de l’espèce sur le territoire du Parc. Puis de nouveau, l'une d'entre elles rapporte la présence d'un juvénile, le 15 juin 1997 près de Saubert. Cette date précoce laissait présager une reproduction locale mais resta sans suite. Dans la première décennie du XXIème siècle, six observations dans les mois de juin à août, confirment la présence estivale de juvéniles et la reproduction locale probable de l'espèce, notamment avec une nichée (sans précision du nombre de jeunes) le 27 août 2005 à Mas-Saint-Chély sur le Causse Méjean et une observation d’un couple d’adulte le 13 juin 2001 sur le Causse de Sauveterre. Puis, à partir de 2011, les données deviennent plus fréquentes et l'espèce est signalée chaque année avec des arguments irréfutables prouvant la reproduction sur le territoire du PNC : couples, accouplements, comportements agressifs de pies, juvéniles tout juste sortis du nid. Les cris d’un jeune sont notés le 16 juin 2013 et enfin, une autre preuve récente de reproduction du Coucou geai sur le Causse Méjean est attestée par un accouplement le 17 juin 2021 proche du hameau de Hures et, dans le même secteur, deux juvéniles se faisant nourrir par une Pie bavarde le 05 août suivant, prouvant du même coup le parasitisme des nids de corvidés et particulièrement ceux de la Pie bavarde. Sur le territoire du PNC, les trois-quarts des contacts se situent sur le Causse Méjean et un petit quart sur le Causse de Sauveterre. L’espèce est présente principalement entre juin (plus de 40 % des contacts) et fin août avec quelques 44 rares signalements en mai : les dates du 08 mai 2015 et du 08 mai 2019, respectivement un oiseau sur le Causse de Sauveterre et un oiseau sur la plaine de Chanet (Causse Méjean), constituent les données les plus précoces en altitude. Deux autres mentions, en mars et avril, paraissent douteuses, tant par leur précocité, pour l’altitude signalée, que par les milieux forestiers dans lesquelles l’espèce est notée. Cependant, hors Parc plus au Sud dans le Gard, le Coucou-geai revient classiquement dès la fin février. En fin d’été, la date du 07 septembre 2016 sur les pentes de l’Aigoual (commune de Sumène) constitue la date ultime de présence locale. Enfin, peut-être en lien avec la multiplication des contacts hivernaux dans les plaines du Languedoc, citons cette donnée originale du 17 janvier 2011, aux sources du Tarn à 1560 m d’altitude sur le Mont Lozère, où un oiseau se nourrit au sol, cette donnée n’a cependant fait l'objet d'aucune homologation. Répartition mensuelle des observations44 rares signalements en mai : les dates du 08 mai 2015 et du 08 mai 2019, respectivement un oiseau sur le Causse de Sauveterre et un oiseau sur la plaine de Chanet (Causse Méjean), constituent les données les plus précoces en altitude. Deux autres mentions, en mars et avril, paraissent douteuses, tant par leur précocité, pour l’altitude signalée, que par les milieux forestiers dans lesquelles l’espèce est notée. Cependant, hors Parc plus au Sud dans le Gard, le Coucou-geai revient classiquement dès la fin février. En fin d’été, la date du 07 septembre 2016 sur les pentes de l’Aigoual (commune de Sumène) constitue la date ultime de présence locale. Enfin, peut-être en lien avec la multiplication des contacts hivernaux dans les plaines du Languedoc, citons cette donnée originale du 17 janvier 2011, aux sources du Tarn à 1560 m d’altitude sur le Mont Lozère, où un oiseau se nourrit au sol, cette donnée n’a cependant fait l'objet d'aucune homologation.
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Cuculus glandarius Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles