Cette espèce océanique, nichant sur les côtes septentrionales et arctiques de l’hémisphère Nord, est poussée lors de grandes tempêtes atlantiques vers l'intérieur des terres. C'est ainsi qu'on peut expliquer l'apparition exceptionnelle de la Mouette tridactyle dans les limites du PNC. Le premier contact, d’un immature dans sa 2ème année civile, est signalé le 09 janvier 1974 au Mont Aigoual (Brugière & Duval 1983). Huit individus épuisés sont notés entre les 05 et 08 février 1984 à Florac (deux seront retrouvés morts) (Destre et coll. 2000) et la même année, un individu est observé le 04 novembre sur la plaine de Chanet (Causse Méjean). Puis le 13 mars 2008, à la suite de la tempête qui a sévi la veille, 1 individu est récupéré à Saint-Etienne-du-Valdonnez ; lui aussi, complètement épuisé, meurt rapidement. Trois autres contacts concernent des oiseaux déroutés après la tempête Klaus qui a sévi la veille du 25 janvier 2009, journée au cours de laquelle au moins sept oiseaux furent retrouvés : 4 dans les gorges du Tarn, à Pougnadoires et à Quézac, et 3 sur le barrage de Pied-de-Borne. Enfin, un dernier oiseau, un jeune de l’année, est observé le 23 novembre 2022 sur le Tarn à Quézac. Un second individu adulte sera retrouvé mort le 26 décembre 2022 dans le même secteur

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Larus tridactyla Linnaeus, 1758 | Larus tridactylus Linnaeus, 1758 |