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- 10 observations
-
4
communes -
66
observateurs
1
organisme -
Première observation
1978 -
Dernière observation
1990
Alcaix Gérard
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Anglio Gregory
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Balsan Raphaël
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Becquart Claire
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Benoist Georges
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Berbon Philippe
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Besnard Sylvie
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Breton
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Bussiere Jérome
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Citoleux Jacques
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Commandre Bernard
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Cuénin Christophe
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Debussche Max
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Delvare Gérard
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Descaves Bruno
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Destre Rémi
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Digier Marion
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Duvallet Gerard
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Fabre Jean-marie
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Feutry Sébastien
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Galouchi Rachida
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Garnier Jean
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Garrevoet Theo
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Granier Nicolas
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Guillosson Elisabeth
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Guillosson Jean-yves
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Guillosson Tristan
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Guyot Emile
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Hebrard Jp
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Jonard Aymeric
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Kocher François
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Lacroix André
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Lafon Nicolas
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Lebeau Irène
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Lemaitre Olivier
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Lemonnier Michèle
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Maldès Jean-michel
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Martin Patrice
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Meeus Guido
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Michel Bruno
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Mossot Michèle
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Nappee Christian
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Noel Pierre
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Passet Thierry
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Petermann Pierre
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Pianalto Sylvie
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Pierkot Bernard
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Pinna Jean-louis
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Pistelli Janine
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Poisson Francis
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Ponel Philippe
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Prasil Vincent
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Ravel Pascal
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Ricau Bernard
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Rival Andre
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Rousset Christian
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Saran Hervé
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Seon Jean
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Streito Jean-claude
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Szpajdel Christophe
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Talhoet Samuel
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Thelot Jean-pierre
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Timonoz T
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Torreilles Gérard
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Verdier P
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Warnotte Claude
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Parc National des Cévennes
Participation à 10 Observations
Part d'aide à la prospection : 100.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
Non renseigné pour le moment
Comme le Grand Tétras, le Tétras-Lyre est sédentaire sur le continent eurasiatique boréal, depuis la
Scandinavie et les Alpes en Europe occidentale jusqu’en Sibérie orientale. A la différence du Grand
Tétras, il affectionne un habitat de landes ouvertes piquetées d’arbres et de lisières. Selon différents
auteurs anciens (Nappée in litt.), la présence dans le Massif Central (Auvergne et Limousin) est attestée
jusqu’au XVIII° siècle. Et c’est en 1972 que le projet « d’acclimater » le Tétras-lyre sur la partie Nord du
PNC a émergé. Par la suite, le terme de réintroduction a été employé pour tenir compte de sa présence
à la période historique dans le Massif central. Une souche d’élevage, constituée de 12 fondateurs (9 coqs
et 3 poules) issus d’élevages alpins et d’une ponte prélevée dans le milieu sauvage, fut mise en place sur
le site de Ventajols en 1974. Ainsi, de 1975 à 1987, 293 Tétras-lyres (168 coqs et 125 poules) issus de
cet élevage furent relâchés sur des sites correspondant au mieux avec le type d’habitats décrit dans la
littérature, principalement sur le Mont Lozère mais aussi sur le massif du Bougès. Les lâchers
concernaient des juvéniles de 3 à 4 mois libérés durant les mois d’octobre afin qu’ils puissent profiter
de la plus grande disponibilité des plantes nourricières. Le suivi de ces oiseaux ne fut assuré que par les
observations et informations aléatoires recueillies par les agents du Parc, les forestiers, les chasseurs et
les naturalistes locaux. Au contraire du Grand Coq, cette espèce a montré une dispersion rapide et vaste
à l’intérieur d’un polygone de plus de 300 000 ha s’étendant sur les départements de la Lozère, de
l’Ardèche et du Gard. Aucune information n’a pu être obtenue au sujet du taux de survie et seul un mâle
bagué fut observé à l’âge de 4 ans donnant ainsi une idée de la longévité des oiseaux. A partir de 1977,
des coqs chanteurs, le plus souvent seuls, ont été notés sur le Bougès ainsi que sur le Mont Lozère et le
massif de l’Aigoual. Sur le Mont Lozère, près du col de Finiels, une place de chant a compté jusqu’à 3 coqs
en 1986. Cependant, aucune donnée de reproduction certaine n’a pu être établie. Mais avec encore 9
contacts dans la décennie 2000-2010, on peut admettre qu’il y a eu quelques cas de nidification réussie
puisque les derniers lâchers furent réalisés en 1986 et 1987. Le dernier oiseau observé, dans le
périmètre de cette opération de réintroduction, fut un coq levé dans une lande à callune sur les
contreforts du massif du Goulet sur la commune d’Altier en 2010. Cette tentative de réacclimatation du
Tétras-lyre dans le PNC fut un échec dont les causes sont sans doute multiples mais une inadéquation
entre les facteurs biogéographiques et la génétique des oiseaux doublée d’une pression anthropique peu
compatible avec les exigences de tranquillité nécessaire à cette espèce en sont sans doute les deux
raisons principales.
Non renseigné pour le moment
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Tetrao tetrix Linnaeus, 1758
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Tetrao tetrix tetrix Linnaeus, 1758
Audio (1)
Black Grouse (Tetrao tetrix) (W1CDR0001396 BD3).ogg
CC-BY-SA-4.0
(Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose