Estivant nicheur dans les toundras arctiques et boréales, de la Scandinavie au nord de la Russie, c'est un hivernant en Europe occidentale et méridionale qui descend jusque sur les côtes d'Afrique du Nord. Commun l'hiver dans les grandes plaines du quart Nord occidental de la France et sur les zones humides du littoral méditerranéen, il ne fait que survoler le territoire du PNC lors de ses mouvements migratoires. La majorité des contacts a lieu à l’automne dès le 15 septembre, en 2009 avec 1 individu sur le Serre de Fourcat (Causse Méjean, commune de Vébron) et ce passage postnuptial montre un pic en octobre pour s’étirer jusqu’à fin novembre : 4 individus le 24 novembre, en 2016 à Rousses, et 11 individus le 30 novembre, en 1982 (commune de Vébron) (Brugière & Duval 1983) constituent les ultimes données automnales. Puis l’espèce remonte tôt, dès la sortie de l’hiver et le passage prénuptial a lieu dans la fourchette du 05 février, en 1985 au sud du Causse Méjean, au 25 mars, en 1980 avec 2 individus au Redoundous sur le même Causse Méjean. Au regard de ses effectifs, avec des troupes de 100 et 150 individus respectivement les 18 et 29 octobre 1975 sur le Méjean, les passages tant prénuptiaux que postnuptiaux de ces dernières années sont nettement plus modestes, l’espèce étant le plus souvent contactée individuellement ou en petites troupes de quelques unités : maximum de 20 le 04 mars 2015 au Redoundous sur le Causse Méjean. L’espèce se mêle fréquemment aux bandes de Vanneaux huppés en transit migratoire, exploitant les prairies et pelouses encore riches d’une entomofaune diversifiée à l’automne ou de vers de terre et autres arthropodes de sortie précoce au début du printemps.

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Charadrius apricarius Linnaeus, 1758 |