Guignard d'Eurasie

Eudromias morinellus (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Charadriiformes Famille : Charadriidae Genre : Eudromias
Chargement...

  • 31
    observations

  • 6
    communes

  • 14
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    2002

  • Dernière observation
    2021
Barraud Remy - Bonnet Jean - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Deffrennes Benoit - Descaves Bruno - Fonderflick Jocelyn - Hopkins Frantz - Jamier Myriam - Legendre François - Lucas Philippe - Trescartes Jean-louis - Tyssandier Manon
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 31 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Pluvier guignard est un petit limicole au corps rondelet avec des ailes étroites et pointues. Sa tête est ornée d’une calotte noire, limitée par des sourcils blancs formant un V sur la nuque, le bec est droit, court et noir. La femelle est plus colorée que le mâle, leur ventre d’un roux intense est surmonté d’un fin collier noir bordé de blanc en plumage nuptial.
Nicheur dans les pelouses froides et dans la toundra des régions nordiques et arctiques, le Guignard d'Eurasie descend hiverner dans les grandes steppes sèches d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Deux fois l'an, au double passage, le Guignard survole le territoire du PNC et la steppe caussenarde riche en orthoptères et autres insectes en fin d'été le retient en halte migratoire plus durablement que lors de la remontée prénuptiale au mois d'avril où les oiseaux passent sans doute, faute de nourriture, le plus souvent sans s'arrêter et sans être détectés. Les zones de stationnement préférentielles de cet oiseau peu farouche sont les pelouses sommitales vastes et largement ouvertes du Mont Lozère, du Mont Gargo sur le Causse Méjean ainsi que du Serre de l'Aspic et du Mont Chabrio plus au nord sur le Causse de Sauveterre. Ces pelouses sommitales montrent par ailleurs une certaine similitude avec ses habitats de nidification du nord de l’Europe. La remontée prénuptiale, moins abondamment documentée (25 occurrences contre 290 pour le passage postnuptial) s’échelonne entre le 26 mars, en 2017 avec 2 individus précoces sur le mont Gargo, et le 28 mai, en 2015, 1 individu sur le même mont Cargo (1 occurrence en mars, 9 en avril et 15 en mai). Totalement absent en juin et juillet, les retours débutent en moyenne vers la mi-août, avec le passage des adultes d’abord, date précoce le 10 août, en 2018, 1 individu sur le Mont Lozère, mais culminent à la charnière août-septembre avec un pic de passage des 58 juvéniles durant la première quinzaine de septembre. Les maximums observés comptent des troupes de plusieurs dizaines d’oiseaux ensemble avec un maximum de 106 individus le 04 septembre, en 2019, 55 le 04 septembre, en 2010, 53 le 25 août, en 2009, mais déjà 16 ensemble le 16 août 2016, ces quatre observations sur le mont Gargo (Causse Méjean). Et toujours sur ce même site, hautement attractif pour cette espèce en halte migratoire postnuptiale, encore 16 ensemble le 13 octobre 2010. La migration postnuptiale s’étire durant tout le mois de septembre et jusqu’en octobre où les contacts deviennent beaucoup plus aléatoires. Date ultime : le 26 octobre, en 2017, 1 individu sur le Mont Lozère. L’espèce est ensuite totalement absente de nos régions en hiver.
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Charadrius morinellus Linnaeus, 1758 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles